LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

REGLE XI

REGLE XI

 

Le travailleur, selon la loi doit maintenant accomplir trois choses. Premièrement s'assurer de la formule qui confinera ces vies dans la sphère qui les limite ; ensuite prononcer les mots qui leur diront quoi faire et où emporter ce qui a été fait ; finalement, émettre la formule mystique qui le sauvera de leur action.

L'idée incarnée a maintenant pris forme sur le plan astral, mais tout est encore dans un état de fluctuation et les vies ne sont maintenues en place que par l'attention fixe du magicien, travaillant par l'intermédiaire des grands constructeurs. Il doit, par la connaissance de certaines phrases magiques, rendre le travail plus permanent et plus indépendant et fixer la place des éléments vitalisants à l'intérieur de la forme ; il doit leur donner un impetus qui aura pour résultat une concrétion mieux établie. Ayant accompli ceci il devient, si on peut s'exprimer ainsi, un agent du Karma et il envoie la forme-pensée double (revêtue de matière mentale et astrale) remplir sa mission, quelle qu'elle soit. Finalement, il doit prendre des mesures pour se protéger des forces d'attraction de sa propre nature, qui pourraient éventuellement retenir la forme-pensée si étroitement dans le rayon de sa propre influence qu'elle serait rendue inutile, que son énergie inhérente serait neutralisée et son dessein annulé.

Elles pourraient aussi produire une si puissante force d'attraction qu'il attirerait la forme à lui si intimement qu'il serait forcé de l'absorber. Ceci peut être effectué sans dommage par l'homme qui sait comment procéder, mais se traduirait néanmoins par une perte d'énergie, ce qui est défendu selon la Loi d'Economie. Pour la majorité des hommes, qui sont souvent des magiciens inconscients, beaucoup de formes-pensées sont pernicieuses et destructrices et réagissent sur leur créateur de manière désastreuse.