La Méthode dans le Bouddhisme tibétain
En étudiant la vie de Milarepa, le Saint du Tibet, qui vécut aux XIème et
XIIème siècles, nous voyons qu’il atteignit, dit-on, à l’Union par la discipline, la méditation et par la pratique, puis enfin à l’Illumination. Nous lisons ce qui suit :
Milarepa, ayant la maîtrise de la science mystique et de la science occulte, il lui fut communiqué (...) continuellement, les quatre états bénis de la communion extatique...
Milarepa, étant parvenu à l’omniscience, à la bonne volonté à l’égard de tous et à l’amour brûlant et ayant acquis les pouvoirs transcendants et les vertus, devint un Bouddha développé de lui-même qui planait au-dessus des opinions opposées et des arguments des sectes et des croyances diverses...
Il était un être des plus diligents et persévérants dans la méditation sur le Fameux Sentier... Ayant acquis plein pouvoir sur les états mentaux et sur les facultés à l’intérieur, il vainquit les dangers des éléments à l’extérieur...
Il était parfait dans la pratique des quatre étapes de la méditation (l’analyse, la réflexion, l’indulgence, la félicité ; celles-ci sont les quatre états mentaux progressifs, conduisant à la complète concentration de l’intellect, qui produit l’Illumination extatique...).
Il était un professeur des plus savants, dans la science de l’intellect, ayant trouvé sans discussion possible que l’Intellect est le Commencement et la Fin du phénomène visible, tant matériel que spirituel, ses Rayons brillent sans obstruction, se développent, ainsi que le savait Milarepa, en une triple manifestation de l’Etre Universel Divin par leur propre pouvoir, libre et inhérent
Evans-Wentz W. Y., Tibet's Great Yogi, Milarepa, pp. 32, 33, 35, 38.
Ainsi nous avons la même procédure : l’activité mentale, la contemplation, l’Union et l’Illumination.