Le Facteur du Karma

 

Toute forme-pensée est soumise à la loi de Karma par les effets qu'elle produit. A ce stade de l'histoire du système – cet immense stade de transition entre la vie physique dense et l'existence dans le corps éthérique du Logos – il n'est pas facile de distinguer entre les formes-pensées qui sont des effets et celles qui sont des causes. Il faut se souvenir que seuls les seigneurs cosmiques et les seigneurs solaires formulent des pensées. Les seigneurs lunaires et les intelligences mineures n'en formulent pas. Donc, les deux groupes mentionnés plus haut subissent la loi de karma. Ils sont les seuls à être soi-conscients, donc responsables. Lorsqu'il n'y a pas de soi-conscience, il n'y a pas de responsabilité. Il en découle que les animaux ne sont pas tenus pour responsables ; bien qu'ils souffrent sur le plan physique et dans leurs véhicules physiques, sur les plans plus subtils ils sont exempts de karma, car ils n'ont ni mémoire, ni anticipation, il leur manque la faculté de corrélation et comme l'étincelle du mental n'existe pas, ils ne sont pas soumis à la loi de rétribution, excepté dans leur corps physique. La raison de la souffrance du règne animal est cachée dans le mystère du péché des "sans-mental" 175, dans cette terrible période dont parle la Doctrine Secrète, qui produisit tant d'avortements et d'anomalies de toutes sortes. Si cette période n'avait pas existé et si ce type particulier de "déviation du dessein" n'avait pas eu lieu, nous n'aurions pas actuellement la terrible relation karmique existant entre le troisième et le quatrième règne.

175 Le péché des Sans-mental. Voir Doctrine Secrète, II, 195, 201. Ce péché se rapporte à la période de la Séparation des Sexes, au début de la troisième race-racine, la race Lémurienne. On fait allusion à ce même fait historique dans la Bible dans la Genèse VI, 2 : 4.

"Ils (les sexes) étaient déjà séparés avant que le rayon de raison divine ne vienne illuminer les sombres régions de leur mental jusque-là endormi et ils avaient péché. C'est-à-dire, qu'ils avaient fait le mal inconsciemment en produisant un effet qui n'était pas naturel."

Voir aussi Doctrine Secrète, II, 721, 728.


L'effet de la vie et de la persistance d'une forme-pensée, s'il est maléfique ou destructeur, se traduit en "mauvais karma" ; s'il est bénéfique, en "bon karma" pour le groupe dont le créateur fait partie. C'est ainsi qu'il faut entendre le fait qu'aucun karma ne s'attache à l'exécution d'une action bonne et altruiste.