Les Pétales et les Centres Ethériques

 

Il reste maintenant à montrer l'étroite relation existant entre le déploiement des pétales du lotus égoïque et les centres éthériques de l'homme. C'est par les centres que passe le flot de l'énergie psychique. Les étudiants doivent garder soigneusement à l'esprit les deux faits suivants :

Premièrement, que le corps éthérique est vitalisé, comme nous le savons, par le prana. Que l'énergie pranique stimule l'activité animale et le développement du plan physique. Son effet s'exerce principalement sur les atomes du corps physique et a une action triple sur la substance du corps physique :
a.
Le prana maintient la santé animale du corps.
b.
Il construit et apporte dans le corps physique, par ses courants de force et d'énergie, ce qui est nécessaire pour remplacer l'usure journalière.
c.
C'est le moyen par lequel l'homme entre en contact physique avec son frère. Le magnétisme physique est pour une large part, sinon totalement, dépendant du prana.

Les centres éthériques sont des tourbillons de force formés de matière éthérique par l'impulsion astrale, transmise par les centres astrals. Ces centres astrals à leur tour sont les transmetteurs d'énergie encore plus élevée et donc il est techniquement exact de dire que les centres éthériques sont la source de l'énergie psychique de l'homme et affectés par l'ouverture des pétales.
Chaque pétale est à son tour un certain type de centre de force et l'énergie qui en émane affecte les centres éthériques et produit exactement le type d'énergie psychique désiré.

L'énergie venant de l'Ego est peu ressentie dans les premiers stades de développement. L'homme suit le chemin prévu pour lui par instinct racial et animal et peut en toute sécurité se confier à la stimulation émanant des centres de son groupe, à la force dynamique ordinaire inhérente à la forme et aux premières vagues de vie. C'est seulement lorsqu'il a atteint un stade relativement avancé (par comparaison avec le stade de l'homme animal) que la force égoïque ou psychique se déverse dans ses centres de manière à produire des résultats dans la conscience – résultats que plus tard il percevra profondément dans son cerveau physique. Je ne parle pas ici du psychisme animal ordinaire dont font preuve les animaux supérieurs et que l'on observe chez certains dans les races post-Lémuriennes. Ce type de conscience est inhérent à l'atome et forme partie intégrante de "l'âme du monde". Il est inconscient, non-maîtrisé et n'a pas sa place dans ce traité. Je parle du psychisme conscient dont fait preuve l'humanité avancée, les disciples et les initiés de tout degré. Cette dernière sorte de psychisme est le résultat de l'énergie égoïque se déversant dans les centres éthériques (principalement dans cinq d'entre eux) d'une manière telle que la conscience du cerveau physique le perçoive, et perçoive aussi :
a.
Son dessein,
b.
Sa technique,
c.
Les effets produits sur l'homme inférieur et sur les autres,
d.
L'aptitude de l'homme à l'employer ou non, selon son désir. Il est sous sa domination.

Les centres dont l'étudiant doit se préoccuper sont, comme nous le savons, au nombre de quatre :
a.
La tête,
b.
Le cœur,
c.
La gorge,
d.
La base de l'épine dorsale.

Ce sont les seuls à être considérés. Le travail de l'étudiant consiste à transférer la force ou énergie des deux centres inférieurs – celui de l'épine dorsale et celui du plexus solaire – dans les trois centres supérieurs. On admet qu'il a déjà transféré, ou est en vue de le faire, l'énergie des organes de génération dans le centre de désir, le plexus solaire, dans le but ultime de le guider encore plus haut vers le centre de la gorge. Le centre splénique étant le véhicule du prana est spécialement développé selon la loi d'évolution ; son énergie n'est pas transférée à un autre centre, mais diffusée consciemment.
Quand sa correspondance dans le centre de la tête s'éveillera, il deviendra l'organe de la guérison occulte ; par l'intermédiaire de ce centre, le guérisseur absorbe (par un acte de volonté) du prana et de la vitalité prélevée sur les éthers et puis l'expire de nouveau sur la personne à guérir dans un acte de compassion et de guérison.

En ce qui concerne les centres éthériques, notons-le fait que le centre majeur de la tête est double dans sa structure, comportant un lotus de quatre-vingt-seize pétales entre les sourcils, un lotus à douze pétales sur le dessus de la tête, comprenant quatre-vingt-seize pétales dans un tourbillon subsidiaire. La signification de ces chiffres est profonde. Dans tous les cas, on rencontre le chiffre douze, indiquant une relation précise avec les lotus psychiques de base sur les niveaux égoïques. Douze multiplié par huit représente les douze pétales dans chaque cas, tandis que le chiffre huit détient l'idée de dualité : 
a.
Les quatre du quaternaire,
b.
Les quatre de l'œuf aurique (les trois aspects et le cercle infranchissable).
Nous devons noter aussi que l'idée de douze en relation avec les centres se trouve dans trois d'entre eux :
a.
Le centre supérieur de la tête,
b.
Le centre secondaire de la tête,
c.
Le centre du cœur.

Si l'étudiant approfondit cette condition et relie l'idée des trois rangées de pétales dans le lotus à douze pétales, il peut trouver l'illumination. Il n'est pas possible d'en dire plus à ce stade.

C'est seulement quand les centres éthériques – les deux centres de la tête et le centre du cœur – sont pleinement actifs avec leurs douze pétales complètement ouverts, que le cercle central de pétales du lotus égoïque (le quatrième ou cercle intérieur) se déploie. La signification des quatre cercles du lotus égoïque et des huit cercles de douze pétales chacun des lotus éthériques du plan mental est de grande importance.

Les centres qui concernent l'homme actuellement sont nécessairement au nombre de cinq à cause des faits suivants qui doivent être étudiés si l'homme désire éveiller ses centres selon le plan, et s'il souhaite suivre en toute sécurité la ligne du véritable développement psychique :

Le fait que l'énergie part du cinquième plan, le plan mental, en ce qui concerne l'homme,

Le fait que c'est par le moyen du cinquième principe que l'homme peut travailler consciemment à son épanouissement,

Le fait que pour l'homme le sentier de l'évolution est quintuple, et couvre les cinq plans du développement humain ; il est divisé en cinq phases en ce qui concerne l'Ego,

Le fait que bien que notre système solaire soit le deuxième du point de vue des cycles égoïques du Logos, ou Son second cycle majeur, c'est néanmoins le cinquième vu sous un autre angle, celui des cycles mineurs.
Il correspond à la cinquième période de l'évolution humaine, celle où l'homme foule le Sentier. Actuellement le Logos foule le Sentier cosmique.

Le fait que la cinquième spirille est en voie de s'éveiller. Ceci doit être effectué avant que l'influence réciproque de l'énergie entre le lotus égoïque et les centres éthériques soit assez puissante pour éveiller le cerveau physique de l'homme, et lui permettre de percevoir les courants intérieurs.
Généralement ceci a lieu quand le cinquième pétale est organisé.

Toute cette question peut aussi être envisagée d'une manière plus large, du point de vue des cinq Kumaras. Il faut se souvenir que l'agrégat des centres éthériques d'un groupe particulier d'hommes, forme des centres de force ou de minuscules "unités d'énergie" dans les plus grands pétales de leur centre de groupe. Ces derniers forment eux-mêmes les pétales d'un centre planétaire particulier et l'agrégat de ces pétales forme ces centres d'énergie plus importants que nous nommons "centres planétaires". Ceux-ci à leur tour forment les centres de force du Logos.

Cependant, le mystère relatif à ceci est si profond, qu'à moins de se garder soigneusement d'un concept trop mathématique et trop matériel, l'étudiant s'égarera. Les centres éthériques de l'homme ne sont pas sur le même plan que les centres éthériques d'un Logos planétaire. Ses centres se trouvent sur le plan du quatrième éther cosmique, le plan bouddhique systémique ; c'est seulement lorsque l'homme a pris l'initiation finale que son énergie est incorporée dans le centre planétaire sur son propre plan. Les centres éthériques du Logos planétaire sont des transmetteurs et transmutateurs de force et ils ont avec Lui la même relation que les centres physiques avec l'être humain. Tous les centres physiques denses, tels que la bouche, par exemple, sont des transmetteurs d'un certain type d'énergie qui a sa source dans le cerveau humain ou volonté humaine.

La compréhension de la force, de la transmission de la force, des effets de la force libérée sur les plans supérieurs, est le secret de la connaissance occulte.
La force ou énergie se déverse à partir de l'Ego. Elle agit, par l'intermédiaire des centres éthériques et produit des résultats sur les trois plans, différents selon l'âge de l'âme. Jusqu'ici, l'alignement n'étant pas réalisé, cette force égoïque n'atteint pas le cerveau physique aussi pleinement qu'elle le fera plus tard, mais elle atteint les centres astrals ; c'est fréquemment la cause de ce manque de maîtrise des émotions que l'on observe partout. La substance astrale est encore insuffisamment organisée ; lorsqu'elle est stimulée par l'énergie égoïque, elle s'agite violemment. Deux courants de force jouent sur la substance astrale : premièrement, la force égoïque, et deuxièmement, cette vibration établie au cours d'âges innombrables sur le plan physique, qui est latente dans la substance même et résulte d'un système solaire antérieur. C'est ce qui produit l'action et la réaction violentes que l'on voit dans toute vie.

Il n'est pas possible de donner plus de renseignements sur le déploiement des pétales et sur leur relation avec les centres éthériques. Trois indications de portée pratique concernant cette prodigieuse question peuvent néanmoins être communiquées qui, si on les médite dûment, apporteront peut-être l'illumination à ceux qui sont prêts.

La première est que les centres éthériques deviennent actifs dans les quatre dimensions (ou deviennent des roues tournant sur elles-mêmes) quand l'aspirant a satisfait à certains détails.

Il doit travailler au déploiement des cinquième et sixième pétales, les deux derniers pétales du deuxième cercle, et doit s'efforcer de mettre en œuvre deux choses en ce qui concerne sa nature inférieure triple :
a.
Il doit aligner ses trois corps de façon à former un canal direct entre l'Ego et le cerveau physique.
b.
Il doit s'efforcer d'obtenir une stabilisation du corps astral et du mental et doit avoir pour but l'équilibre émotionnel qui est produit par "un équilibre conscient des forces".

Il doit étudier les lois de la transmutation et cette divine alchimie, ce qui lui permettra de savoir comment transmuer la force inférieure en supérieure, comment transférer sa conscience à des véhicules plus élevés, et comment manipuler les courants d'énergie afin de transformer sa propre nature. Il deviendra alors un canal pour la lumière de l'Ego et pour l'illumination de buddhi qui sauvera la race ; il fournira quelque lumière à ceux qui trébuchent dans les lieux obscurs. Il devra manifester les lois de la radioactivité dans sa propre vie du plan physique. Sa vie doit commencer à rayonner et à avoir un effet magnétique sur les autres. Par cela je veux dire qu'il commencera à influencer ce qui est emprisonné chez les autres, car il atteindra – par ses puissantes vibrations – le centre caché au sein de chacun. Je ne parle pas de cet effet physique ou magnétique que beaucoup d'âmes absolument non-évoluées ont sur les autres. Je fais allusion à cette radiation spirituelle à laquelle seuls répondent ceux qui la perçoivent et s'éveillent au centre spirituel du cœur. A ce stade, on dit que l'homme peut parler de "cœur à cœur" au sens occulte. Il devient le stimulateur du centre du cœur de son frère et celui qui suscite chez les hommes une activité tournée vers les autres.

La seconde indication c'est qu'à mesure que l'aspirant devient radioactif, à mesure que l'énergie du Dieu intérieur se manifeste dans la personnalité intérieure, les "radiations de chaleur" deviennent si puissantes, qu'elles produisent des résultats très nets dans la personnalité et dans l'environnement. On pourrait énumérer ainsi certains de ces résultats :

Le réseau éthérique, séparant la conscience intérieure physique du cerveau du plan astral, commence à subir un long processus de destruction et les premières "déchirures" du réseau apparaissent. C'est à travers celles-ci que l'étudiant prend conscience des plans inférieurs, devient conscient dans son cerveau physique des événements intérieurs et qu'il peut (s'il est disciple) entrer en contact avec son Ego et (via cet Ego) avec son Gourou 268. Ceci indique un développement très important.

268 Un Gourou est un instructeur spirituel.

Le centre supérieur de la tête accroît son activité et devient apte à recevoir des éclairs d'illumination des plans supérieurs. Ceci arrive seulement de temps à autres au début, mais de plus en plus souvent au fil des années et les "déchirures" deviennent plus nombreuses.

Les différents triangles sont vivifiés et poursuivent une activité accrue selon la progression géométrique prévue, tandis que le centre entre les omoplates, point de convergence de certains feux, devient actif. Ceci marque un stade déterminé du processus de transfert des feux dans les centres supérieurs. En gros, cette période de transfert de la chaleur ou de l'énergie des centres intérieurs vers les centres supérieurs peut être divisée en deux parties : premièrement, celle pendant laquelle les centres de la partie inférieure du corps (en dessous du diaphragme) sont transférés aux centres situés dans la partie supérieure du torse. Ces centres du torse sont au nombre de trois, le cœur, la gorge et le centre entre les omoplates. Il faut noter ici que le centre de la gorge est situé dans la partie intérieure de la gorge et appartient en vérité au torse et pas à la tête. Il faut aussi dire ici que le centre situé entre les omoplates n'est pas un centre "sacré", mais qu'il est de nature temporaire et créé par l'aspirant lui-même pendant le processus de transfert.

Le second stade est celui où l'énergie des six centres inférieurs :
a. La gorge,
b. Le cœur,
c. Le plexus solaire,
d. La rate,
e. Les organes de génération,
f. La base de la colonne vertébrale, sont transférés – dans l'ordre prévu selon le rayon et sous-rayon de l'homme – à leurs correspondances dans le centre de la tête. Ces sept centres de la tête sont le reflet dans le microcosme de ces "demeures préparées dans les Cieux" qui reçoivent l'énergie septuple de la monade. Ce sont les chambres préparées par l'énergie inférieure qui doivent recevoir "l'énergie de l'âme ou énergie psychique supérieure".

La dernière indication qu'il soit possible de donner peut se résumer en ces mots : à mesure que l'aspirant progresse 269, non seulement il équilibre les paires d'opposés, mais le secret du coeur de son frère lui est révélé. Il devient une force reconnue du monde et il est admis que l'on peut compter sur lui pour servir. Les hommes se tournent vers lui en quête d'aide et assistance dans la ligne reconnue de ses compétences et il commence à faire résonner sa note afin d'être entendu non seulement dans les rangs des hommes mais aussi dans ceux des dévas. Il accomplit ceci, à ce stade, par la plume en littérature, par la parole dans des conférences et l'enseignement, par la musique, la peinture, l'art. Il atteint le cœur des hommes d'une manière ou d'une autre et devient un aide et serviteur de sa race.

A ce point de notre étude, on pourrait énumérer deux autres caractéristiques.
L'aspirant apprécie avec justesse la valeur occulte de l'argent dans le service. Il ne recherche rien pour lui-même excepté ce qui peut l'équiper en vue du travail à faire ; il envisage l'argent, et ce que l'argent peut procurer, comme devant être utilisé pour les autres et comme moyen de mener à leur terme les plans du Maître, dans la mesure où il sent ceux-ci. On apprécie mal la signification occulte de l'argent, et cependant l'un des plus grands critères quant à la position d'un homme sur le sentier de probation est son attitude en ce qui concerne l'argent, et sa manière de manipuler ce que tous les hommes recherchent pour satisfaire leurs désirs. Seul celui qui ne désire rien pour lui-même peut recevoir un don généreux, être un dispensateur des richesses de l'univers. Dans d'autres cas, lorsque les richesses s'accumulent, elles n'apportent que tristesse, détresse et mécontentement.

A ce stade, la vie de l'aspirant devient aussi un "instrument de destruction" dans le sens occulte du terme. Où qu'il aille, s'écoule à travers lui la force des plans supérieurs et de son Dieu intérieur, produisant parfois des résultats étranges sur son environnement. Elle agit en stimulant à la fois le bon et le mauvais. Les Pitris lunaires qui forment le corps de ses frères et son propre corps sont également stimulés, leur activité est accrue et leur pouvoir renforcé.
Ce fait est utilisé par Ceux Qui travaillent du côté intérieur pour obtenir certains résultats. C'est aussi ce qui, très souvent, cause la chute temporaire de certaines âmes avancées. Elles ne peuvent pas supporter la force qui se déverse en eux, ou sur eux, et par une stimulation excessive et temporaire de leurs centres et de leurs véhicules, ils s'égarent. Ceci survient dans des groupes aussi bien que chez des individus. Mais inversement, si les Seigneurs lunaires du soi inférieur ont été auparavant subjugués et maîtrisés, alors l'effet de la prise de contact avec cette force et cette énergie est de stimuler la réponse de la conscience du cerveau physique et des centres au contact égoïque. Alors, la force qui autrement serait destructrice devient un facteur de stimulation favorable et bon, qui peut être utilisé par Ceux qui savent, pour conduire l'homme vers de nouvelles illuminations.

269 Aspirant,

Les pratiques qui favorisent l'union avec l'Ame sont : l'aspiration fervente, les lectures spirituelles et la complète obéissance au Maître.

Le mot que j'ai traduit par "fervente aspiration" a pour signification primordiale "feu" ; dans l'enseignement oriental cela signifie qui donne la vie et la lumière et en même temps le feu qui purifie. Nous avons donc, comme première pratique, comme premier moyen de progrès spirituel, cette qualité de feu de la volonté qui enflamme et illumine et en même temps la pratique régulière de la purification, la consumation de toutes les impuretés connues."

"Leur but est d'amener la vision de l'âme et de faire disparaître les entraves."
"Les Règles sont celles-ci : pureté, sérénité, aspiration fervente, lectures spirituelles et obéissance parfaite au Maître."
"La perfection des pouvoirs du vêtement corporel vient en effaçant les
impuretés et par l'aspiration fervente". Yoga Sutras de Patanjali. Livre II, 1, 2, 32, 43 (Edition C. Johnston).


Tous ces stades doivent se poursuivre sur les trois plans intérieurs et dans les trois corps ; ceci s'effectue selon le Rayon ou sous-rayon particulier. De cette façon, le travail du disciple avance et sa mise à l'épreuve et son entraînement se poursuivent jusqu'à ce que les deux cercles de pétales soient ouverts et que le troisième soit organisé. Il est donc ainsi amené, par la juste direction de l'énergie et la sage manipulation des courants de force, au Portail d'Initiation ; il est admis à sortir de la Salle d'Enseignement 270 et à entrer dans la Grande Salle de Sagesse – cette Salle où il prend conscience progressivement de forces et de pouvoirs latents, dans son Ego et dans son groupe égoïque. C'est la Salle où il obtient le droit d'utiliser la force du groupe égoïque, car on peut maintenant se fier à lui pour ne l'utiliser qu'au service de l'humanité. Après la quatrième Initiation, on peut lui faire confiance et le faire participer, dans une certaine mesure, à l'énergie du Logos planétaire ; on lui permet ainsi de faire avancer les plans du Logos pour l'évolution.

270 Dans La Voix du Silence. pp. 19-20 on parle des trois Salles par lesquelles doit passer l'Ame de l'homme pour progresser.

1ère Salle Salle d'ignorance enfance de l'humanité plan physique.
2ème Salle Salle d'Enseignement homme ordinaire plan astral.
3ème Salle Salle de Sagesse homme spirituel plan mental.

La plus longue période est passée dans la Salle de l'ignorance. La période plus tardive de la Salle d'Enseignement est appelée Sentier Probatoire. Dans la Salle de Sagesse l'Initié s'approche du mystère central de l'Existence.