SECTION IV
INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à L.-T.S.K.
1. Le rayon de l'âme, le troisieme Rayon.
2 . Le rayon de la personnalite de sixième Rayon .
Septembre 1943.
Mon frère,
Notre association existe depuis plusieurs années. Elle a aussi commencé il y a de nombreuses vies. Vous auriez dû arriver à un stade plus intime de l'état de disciple, si vous n'aviez toujours répondu trop volontiers à l'irréel, à l'accessoire, et à ce qui s'insère entre vous et le progrès régulier que vous devriez faire sur le Sentier. Notez que je n'utilise pas ici le mot mirage. La raison en est que c'est apparemment un mot entièrement dépourvu de sens pour vous ; j'ai cru devoir mettre en évidence le fait que le mirage (en ce qui vous concerne) signifie ce qui vous détourne du service désiré, ce qui retient votre attention et vous empêche de vous concentrer sur les réalités de la vie et des circonstances, ce qui vous place toujours au centre de quelque grand projet, en qualité d'esprit supérieur faisant quelque découverte, ou d'architecte construisant une maison pouvant abriter l'humanité, et ce qui intervient entre vous et le simple devoir d'un disciple consacré – car c'est ce que vous êtes, immuablement.
Vous avez, mon frère, une bonne illustration de ce que je veux dire dans les deux plans que vous avez élaborés au cours des derniers six mois, en vue de l'unité et du sauvetage du monde. L'un d'eux devait répondre à ma demande d'un exposé, mais il y a un autre exposé que je vous avais demandé et qui n'est toujours pas prêt ; pourtant, c'était le plus important des deux. Vous avez dressé ces plans ; vous avez passé du temps à les soumettre à diverses personnes ; à quelles fins ? Ils ne contenaient rien de neuf. Le mental de certains des
meilleurs esprits de tous les pays les formule. Vos plans étaient une simple compilation de suggestions familières, qui ont déjà été présentées au public sous une meilleure forme. Quel but ces plans ont-ils donc servi ? Ils n'ont fait que vous détourner du simple devoir actuel ; ils ont nourri votre envie de faire quelque chose de grand ; ils vous ont empêché de collaborer pratiquement et véritablement à mes plans que vous connaissez bien, et que les disciples de mon ashram se sont engagés à réaliser. C'est leur devoir de groupe, non à cause d'une exigence autoritaire, ou d'un esprit d'obéissance aveugle, mais du fait que, par libre choix et identité de dessein (dans le mesure où ils peuvent le percevoir), ils sont dans mon ashram. Ils ont volontairement répondu à mes projets dans un esprit de consécration au bien de l'humanité.
Tout cela m'indique que vous êtes encore sujet à glisser dans l'esclavage de la vision vague, de la formulation grandiose de quelque chose, et que vous n'êtes pas réceptif aux idées collectives d'hommes de pensée avancée, car vous ne pensez pas vous-même de manière positive et originale. Vous êtes encore prisonnier du mirage.
Vous pourriez me demander, mon frère : Pourquoi alors, me garder dans votre groupe ? Pourquoi ne pas attendre que j'aie fait des progrès et que je n'aie plus cette tendance ? Parce que vous avez besoin de la protection de l'ashram et qu'il vous faut apprendre – de ce centre de protection – à accepter le devoir d'obéissance à l'intention ashramique, et apprendre à travailler sous la direction des intentions aimantes de Ceux que vous reconnaissez comme des disciples plus expérimentés que vous. Vous êtes aussi dans mon ashram à cause d'une association ancienne et parce que vous avez acquis la récompense qu'est cette reconnaissance et cette opportunité, en étant le premier à apprécier l'importance de mes livres et de l'enseignement qu'ils communiquent, et à aider A.A.B. dans son effort. Pour cette raison, vous avez mérité mon appréciation et celle
d'A.A.B. Cela a été l'unique moment de pensée spirituelle claire que vous ayez eu dans cette incarnation. Donc, l'ashram vous protège, vos frères vous soutiennent et pendant cette brève incarnation vous êtes une charge, mais une charge qui peut, avec votre coopération, devenir un atout de groupe dans votre prochaine incarnation.
Il n'y a donc aucune raison de découragement ; je le dis avec vérité et de propos délibéré. Il faut simplement accepter les faits. Quels faits, mon frère ?
Permettez-moi de vous le dire (avec ma franchise habituelle). Permettez-moi de vous indiquer ma pensée et celle des personnes qui vous connaissent le mieux, quant à ce que devrait être votre attitude pendant le reste de cette vie. Si vous acceptez ces idées et voulez bien coopérer, vous ferez beaucoup pour vous libérer ; si vous refusez de voir la lumière, vous ne ferez que retarder le processus et continuer à réclamer le soin protecteur de l'ashram pendant une période plus longue. Laissez-moi d'abord mettre en lumière votre vie de mirage afin de vous prouver, intelligemment, les points que j'essaie de vous faire comprendre.
Je ne parlerai pas de votre vie avant la période de reconnaissance qui vous a permis de rendre à moi et au monde un service remarquable. Votre reconnaissance de mon travail et l'aide que vous y avez apportée ont libéré certaines énergies qui joueront un grand rôle dans la transformation de la conscience de l'humanité. Rappelez-vous que la Hiérarchie se souvient de ce service.
Il y eut le mirage de la merveilleuse découverte que vous alliez faire, qui a couvert plusieurs années d'expérimentations et n'a conduit nulle part.
Pourquoi ? Car vous n'aviez ni l'entraînement ni la capacité nécessaire à ce travail. Il sera mieux fait, et de manière différente, par des personnes de mental supérieur au vôtre. Vos moyens n'étaient pas suffisants.
Il y eut le mirage du pouvoir spirituel qui égara certains de vos frères de groupe, pendant des mois. Vous avez toujours réagi par le mirage, face aux personnalités qui vous ont fourvoyé et trompé dans les affaires, et vous ont entraîné dans des situations tortueuses et difficiles ; vous avez été obligé, finalement, de reconnaître qu'elles n'étaient pas du tout ce que vous aviez pensé. Qu'est-ce, sinon le mirage des personnalités ? Tant que vous n'aurez pas appris à voir les gens tels qu'ils sont véritablement, vous ne pourrez pas faire le travail exotérique d'un disciple.
Puis, vint un intermède. J'ai demandé votre démission du groupe et la porte de l'ashram intérieur se ferma pour vous. Cela vous fut bénéfique et, pendant cette période, vous avez fait un effort pour vous consacrer à l'affaire qu'est la vie, en vous surveillant avec soin. Puis, la porte de l'ashram s'ouvrit à nouveau et vous avez été admis de nouveau à la vie de groupe. Pendant un an, tout sembla bien aller, mais la double stimulation, celle de l'ashram et celle du travail actif dans mon groupe se révéla trop forte, et le mirage vous enveloppa
de nouveau.
Vous avez alors commencé à formuler de vastes projets pour la régénération du monde et pour une super-organisation ; pendant tout ce tempslà, le travail que je souhaitais voir faire, les grandes lignes du travail indiquées
par moi, et auxquelles vos frères de groupe et mon ashram sont consacrés, ne jouaient aucun rôle dans vos plans. Vous vous êtes senti malheureux et dérouté par le manque de sympathie, et pourtant que pouviez-vous attendre de vos frères ? Auriez-vous souhaité qu'ils m'aident dans mon effort pour vous libérer de desseins et de plans extravagants, ou qu'ils vous soutiennent et renforcent l'emprise du mirage sur vous ?
Voici mes suggestions, mon frère, faites avec beaucoup d'amour et de compréhension, avec une réelle appréciation de votre sincérité, de votre dévotion, de votre grande et belle endurance, de votre humilité et de votre très réel besoin de protection.
1. Acceptez le fait que vous avez besoin de protection, et soyez plein de gratitude.
2. Acceptez le fait que, dans cette vie, vous n'avez ni les moyens au point de vue mental, ni la vision claire vous permettant d'être celui qui dirige, organise, ou élabore les plans de la Hiérarchie.
3. Acceptez le fait que vous n'êtes pas assez jeune pour modifier fondamentalement la personnalité, car le sixième rayon se cristallise trop rapidement.
4. Acceptez le fait que la solution immédiate de votre problème se trouve pour vous dans l'accomplissement de vos devoirs d'affaires et de famille, et dans un effort pour apporter le bonheur à ceux qui vous entourent. Une vie simple et humble de service et d'oubli de soi fera plus pour vous libérer, qu'un effort violent pour comprendre et combattre le mirage. Vous ne comprenez même pas encore ce que c'est ; il ne peut être dominé que par un mental éclairé ; il n'y a donc pour vous rien d'autre à faire qu'à renforcer votre contact avec l'âme, par une vie spirituelle pratique et par un refus complet de toute pensée concernant l'avenir du monde, les futures découvertes scientifiques, le futur ordre mondial et la manière de les instaurer.
Dès que votre mental se préoccupe des aspects universels de la vie il est plongé dans la confusion ; ses tendances à la construction de formes-pensées deviennent violentes, et l'illumination de l'âme est alors incapable de pénétrer.
Il vous faut apprendre à introduire cette illumination dans la vie quotidienne de votre personnalité, sur le plan physique. La part d'illumination que vous avez reçue a été retenue sur le plan mental et consacrée à des questions beaucoup trop importantes pour vous dans cette incarnation, avec vos moyens actuels. Un état chronique de mirage a été établi. Vivez pratiquement, harmonieusement, humblement et avec amour pendant le reste de cette vie, et mettez en évidence la beauté des relations personnelles. Vous libérerez ainsi votre mental de pressions qui sont trop fortes pour lui et vous commencerez à fouler le chemin de la libération.
Etes-vous capable de faire cela, mon frère ? Pouvez-vous introduire la spiritualité dans les affaires, et vivre dans le monde des affaires comme disciple ? Si vous ne le pouvez pas, il faudra l'apprendre, car l'état de disciple s'étend à tous les aspects de la vie, et les affaires sont un aspect de la vie humaine. Pouvez-vous n'apporter que paix, bonheur et confiance, dans votre vie familiale et dans votre association avec le Siège Central de mon travail
mondial ? Pouvez-vous commencer à être l'homme à qui celui qui cherche peut s'adresser pour être aidé, sachant qu'il obtiendra suffisamment d'assistance pratique pour lui permettre de voir le prochain pas à franchir. Vous pouvez faire tout cela, mon frère. Votre tâche est de manifester l'état de disciple dans la vie quotidienne, et non de copier ce que font des disciples plus avancés que vous.
Faites le travail et la méditation de groupe comme je l'ai indiqué. Je ne vous assigne aucun travail particulier. Je souhaite vous voir plus étroitement intégré dans le groupe de mon ashram, dont vous faites partie. N'en doutez pas et ne vous posez pas de questions. Vous faites partie de mon ashram, qui vous apporte la protection nécessaire, en même temps que certains risques de stimulation excessive. L'amour, la compréhension et la gratitude de vos frères de groupe vous entourent de chaleur. Je n'ai pas besoin de vous assurer de ma sollicitude et de mon intérêt constant. Les années ont dû vous en donner la preuve.
Novembre 1944.
Mon frère et mon ami,
Il n'existe absolument aucune raison pour la profonde dépression et le processus d'auto-accusation dans lesquels vous vivez toujours. Il y a des années, votre rêve était de servir le Maître, d'être connu de Lui et de faire partie
de son groupe ou ashram. Vous désiriez ardemment avoir rang, au sens technique, de disciple accepté. Vous avez servi le Maître et vous nous avez rendu, comme je vous l'ai dit, un service considérable. Vous êtes connu de moi, et c'est peut-être le fait de cette connaissance et de ses implications qui vous trouble si profondément ; vous faites partie intégrante d'un groupe, affilié à mon ashram ; vous êtes un disciple accepté. Vous avez donc toutes les raisons de vous sentir encouragé.
Néanmoins, vous avez conscience de vos points faibles et d'un échec. Soit ! Il reste pourtant le fait que la tendance et le dessein majeurs de votre vie vous ont amené à l'ashram. Soit encore, mon frère ! Tous les membres de l'ashram, excepté ceux qui ont rang d'initiés avancés, échouent parfois.
L'une des choses que je vous ai dites dans ma dernière communication, était qu'à votre âge il vous était presque impossible de changer. Cependant, vous avez changé très nettement au cours de l'année passée ; par votre refus de cultiver les pensées illusoires qui vous caractérisaient autrefois et qui ont si souvent causé votre perte, vous avez fait de réels progrès, plus réels qu'à aucune période antérieure. Cela m'a presque surpris. Lorsque j'en ai discuté avec un membre de mon ashram (qu'aucun de vous ne connaît dans ce groupe) il remarqua : "L'âme est après tout un Maître, et quand la force du Maître est libérée, apportant calme et acquiescement, il est difficile de prévoir ce qui peut arriver."
Votre calme, manifesté sur le plan physique surtout par la dépression et la fatigue, a produit une négativité qui a rendu difficile un mirage positif ; cela a beaucoup aidé, affaiblissant par usure l'emprise que le mirage avait sur votre corps astral. Veillez à ce qu'il ne reprenne pas de la force. Ne soyez pas déprimé, mais seulement négatif à toute suggestion de mirage ; soyez encouragé par mes paroles, car je ne parle pas à la légère et je dis la vérité.
Vous ne ferez aucun progrès spectaculaire dans cette vie. Acceptez ce fait et soyez heureux de la période calme qui vous attend avant que vous ne passiez de l'autre côté. Employez à fond votre temps ; lisez, étudiez et pensez.
Il y a longtemps que vous m'avez demandé de vous dire sur quels rayons sont les trois corps de votre personnalité. Je le fais maintenant, car cette information peut vous servir.
Vous avez, comme vous le savez, une âme de troisième rayon et une personnalité de sixième rayon. Votre tâche, en ce qui concerne cette dernière, est de passer sur le premier rayon, de sorte que, dans votre prochaine incarnation, vous arriviez avec la combinaison difficile de trois et un. A cela, l'entraînement, la discipline, les découvertes de l'incarnation présente ont dû vous préparer, et vous pouvez donc envisager l'avenir avec assurance.
Votre corps mental est sur le cinquième rayon, d'où votre intérêt pour les choses scientifiques ; mais la capacité de votre mental n'est pas encore telle que vous puissiez en tirer avantage ; c'est un fait que vous devez accepter.
Votre corps astral est premier rayon, d'où l'emprise puissante que le mirage a eu sur vous – mirage hérité de trois vies précédentes et rendu puissant et à sens unique dans cette vie par votre nature astrale de premier rayon. Vous avez voulu avoir affaire au mirage ; dans votre dernière vie, vous avez couru un grand risque de vous égarer sur le sentier de la magie noire. Votre reconnaissance de moi-même et de mon travail et votre coopération instantanée ont complètement anéanti cette possibilité, mais la tendance au mirage est restée et reste encore.
Votre corps physique est de type troisième rayon ; ceci a intensifié les pires aspects de ce rayon, car l'énergie de l'âme (non dirigée par un mental illuminé) le stimule parfois, et le mirage peut prendre effet sur l'activité physique.
Si vous arrivez à développer davantage la perception mentale, si vous parvenez dans cette vie et dans la suivante à une certaine mesure de véritable illumination, toutes les difficultés qui vous assaillent actuellement seront résolues. Dans votre prochaine incarnation, il vous faudrait essayer de travailler par un corps astral de second rayon, car vous manquez véritablement de force de second rayon dans les très difficiles caractéristiques qui sont les vôtres.
Vous avez actuellement trop d'énergies sur la ligne du premier rayon ; votre but ultime doit être une personnalité de second rayon. Vous avez grand besoin d'amour et de lumière et, si vous y étiez réceptif dans votre nature inférieure quadruple, cela aurait pour résultat de grandes transformations. Vous devez les engendrer par un vif intérêt et l'amour pour les autres, par une sévère maîtrise et le développement du mental.
Août 1946.
Frère d'autrefois,
Ceci n'est qu'un mot d'adieu en ce qui concerne votre affiliation avec mon ashram sur le plan physique. Je commence par vous assurer que le lien intérieur n'est pas rompu et qu'il persistera bien que je ne sache pas moi-même quand la liberté vous caractérisera ou quand vous pourrez avancer avec assurance dans l'ashram. Tout progrès que vous auriez pu faire dans cette vie, grâce à mon enseignement correctif et à mon aide, a été largement anéanti par votre acceptation passive de l'échec, par votre profonde et durable "conviction de
péché" et par votre insistance intérieure constante sur vos relations de groupe.
Vous avez échoué en effet, mon frère. Mais pourquoi rester accablé par l'échec au fil des années, et garder le regard fixé sur le soi inférieur qui a échoué ? Tout le monde a échoué et échouera de nouveau de quelque façon. Même les Maîtres, parfois, ne réussissent pas à prendre, lors d'un premier essai, l'une ou l'autre des initiations supérieures et – du point de vue hiérarchique – c'est un échec. Mais l'échec est rarement admis, et un effort est fait pour enregistrer la cause de cet échec et de l'impossibilité à se présenter devant l'Unique Initiateur, car tous les effets émanent d'une cause vérifiable. Il devrait en être ainsi à tous les niveaux d'avancement, même s'il s'agit d'un effort relativement peu important (du point de vue hiérarchique) tel que votre tentative d'acquérir le droit d'entrer dans mon ashram, ou ce qui est appelé la "pénétration ashramique" ; en continuant à s'élever par de nombreux degrés d'échecs, on en arrive à l'échec bien connu du Bouddha qui n'a pas atteint son but.
J'ai donc pour vous un message basé sur les paroles de l'initié Paul :
"Oubliez ce qui est derrière vous et allez de l'avant." Ne vous attardez pas davantage sur le passé, mais faites du nombre relativement faible d'années qui vous restent dans cette vie, des années d'utilité et de dessein pour mon travail.
Cela exigera l'acquisition et la reconnaissance d'un esprit débarrassé d'ambition et voué à perfectionner les relations de chaque jour. Si vous vous préoccupez d'embellir et de spiritualiser les affaires du jour, il ne vous restera pas de temps pour réagir au mirage ; votre mental et votre désir (votre nature kamamanasique)
seront – de propos délibéré – orientés physiquement ; la manifestation d'un mode de vie correct, sur le plan physique, sera pour vous le facteur le plus important.
Votre focalisation spirituelle demeurera inchangée ; la ténacité dont vous avez fait preuve a conservé intacte votre relation avec moi et avec vos frères ; vous n'avez donc pas de souci à vous faire quant à votre expression spirituelle sur son propre plan. C'est votre expression physique qui a été dans l'erreur.
Réfléchissez assidûment à mes paroles. Si vous focalisez votre attitude et votre nature spirituelles sur le plan physique, il en résultera une vie plus dynamique, au lieu de la vie fondamentalement négative que vous menez actuellement ; vous serez surpris des résultats qui peuvent se produire.
Je ne vous donne pas de méditation. Je souhaite voir le flux de votre vie spirituelle descendre dans la vie quotidienne ; je ne souhaite pas vous voir élever votre âme humaine vers un "contact avec l'âme", contact que vous réalisez rarement, du moins consciemment, dans cette vie. Votre problème venait du fait que dans le passé, à un certain moment, vous êtes parvenu à un très net contact de l'âme, mais ne saviez pas comment manier la force engendrée. Dans cette incarnation, cette force s'est déversée, pour une large part, dans votre corps astral et a suscité le mirage et l'erreur qui ont coloré votre vie. Mais vous avez un vaste réservoir de puissance spirituelle accumulée sur des plans plus élevés que l'astral, et vous pouvez peut-être puiser dans ses sources d'amour et de lumière, si votre concentration et votre préoccupation majeures sont le perfectionnement de votre vie quotidienne, là où vous êtes, dans l'environnement et dans les circonstances dont vous êtes responsable.
Vous n'avez pas à craindre que je vous retire la pensée et la sollicitude que je vous ai données pendant tant d'années. Je désire ardemment que vous réussissiez et j'ai été désolé que vous ayez échoué. Je souhaite vous avoir au sein de mon ashram, ce qui n'est pas encore le cas. Vous pouvez, néanmoins, faire un pas en avant dans cette vie si – dans vos dernières années – vous obéissez aux instructions. Allez de l'avant avec confiance, mon frère ; le groupe ne vous a jamais abandonné, et vous n'avez pas besoin d'être assuré que je vous tiens dans mes pensées.