d. Résumé

 

Nous avons étudié l'origine de manas, et nous avons d'abord vu qu'il était la volonté active d'une Entité, appliquée intelligemment puis que cette volonté active et intelligente affectait toutes les vies mineures en évolution cyclique dans le Corps de cette Entité de volonté active. Ceci est vrai de tous les Etres, depuis le Logos jusqu'en bas de l'échelle. En résumant, nous pourrions peut-être exprimer les choses de la façon suivante :

La source originelle de l'activité manasique d'un système solaire est cette grande Entité cosmique qui embrasse dans Son Corps notre Logos solaire qui est un de ses centres, et les six autres Logoï solaires qui forment à eux tous Ses sept centres.

La source originelle d'activité manasique dans les schémas planétaires est cette Entité cosmique, que nous appelons le Logos solaire. Il est l'Intelligence active et dirigeante Qui travaille avec un objectif précis par l'intermédiaire de Ses sept centres.

La source originelle du principe manasique d'un schéma planétaire est cette Entité moins grande que nous appelons un Logos planétaire. Il travaille à l'aide de ses sept chaînes, comme le Logos travaille à l'aide de ses sept centres planétaires. Il est intéressant de noter ici que lorsque le Logos solaire reçoit une impulsion manasique de Sa grande Source (CELUI DONT RIEN NE PEUT ETRE DIT) en vue de réaliser quelque dessein, Il peut provoquer une vivification de l'un ou l'autre de Ses centres, selon le dessein prévu. C'est ce qui arriva lorsque fut formé le triangle dont Vénus et la Terre occupent deux angles (affectant ainsi les Hommes Célestes de ces deux schémas) ; cette stimulation Les incita à prendre une initiation, et conduisit le Logos planétaire de notre schéma à former un triangle mineur dans sa propre sphère d'activité, ce dernier triangle entraînant pour Lui une initiation mineure, et pour l'homme-animal, l'imprégnation manasique. C'est ainsi que fut attiré en objectivité active ce groupe de monades composant un centre particulier.

De même, et à l'échelle microcosmique, l'être humain est le véritable ressort manasique et l'origine de la volonté active et intelligente, pour toutes les cellules de son corps triple astral, mental et physique. Il est l'intelligence dirigeante et la source de toute action ou effort à l'intérieur de sa périphérie ; comme pour les grandes sphères correspondantes, un Logos solaire et un Logos planétaire, il travaille par l'intermédiaire de ses sept centres.

Nous sommes donc remontés à l'origine de manas, aussi loin qu'il est possible de le faire à l'heure actuelle. Le mystère de manas est caché dans l'existence même ; il possède le secret de la vie et voile les Entités dont il est la caractéristique et la qualité essentielle. Pour la vie de cette petite entité, l'atome du corps physique de l'homme. Le Penseur du corps causal, sa grande intelligence directrice est aussi obscure et inconnue que le Logos l'est pour le
Penseur, l'homme lui-même. L'analogie est exacte 136, Le corps physique de l'homme, par exemple, pris comme un tout organique composé de vies mineures, souffre ou prospère, selon que l'Intelligence directrice agit avec amour-sagesse ou autrement. Le principe manasique est la cause agissante de tout ce qui survient au sein de l'aura humaine, et l'homme souffre ou progresse selon la manière dont ce principe est appliqué.

On peut, avec respect, dire la même chose du corps d'un Logos solaire, d'un système, du corps d'un Logos planétaire et de son schéma.

136 Formes.
L'Atharva Véda, en récapitulant, nous enseigne les principes qui sous-tendent à la fois le processus Mondial et le processus atomique – l'atome étant un monde en miniature, il s'agit de processus Mondial ou de processus atomique selon celui qui parle et son point de vue. Comme chaque mantra de ce Véda reflète les mécanismes du processus Mondial de même il nous révèle la connaissance à l'intérieur de la connaissance la mémoire dans la mémoire, le pouvoir dans le pouvoir, le monde dans le monde, le fait dans le fait, l'action dans l'action le devoir dans le devoir, le péché dans le péché, l'individualité dans l'individualité, l'ascension et la descente de tout point de l'espace, sans fin, constamment. Les atomes forment des molécules, les molécules des corps composés, les corps composés des cellules, les cellules des tissus, les tissus des organes les organes des corps, les corps des communautés ; les communautés des classes-ci des races, les classes et les races des règnes les règnes de tous degrés et liés diversement font une planète, les planètes font un système solaire, les systèmes solaires de plus vastes systèmes, etc… sans fin ; la simplicité indivisible ne se trouve nulle part ; la complexité finale nulle part.
Tout est relatif. – extrait du Pranava-Vada pp. 334-335.