Les dangers relatifs au cerveau physique

 

Le cerveau souffre principalement de deux façons :

Par la congestion, causant un épanchement des vaisseaux sanguins et une tension consécutive sur les tissus délicats du cerveau. Il peut en résulter un préjudice permanent et provoquer même une faiblesse d'esprit. Dans les stades initiaux, cela se manifeste sous la forme d'engourdissement et de fatigue, et si l'étudiant persiste dans la méditation quand ces états sont perçus, le résultat devient grave. A tous moments un étudiant doit se garder de continuer sa méditation lorsqu'une certaine fatigue est ressentie, et s'arrêter aux premières indications de trouble. Il est possible de se protéger de tous ces dangers par l'emploi du bon sens, en se rappelant que le corps doit toujours être entraîné graduellement, et lentement édifié.
Dans le plan des Grands Etres, la hâte n'a pas de place.

Par la folie. Ce mal a souvent été trouvé chez des étudiants fervents qui s'obstinent dans une tension imprudente ou cherchent inconsidérément à éveiller le feu sacré par des exercices respiratoires et des pratiques similaires ; ils payent le prix de leur précipitation par la perte de leur raison. Le feu ne suit pas normalement son cours dans la forme géométrique voulue, les triangles nécessaires ne sont par formés et le fluide électrique se précipite avec une rapidité et une chaleur toujours croissantes vers le haut, brûle littéralement tout ou une partie des tissus du cerveau, causant ainsi la folie et quelquefois la mort.

Quand ces choses seront plus largement comprises et reconnues, les docteurs et les spécialistes du cerveau étudieront avec plus de soin et de précision la condition électrique de la colonne vertébrale et mettront en corrélation sa condition avec celle du cerveau. De bons résultats seront alors obtenus.