LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

STANCE LXXVII

STANCE LXXVII

(D'après les Archives N°49)

SENTIER IV.

Le Sentier vers Sirius.

 

Les Lhas mystérieux du feu sacré caché retirent Leur pensée, sortent de leur méditation, et tout ce qui existe – entre la note tonique et la tierce – est perdu de vue. Rien n'existe. Le Son s'évanouit. Les Mots sont perdus parce qu'il n'y a personne pour les entendre. Les couleurs pâlissent et chaque point devient indistinct.

L'océan se met en repos. La Mère dort et oublie son Fils. Le Père aussi se retire dans un lieu inconnu où le feu gît caché.

Le serpent s'étend inerte. Ses anneaux étouffent le feu intérieur et les étincelles… Le silence règne. Les Lhas absents oublient les mondes et jouent à d'autres jeux... Tout passe dans le néant. Cependant les Lhas eux-mêmes demeurent.

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Les Lhas mystérieux de la force quintuple unissent Leur pensée, se plongent dans une profonde méditation et relient la note tonique et la tierce. Les mondes émergent, et – se précipitant dans les formes préparées – poursuivent leur cycle.

 

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Ceux qui ont douze pointes jouent leur rôle et sont le résultat de la communion entre Celui qui est au-dessus du Soleil avec l'une des sept épouses.

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Le Maître du Cœur Sacré est Celui qui construit un Sentier entre la sphère où Son sort est jeté et le grand orbe manasique. Il construit en toute connaissance, appelant à l'aide les points de bleu. Ceux-ci émergent du cœur de l'une des sept. (les Pléïades.)

Il souffle sur ces derniers et ils trouvent leur place comme pierres du CHEMIN qu'Il construit pour qu'y passent nombreux, ceux qui vont de mental à mental et de là à la compréhension. (de Manas à Mahat et de là à buddhi).