LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

II. LA NATURE DU PRANA

II. LA NATURE DU PRANA

 

En traitant le sujet du corps éthérique et de ses fonctions d'assimilateur et distributeur du prana, nous l'avons étudié du point de vue de sa place dans l'ordre des choses. Nous avons envisagé cette question de l'éthérique sous l'angle des correspondances, et nous avons noté les analogies entre le système, la planète, et l'homme. Nous avons vu qu'il formait la base de la forme physique dense, et constituait en lui-même, un lien des plus importants entre :
a. L'homme physique, et le plan émotionnel ou astral.
b. L'homme planétaire, et la qualité émotionnelle essentielle.
c. Le Logos, le Grand Homme Céleste, et le plan astral cosmique.

Nous pourrions maintenant réduire notre sujet à l'étude du corps éthérique de l'être humain sans parler des correspondances systémiques ou cosmiques, bien qu'il soit nécessaire de se souvenir que, pour l'étudiant sérieux, la discipline qui le mènera à la sagesse est celle de l'interprétation ; celui qui se connaît (dans sa manifestation objective, sa qualité essentielle, et son développement général) connaît aussi le Seigneur de son Rayon, et le Logos de son système. Il ne s'agit plus ensuite que de mettre en application, d'étendre sa conscience, d'interpréter intelligemment, tout en s'abstenant sagement d'assertions dogmatiques, et en saisissant que la correspondance existe dans la qualité et la méthode, plus que dans la conformité de détail de telle action spécifique, à tel ou tel moment de l'évolution.

Tout ce qui est possible ici est de fournir matière à de profondes réflexions qui peuvent conduire à une vie pratique plus intelligente dans le sens occulte du terme "vie" ; si l'étude est poursuivie sous l'angle scientifique, religieux et philosophique, cela peut aider à atteindre le but du processus évolutionnaire dans le petit cycle du futur immédiat. Notre objet est donc de rendre le corps secondaire de l'homme plus réel, d'indiquer certaines de ses fonctions et la manière dont on pourra l'amener consciemment un jour, dans le champ de la compréhension mentale.

La Science, nous le savons, va rapidement atteindre un point où elle sera obligée d'admettre l'existence du corps éthérique, car refuser de le reconnaître entraînera des difficultés beaucoup plus insurmontables que d'admettre son existence. Les savants reconnaissent déjà le fait de la matière éthérique ; le succès des tentatives photographiques a démontré la réalité de ce qui, jusqu'ici a été considéré comme non réel, car (du point de vue physique) intangible. Des phénomènes se produisent tout le temps, qui restent dans le domaine du surnaturel à moins qu'on ne puisse en rendre compte par le moyen du corps éthérique, et, dans leur désir de prouver que les spirites avaient tort, les savants ont aidé la cause d'un spiritisme plus vrai et plus élevé, en retombant sur la réalité, et sur l'existence du corps éthérique, même s'ils le considèrent comme un corps d'émanation et de rayonnement – s'attachant à l'effet et n'ayant pas encore établi la cause. Des médecins commencent à étudier (encore à l'aveuglette) la question de la vitalité, l'effet des rayons solaires sur l'organisme physique, et les lois sous-jacentes à la chaleur radiante et inhérente.
Ils commencent à attribuer à la rate, des fonctions jusque-là non reconnues, à étudier l'effet de l'action des glandes, et leur relation avec l'assimilation, par le corps physique, des essences vitales. Ils sont sur la bonne voie, et avant longtemps, (peut-être avant la fin du siècle) le FAIT du corps éthérique et sa fonction fondamentale seront établis au-delà de toute controverse, et tous les efforts de la médecine préventive et curative passeront sur un plan plus élevé.
Tout ce que nous pouvons faire ici est de donner simplement, et sous forme condensée, quelques faits qui pourront hâter le jour de la reconnaissance, et stimuler l'intérêt du vrai chercheur. Indiquons donc brièvement, ce que nous allons étudier dans les trois points qui restent à traiter :

Les fonctions du corps éthérique.

Sa relation avec le corps physique pendant la vie.

Les maladies ou affections du corps éthérique.

Son état après la mort.

Cela représentera tout ce qui, actuellement, est d'utilité pratique. Il se peut que, plus tard, d'autres données nous soient fournies afin de nous aider, si ce qui est déjà présenté au public est suivi avec intérêt, et si les chercheurs étudient avec sagesse, bon sens, et largeur de vue cette importante question.

A mesure que la nature et les fonctions du corps éthérique de l'homme prendront leur juste place dans la pensée du monde, et que l'on comprendra que des deux corps physiques, l'éthérique est le plus important, l'homme sera amené à un contact conscient plus étroit avec d'autres évolutions qui évoluent dans la matière éthérique, ainsi qu'il le fait dans le corps physique dense. Il existe certains groupes importants de dévas, appelés les "dévas de l'ombre", ou les dévas violets, qui ont un lien étroit avec le développement évolutionnaire du corps éthérique de l'homme, et qui lui transmettent les radiations solaires et planétaires. Le corps éthérique de l'homme reçoit différentes sortes de prana, de différentes manières, et cela le met en contact avec diverses entités.