4. Relation entre le Centre de la Gorge, le Centre Alta-Major et les Centres Mentaux

La question des centres a toujours beaucoup intéressé les hommes et on a fait beaucoup de mal en dirigeant l'attention sur les centres physiques. Malheureusement, on a donné des noms aux centres, qui ont leur contrepartie dans la forme physique, et avec l'aptitude habituelle des hommes à s'identifier avec ce qui est tangible et physique, une masse d'informations s'est accumulée, qui n'est basée que sur les effets produits par la méditation sur les centres physiques, et non sur la connaissance spirituelle. Une telle méditation ne peut être entreprise avec sécurité que lorsque l'homme n'est plus polarisé dans son soi personnel inférieur, mais voit toutes choses du point de vue de l'Ego, avec lequel il est complètement identifié. Quand il en est ainsi, les centres en matière physique sont reconnus comme étant simplement des points focaux d'énergie, situés dans le corps éthérique et ayant une utilité précise. Cette utilité est de jouer le rôle de transmetteurs de certaines formes d'énergie consciemment dirigées par l'Ego ou Soi, avec l'intention de conduire le corps physique (qui n'est pas un principe) à remplir le dessein égoïque. Dans ce but, l'Ego doit observer certaines règles, se conformer à la loi et avoir atteint non seulement la maîtrise consciente du corps physique, mais une connaissance des lois de l'énergie, de la constitution du corps éthérique et de sa relation avec le corps physique. L'attention des étudiants doit être attirée sur certains faits fondamentaux concernant les centres, ce qui complétera, reliera et résumera ce qui a déjà été donné dans ce Traité. Certaines répétitions seront nécessaires et utiles ; les renseignements donnés ici et les correspondances indiquées devraient fournir aux adeptes du raja yoga une base de saine réflexion, de sage méditation et une compréhension plus profonde des vérités impliquées. Vu le développement rapide de la race et le futur développement rapide de la vision éthérique, le gain sera très réel, si les étudiants de l'occultisme ont au moins un concept théorique de la nature de ce qui sera bientôt visible.

Les centres, ainsi que nous le savons, sont au nombre de sept et sont formés de matière des sous-plans éthériques du plan physique. Ainsi qu'on nous l'a dit, ils sont littéralement au nombre de dix, mais les trois centres inférieurs ne sont pas considérés comme buts de la direction de l'énergie égoïque. Ils se rapportent à la perpétuation de la forme physique et sont en étroite liaison avec : a. Les trois règnes inférieurs de la nature. b. Les trois sous-plans inférieurs du plan physique. c. Le troisième système solaire, du point de vue logoïque.

Il faut se souvenir que, bien que les trois systèmes solaires (le passé, l'actuel et celui qui est à venir) soient différenciés dans le temps et l'espace pour la conscience de l'homme, du point de vue du Logos ils représentent plus exactement le supérieur, l'intermédiaire et le plus bas. et les trois ne forment qu'une expression. Le système passé donc est considéré ésotériquement comme le troisième, étant le plus bas et se rapportant à la matière dense négative. Il apparaît que le système solaire passé a donc une relation étroite avec le règne animal, le troisième, que l'homme est supposé avoir transcendé.

Les sept centres qui concernent l'homme existent en deux groupes : les quatre inférieurs qui sont reliés aux quatre Rayons d'Attribut, les quatre rayons mineurs, et sont donc en rapport étroit avec le quaternaire microcosmique et macrocosmique, et les trois supérieurs qui sont les transmetteurs des trois rayons d'aspect.

Ces centres d'énergie sont les transmetteurs d'énergie issue de sources nombreuses et variées, que l'on pourrait énumérer brièvement comme suit : a. Des sept Rayons, via les sept sous-rayons de tout rayon monadique spécifique. b. Des trois aspects du Logos planétaire tel qu'il se manifeste par un schéma. c. De ce qu'on appelle "les divisions septuples du Cœur Logoïque" ou le soleil dans sa nature essentielle septuple, qui existe ésotériquement à l'arrière de la forme physique solaire extérieure. d. Des sept Rishis de la Grande Ourse ; ceci se déverse via la Monade et se transmet vers le bas, fusionnant sur les niveaux supérieurs du plan mental avec sept courants d'énergie venus des Pléïades qui représentent la force psychique se révélant par l'Ange solaire. Tous ces courants variés d'énergie passent à travers certains groupes ou centres, devenant plus actifs et circulant plus librement à mesure que l'évolution se poursuit. En ce qui concerne l'homme à présent, toute cette énergie converge dans le corps physique et cherche à lui apporter de l'énergie et à diriger son action via les sept centres éthériques. Ces centres reçoivent la force de manière triple : a. Force de l'Homme Céleste et donc des sept Rishis de la Grande Ourse via la Monade. b. Force des Pléïades, via l'Ange solaire ou Ego. c. Force des plans, des Raja Dévas d'un plan, ou énergie fohatique, via les spirilles de l'atome permanent.

C'est ce fait qui explique la croissance et le développement progressifs de l'homme. Tout d'abord c'est la force de la substance du plan qui le dirige, le faisant s'identifier avec la substance plus grossière et se considérer un homme, un membre du quatrième Règne et donc se convaincre qu'il est le Non-Soi. Plus tard, à mesure que la force de l'Ego se déverse en lui, son évolution psychique se poursuit (j'emploie ici le mot "psychique" dans sa plus haute acception) et il commence à se considérer comme l'Ego, le Penseur, Celui qui utilise la forme. Finalement, il commence à répondre à l'énergie de la monade et à savoir qu'il n'est ni homme ni ange, mais une essence divine ou Esprit. Ces trois types d'énergie se révèlent pendant la manifestation comme Esprit, Ame et Corps, et par eux les trois aspects de la Divinité se rencontrent et convergent chez l'homme ; ils demeurent latents dans chaque atome.

L'énergie septuple des plans, et donc de la substance, trouve sa consommation quand les quatre centres inférieurs sont pleinement actifs. L'énergie septuple de la psyché, l'aspect conscience, se manifeste quand les trois centres supérieurs des trois mondes vibrent avec exactitude. L'activité septuple de l'Esprit est ressentie lorsque chacun de ces sept centres est non seulement pleinement actif mais tourne "comme des roues tournant sur elles-mêmes", quand ces centres sont quadri-dimensionnels et pas seulement vivant individuellement, mais tous reliés avec le centre septuple de la tête. On voit alors l'homme pour ce qu'il est vraiment – un réseau de feu avec des points focaux flamboyants, transmettant et faisant circuler l'énergie de feu. Non seulement ces centres reçoivent l'énergie par le sommet de la tête ou, pour être plus exact, par un point situé légèrement au-dessus du sommet de la tête, mais la font aussi ressortir par le centre de la tête, cette énergie sortante étant de couleur différente, plus brillante et vibrant plus rapidement que celle qui est reçue. Le corps éthérique est formé d'un aspect négatif du feu et reçoit le feu positif. A mesure que les différents types de feu se mélangent, se fondent et circulent, ils se renforcent et produisent des effets déterminés dans les feux du système microcosmique. 

Le centre à la base de l'épine dorsale (le plus bas auquel l'homme ait affaire consciemment) est d'un intérêt spécial, vu qu'il est le centre d'origine de trois longs courants d'énergie qui circulent de haut en bas de la colonne vertébrale. Ce triple courant de force a des correspondances très intéressantes qui peuvent être découvertes par l'étudiant intuitif. On peut donner ici quelques indications. Ce canal d'énergie triple possède trois points d'intérêt suprême, qui (en termes compréhensibles pour l'intéressé) peuvent être considérés

1. Le centre de base au point extrême le plus bas de la colonne vertébrale.

2. Le centre alta-major au sommet de l'épine dorsale.

3. Le centre suprême de la tête.

C'est donc une image miniature de toute l'évolution de l'esprit et de la matière car :

1. Le centre le plus bas correspond à la personnalité,

2. Le centre médian, à l'Ego ou Penseur,

3. Le centre suprême de la tête, à la Monade.

Dans l'évolution des feux de la colonne vertébrale, nous avons une correspondance avec le sutratma et ses trois points d'intérêt, l'œuf aurique monadique, son point d'émission, l'œuf aurique égoïque, point médian et le corps ou forme grossière, son point le plus bas.

Une autre indication intéressante gît dans le fait qu'il existe entre les centres vertébraux certains vides (si je peux m'exprimer ainsi) qui (au cours de l'évolution) doivent être comblés par l'action énergique de la vibration rapidement croissante de l'unité de force. Entre la triple énergie de la colonne vertébrale et le centre alta-major, il existe un hiatus, exactement comme il existe un intervalle à franchir entre l'homme inférieur triple et le corps égoïque, ou entre l'unité mentale sur le quatrième sous-plan du plan mental et l'Ange solaire sur le troisième sous-plan, bien qu'on nous dise que la triade atomique permanente soit contenue dans la périphérie causale, néanmoins, du point de vue de la conscience, il existe un intervalle à franchir. De plus, entre le centre alta-major et le centre suprême de la tête, il y a un autre gouffre – correspondant au gouffre situé entre le plan de l'Ego et le point le plus bas de la Triade, l'atome permanent manasique. Quand un homme a construit l'antahkarana (ce qu'il fait dans les derniers stades de son évolution dans les trois mondes), ce gouffre est franchi, et la Monade et l'Ego sont étroitement liés. Quand l'homme est polarisé dans son corps mental, il commence à construire l'antahkarana. Quand le centre entre les omoplates, qu'on a cité plus tôt dans ce Traité comme étant le centre manasique, vibre avec force, le centre alta-major et le centre de la tête peuvent alors être unis via le centre de la gorge.

L'homme, lorsqu'il atteint ce stade, est un créateur en matière mentale d'un calibre différent de l'homme ordinaire qui travaille inconsciemment. Il construit à l'unisson du plan, et le Manasaputra divin, le Fils du Mental, détourne son attention de l'état de Fils de Pouvoir dans les trois mondes et centre son attention dans la Triade Spirituelle, récapitulant ainsi, sur une courbe plus élevée de la spirale, le travail qu'il avait fait antérieurement en tant qu'homme. Ceci devient possible quand la croissance du triangle dont nous venons de parler (base de l'épine dorsale, centre alta-major et gorge, s'unifiant dans la tête) est doublée parallèlement par une autre triplicité, le plexus solaire, le cœur et le troisième œil ; l'énergie se fusionnant dans ces derniers centres s'unifie également dans le même centre de la tête. Le troisième œil est un centre d'énergie construit par l'homme ; c'est une correspondance du corps causal, centre d'énergie construit par la Monade. Le centre alta-major est, de même, construit par d'autres courants de force et correspond de manière intéressante à la forme triple construite par l'égo dans les trois mondes.

Quand ce double travail s'est poursuivi jusqu'à un certain point de l'évolution, une autre triplicité s'éveille dans la tête même ; c'est le résultat de ces courants doubles d'énergie triple. Ce triangle transmet l'énergie de feu via la glande pinéale, le corps pituitaire et le centre alta-major jusqu'au centre de la tête. De cette manière ces trois triangles fournissent neuf courants d'énergie qui convergent et pénètrent dans le lotus le plus élevé de la tête. La correspondance avec certaines forces macrocosmiques apparaîtra ici à tout étudiant perspicace.

Nous avons vu l'étroit rapport entre les différents centres et les effets progressivement manifestés que l'on doit noter à mesure qu'ils se relient les uns aux autres et produisent finalement un système circulatoire synthétique, utilisé par l'énergie égoïque en conjonction avec l'énergie de l'homme inférieur, formant une sorte de canal par lequel l'énergie égoïque peut faire sentir son influence. Du point de vue macrocosmique, il est peu de chose que l'on puisse dire qui soit intelligible à l'homme dans l'état actuel de son évolution. On pourrait néanmoins énoncer quelques brèves affirmations qui (si elles font l'objet de réflexions et de corrélations) peuvent jeter quelque lumière sur l'évolution planétaire et sur la relation des Logoï planétaires avec le Logos solaire.

Un Logos solaire utilise comme centres d'énergie les schémas planétaires, dont chacun incarne un type particulier d'énergie, et dont chacun vibre donc selon la clé de l'Ange solaire logoïque dont l'Ange solaire humain est une pâle réflexion. Il est intéressant de noter ici que, de même que l'Ange solaire humain est une unité se manifestant par trois rangées de pétales, la correspondance logoïque est encore plus intéressante, car cette grande Entité cosmique se manifeste sur le plan mental cosmique comme une flamme triple parcourant sept rangées de pétales ; c'est l'énergie de ces sept cercles d'énergie qui palpite par le moyen de l'un ou l'autre schéma. Tout est caché dans le mystère de CELUI DONT RIEN NE PEUT ETRE DIT et il n'est pas possible à l'homme de le résoudre – la vérité étant obscure même pour le Dhyan Chohan le plus élevé de notre système.

Les centres d'énergie du Logos solaire sont eux-mêmes en forme d'immenses lotus 313 ou roues, au centre desquels gît cachée la Vie centrale cosmique que nous appelons Logos planétaire. Il est le lieu de rencontre de deux types de force, spirituelle ou logoïque, qui L'atteint (via le Lotus logoïque, sur les plans mentaux cosmiques) à partir des sept Rishis de la Grande Ourse sur Leur propre plan, et deuxièmement, de force bouddhique, qui est transmise via les Sept Sœurs ou Pléïades. à partir d'une constellation appelée le Dragon dans certains livres et d'où est venue l'expression "Dragon de Sagesse".

313 Voir Section VIII de la Doctrine Secrète. Volume I. Le Lotus est le symbole du Macrocosme et du Microcosme. a. Les graines du Lotus contiennent en miniature la plante parfaite. b. Il est le produit du feu et de la matière. c. Il a ses racines dans la boue, il pousse dans l'eau, il est nourri par la chaleur du soleil, il fleurit dans l'air.

MACROCOSME

La boue    Le système solaire physique objectif.

L'eau    La nature émotionnelle ou astrale.

La Fleur sur l'eau  Maturité de la spiritualité.

Méthode    Feu cosmique ou intelligence.

MICROCOSME

La boue    Le corps physique.

L'eau    La nature émotionnelle ou astrale.

La Fleur sur l'eau  Maturité du bouddhique ou spirituel.

Méthode    Le Feu du mental.

"La signification de la tradition, selon laquelle Brahma est né du Lotus, ou dans le Lotus, est la même. Le Lotus symbolise un système mondial, et Brahma l'habite représentant l'action ; il est donc appelé le Kamal-asana, celui qui siège dans le Lotus. De plus, on dit que le Lotus naît du nombre de Vishnu, car le nombril de Vishnu ou connaissance globale est le désir nécessaire, dont la forme primitive, faisant partie du texte Védique est : qu'il me soit permis de naître (en tant que progéniture innombrable). D'un tel désir central et essentiel, la volonté de vivre, surgit tout le devenir. apparaissent toutes les opérations, tous les tourbillons du changement et de la manifestation qui ont la vie. C'est ce devenir qu'habite Brahma et c'est de lui et par lui, c'est-à-dire, par l'activité incessante, qu'apparaît et se manifeste le monde organisé, le trib huvanam, le monde triple. C'est parce qu'il est le premier manifesté que Brahma est appelé le premier des Dieux ; dans l'action est la manifestation et il est l'acteur : parce qu'il est l'acteur, il est quelque fois aussi appelé le conservateur ou protecteur du monde ; car celui qui réalise une chose désire aussi son entretien et sa conservation ; de plus en accomplissant cette chose il fournit la base et l'occasion de l'opération la conservation qui, strictement appartient évidemment à Vishnu". – Pranava-Vadil. pp. 84, 311.

Un troisième type d'énergie s'ajoute et peut donc être décelé dans ces centres, le type manasique d'énergie. Il atteint les centres logoïques via l'étoile Sirius et est transmis par cette constellation qui (ainsi que je l'ai indiqué plus haut) doit demeurer obscure pour le moment. Ces trois grands courants d'énergie forment la manifestation totale d'un centre logoïque. C'est ce que nous connaissons sous le nom de schéma planétaire.

A l'intérieur du schéma planétaire, ces courants d'énergie agissent principalement de la manière suivante : a. Energie Spirituelle  trois plans supérieurs   les Monades b. Force Bouddhique  quatrième plan    les Anges solaires c. Force Manasique  deux plans inférieurs   les quatre règnes de la nature

L'énergie physique, survivance d'un précédent système solaire, se manifeste par la forme physique dense et la matière qui est animée pendant le cycle involutif. Elle n'est pas considérée comme un principe ; on y voit la base de maya ou illusion.

 Les divers schémas planétaires ne sont pas semblables et diffèrent quant :

a. Au type d'énergie,

b. Au point d'évolution,

c. A la position dans le plan général,

d. Aux possibilités karmiques,

e. Au taux de vibration.

La principale distinction réside dans le fait, ainsi que nous l'avons souvent répété, que trois d'entre eux forment les trois centres éthériques supérieurs d'énergie du Logos et quatre d'entre eux constituent les centres inférieurs.

Saturne nous intéresse ici, car le Logos de Saturne occupe, dans le corps logoïque, une position similaire à celle qu'occupe le centre de la gorge dans le microcosme. Trois centres, vers la fin de la manifestation, vont s'aligner de la même manière que le centre à la base de l'épine dorsale, le centre de la gorge et le centre alta-major. Il faut signaler ici qu'il y a trois schémas planétaires ayant une place analogue à celle de la glande pinéale, du corps pituitaire et du centre alta-major, mais ce ne sont pas des schémas dont on dit qu'ils soient des centres, ou que nous les connaissions comme informés par des Logoï planétaires. Certains planétoïdes trouvent ici leur place, ainsi qu'un schéma qui n'est plus en activité, mais à l'état de repos. Ce dernier schéma est la correspondance dans le corps logoïque du troisième œil atrophié dans le quatrième règne de la nature. Quand l'homme aura développé sa vision éthérique et donc étendu son champ de vision, il prendra conscience de ces faits, car il verra beaucoup de schémas planétaires qui n'existent qu'en matière éthérique se révéleront à son regard étonné et il s'apercevra que (ainsi que dans le corps microcosmique) il y a sept (ou dix) centres principaux, mais un grand nombre d'autres centres destinés à fournir l'énergie à divers organes. De même donc, le corps macrocosmique possède des myriades de points focaux d'énergie ou points nourriciers, qui ont leur place, leur fonction et leurs effets ressentis. Ces centres, sans globe physique dense, constituent ce que l'on a parfois appelé "la ronde intérieure" et transmettent leur force par ces grands centres dont on a dit, dans les livres occultes, qu'ils avaient un rapport avec la ronde intérieure.

Chacun de ces schémas planétaires apparaît comme un lotus à sept pétales majeurs chaque chaîne formant un pétale, mais il possède aussi des pétales subsidiaires d'une couleur secondaire, selon la nature et le karma de l'Entité en cause. C'est dans l'énumération de ces lotus solaires que les étudiants de l'occultisme font fausse route. C'est, par exemple, correct de dire que le schéma planétaire correspondant à la base microcosmique de la colonne vertébrale est un lotus quadruple et a donc quatre pétales. Il y a quatre pétales dominants d'une couleur particulière, mais il y en a trois d'une couleur secondaire et neuf d'une nature tertiaire (l'indication donnée ici pourra révéler à l'étudiant intuitif le nom de la planète et la nature de son évolution). 

Chacun de ces lotus solaires, ou schémas planétaires, se déploie en trois stades d'activité ; dans chaque stade, l'un des trois types d'énergie domine. A mesure que ce déploiement s'effectue, l'activité vibratoire augmente et l'apparence de l'activité manifestée change.

a. Pendant longtemps, le mouvement du lotus ou roue n'est autre qu'une lente révolution.

b. Plus tard, pendant une période encore plus grande, chaque pétale tourne à l'intérieur du plus grand tout et selon un angle différent de celui de la révolution de l'ensemble.

c. Finalement ces deux activités s'accroissent par l'apparition d'une forme d'énergie qui, issue du centre, palpite si puissamment qu'elle produit ce qui semble être des courants d'énergie allant d'avant en arrière, du centre à la périphérie.

d. Quand ces trois énergies travaillent à l'unisson, l'effet est absolument merveilleux, impossible à suivre de l'œil, impossible à concevoir par le mental humain et la plume ne peut l'exprimer par des mots.

C'est ce stade, macrocosmique et microcosmique, qui constitue les différents degrés d'alignement, car l'étudiant ne doit jamais oublier que tout ce qui se manifeste se présente comme une sphère et que l'alignement consiste en vérité en une communication sans entraves entre le cœur de la sphère et la périphérie ou limite d'influence de la volonté dynamique et du centre.

A l'intérieur de chaque schéma planétaire se trouvent sept chaînes qui sont sept centres planétaires, et à nouveau, à l'intérieur de la chaîne se trouvent sept globes qui sont les centres de la chaîne ; mais les étudiants feraient bien de ne pas étudier les globes du point de vue des centres avant d'avoir une meilleure connaissance du mystère sous-jacent à la substance physique dense, car ils seraient induits en erreur. Plus on cherche à prolonger la correspondance vers le bas, plus il y a de risques d'erreur. La correspondance doit résider dans la qualité et le principe exprimé, mais pas dans la forme.