LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

37. Ions et radiations

37. Ions et radiations

Des savants ont affirmé que l'air que nous respirons contient des particules électrifiées portant des charges positives ou négatives, et qu'ils peuvent produire artificiellement de l'air électrifié. Même une flamme nue dans un foyer, disent-ils ionise l'air et à l'aide d'appareils appropriés on peut en extraire à volonté les ions négatifs ou les ions positifs. Les patients exposés aux ions positifs éprouvent de la fatigue, des étourdissements, et des migraines, tandis que l'exposition aux ions négatifs provoque un sentiment d'exhilaration. Les ions positifs accroîtraient la pression sanguine et provoqueraient un malaise  général, tandis que les ions négatifs abaisseraient la tension et amèneraient unesensation de confort et de détente.

La question se pose de savoir si la radiation du guérisseur ionise l'atmosphère qui entoure le patient.

Pour répondre avec exactitude, deux conditions seraient nécessaires :

révéler l'un des mystères pour lesquels l'humanité n'est pas préparée, et en même temps fournir une réponse complètement incompréhensible aux lecteurs faute de terminologie appropriée à la vérité latente. Cette vérité incorpore toute l'histoire de la dualité, qui est celle des relations entre les aspects positifs et négatifs du processus de la vie. Il est cependant possible de signaler les points suivants :

1. Les ions négatifs et positifs que les savants étudient sont éthériques par nature, et appartiennent donc au plan physique. Ce sont des particules invisibles de substance qu'on ne peut découvrir que par leurs effets, en interférant avec leurs activités. Elles se déplacent rapidement les unes par rapport aux autres, tout en restant soumises à un facteur supérieur de contrôle qui les maintient ainsi en mouvement.

2. Lorsqu'on s'occupe des maladies, il n'est vraiment possible de porter secours que si la radiation positive du guérisseur domine l'état négatif du patient.

3. Il faut que la radiation du guérisseur triomphe de la maladie du patient – mais non de sa volonté. En effet, le patient est souvent en situation d'être aidé parce qu'il observe un comportement passif vis-à-vis du guérisseur dans les domaines mental et émotionnel. La radiation du guérisseur doit être plus puissante que celle du malade. Le magnétisme du guérisseur est ensuite mis en jeu. Consciemment et intentionnellement, le guérisseur peut extirper et disperser les atomes de substance qui constituent le siège et la source de l'inconfort du patient. Il y a ici une allusion aux modes futurs de désagréger une maladie sur le plan physique. Le pouvoir de diriger nettement les courants magnétiques irradiant d'une source extérieure au corps physique n'est pas encore compris, mais ce pouvoir incorporera l'un des nouveaux modes de guérison.

Bien entendu, la radiation curative affecte l'atmosphère qui entoure le patient. Toutefois, jusqu'à présent, cette radiation est irrégulière et l'on ne sait pas bien la diriger. Certaines personnes irradient un magnétisme physique ou animal, d'autres un magnétisme astral ou mental, d'autres encore l'énergie d'une personnalité pleinement intégrée. Quelques-unes rayonnent le magnétisme de l'âme, l'énergie d'attraction majeure dans toutes les formes.

A l'avenir tout vrai guérisseur devra travailler par la radiation de la  personnalité tout entière ou par celle de l'âme. C'est à bon escient que je dis "ou", car ceux qui peuvent agir par l'énergie de l'âme sont encore rares, mais nombreux sont ceux qui pourraient travailler en tant que personnalités intégrées s'ils le désiraient.

Lorsqu'un guérisseur atteint ce pouvoir d'irradier, qu'advient-il du patient° ? Comment peut-on le mettre en état de réagir avec précision à la radiation magnétique ? Si, comme la majorité, le patient est du type astral, serat-il apte à répondre au magnétisme d'un guérisseur mental ? La radiation d'un tel guérisseur peut-elle aider un patient si ce dernier est lui-même un être humain pleinement intégré ?

Si l'on me dit que Christ guérissait tous les types de malades, je dirai que dans ce bref traité je n'étudie pas les lois de guérison telles que les appliquerait un Maître de la Sagesse ou un initié. Autrement, l'effort que représente mon livre serait futile. J'écris pour les aspirants que la question intéresse et pour ceux qui sont susceptibles de provoquer des guérisons à un niveau inférieur à celui de l'âme mais ne connaissent pas la technique. Je donnerai ultérieurement des éclaircissements plus complets.