II. LA NATURE DES ATOMES PERMANENTS

 

1. L'objet des atomes permanents

 

Les trois atomes permanents sont des centres de force, ces aspects de la personnalité qui recèlent les feux de la substance, ou de l'objectivité ; on ne saurait trop insister ici sur le fait qu'en examinant l'homme triple dans les trois mondes, nous traitons de la substance qui (par rapport à la manifestation logoïque) est considérée comme de la matière physique dense. Enveloppant ces trois atomes, nous avons le véhicule causal, dont les fonctions sont les suivantes :

Il sépare une unité de conscience égoïque d'une autre unité de conscience, tout en appartenant à la partie gazeuse (le cinquième sous-plan physique cosmique) du corps physique du Logos planétaire, Qui est la vie centrale de tout groupe particulier de Monades. On n'a pas prêté beaucoup d'attention à ce fait qui mérite mûre réflexion. Le corps causal recèle un potentiel spirituel dans son aptitude inhérente à répondre aux vibrations supérieures ; depuis le moment de l'individualisation jusqu'à ce qu'il soit rejeté à l'initiation, la vie intérieure développe régulièrement ce potentiel et produit certains résultats précis à l'aide des trois atomes permanents. Elle les éveille et les vivifie progressivement jusqu'à ce que, sur les trois plans, la vie centrale trouve un point de contact qui puisse engendrer la vibration nécessaire dans la matière du plan.

Les atomes permanents de chaque plan ont un rôle quadruple par rapport à la vie centrale ou égoïque :

Ils sont les distributeurs d'un certain genre de force ; Ils sont les conservateurs de la faculté ou aptitude à répondre à une certaine vibration, Ils assimilent l'expérience et transmuent cette expérience en qualité. C'est le résultat direct du travail du Rayon Egoïque agissant sur l'atome. Ils tiennent cachée la mémoire de l'unité de conscience. Lorsqu'ils atteignent leur pleine vibration, ils sont la raison d'être de la continuité de conscience de l'homme fonctionnant dans son corps causal. Il y a lieu de faire soigneusement cette distinction.

En étudiant ces matières difficiles, souvenons-nous toujours que nous traitons du corps physique dense du Logos et que :

L'unité mentale se trouve dans la matière logoïque gazeuse.

L'atome astral permanent dans la matière logoïque liquide.

L'atome physique permanent dans la substance physique dense.

Ils sont donc situés dans les trois sous-plans inférieurs du corps physique du Logos. En conséquence, quand, au cours de l'évolution et par l'initiation l'homme parvient à la connaissance de la Triade Spirituelle et transfère sa polarisation dans les atomes permanents de la Triade, il est simplement en mesure de fonctionner consciemment dans le corps éthérique de son propre Logos planétaire. Recherchez l'analogie dans le développement microcosmique et notez comment l'homme, afin de fonctionner consciemment dans son corps éthérique individuel, doit brûler et traverser ce que l'on appelle le réseau éthérique ; étudiez aussi comment les feux de l'initiation produisent quelque chose d'analogue dans le corps éthérique planétaire et finalement dans le corps éthérique cosmique. A chaque fois qu'une unité de conscience, grâce à ses propres efforts, atteint le but et traverse le "terrain ardent", une partie microscopique du réseau éthérique du corps éthérique planétaire est consumée par le feu. La libération de force, relativement peu importante, d'une des cellules de Son corps, correspond à un gain certain pour cette grande Entité qu'est le Logos planétaire. Lorsque toutes les unités ou cellules de Son corps seront parvenues au but, Lui aussi sera libéré de la manifestation dense et mourra physiquement. A ce stade succède la période relativement brève d'existence éthérique (couvrant l'obscuration planétaire) suivie de Sa complète libération de l'incarnation.

En envisageant ce processus du point de vue du Logos, l'aspect Brahma disparaît, c'est-à-dire que la vie se retire de l'atome physique permanent ; il reste alors les stades futurs des niveaux cosmiques, qui ne nous concernent pas.
Ces derniers couvrent l'abstraction de la vie logoïque des deux autres aspects.
Dans un système solaire, qui est l'incarnation physique du Logos, l'aspect Brahma semble être le plus important, car il est le moyen d'expression ; cependant c'est l'aspect subjectif, ou vie de désir du Logos, qui est fondamentalement important. Cet aspect concerne Ses efforts sur les niveaux élevés, et sur des plans cosmiques qui sont au-delà du champ de conscience du Chohan le plus élevé.

Il pourrait être intéressant de signaler ici que le Rayon Egoïque de l'unité humaine 163 faisant l'objet de notre étude se manifeste par rapport à chaque rayon, exactement comme la manifestation logoïque. Chacun des sept Rayons, envisagé par rapport au corps causal de l'homme, apparaît sous forme d'unité sur le premier sous-plan, il est triple sur le deuxième et septuple sur le troisième, y constituant les quarante-neuf groupes qui sont en relation très étroite avec l'évolution de l'homme. Selon l'angle sous lequel on aborde cette question, le nombre des groupes peut être accru ou diminué mais l'énumération ci-dessus suffit pour l'étude des aspects du mental. Au cours de ses nombreuses vies septénaires et à mesure que passent les cycles de sept, l'homme est placé sous l'influence des sept sous-rayons de son propre Rayon. Il commence alors à synthétiser et fusionner les sept sous-rayons dans les trois sous-rayons majeurs et revient ainsi à l'unité de son propre Rayon égoïque.

163 Le Rayon humain. "Chaque centre humain est un rayon cristallisé de l'Absolu qui est passé par le processus d'évolution et est devenu ce que l'on appelle un être humain. Quelques Pensées sur la Gita.


Premièrement.

Le statut septénaire gouverne la période s'étendant de l'individualisation à l'entrée sur le Sentier.

Deuxièmement.

Le statut triple gouverne la période s'étendant jusqu'à la troisième initiation.

Troisièmement.

L'homme atteint l'unité de son Rayon à la cinquième initiation ; il fait alors consciemment partie du corps de l'Homme Céleste.

La même idée peut être développée en ce qui concerne les forces vitales s'éveillant dans les atomes permanents, envisageant chacun de ces atomes comme le septième principe de chacun des trois aspects de la personnalité.