20. Causes psychologiques de maladie

20. Causes psychologiques de maladie

Est-ce que les "causes psychologiques de maladie" se traduisent par des symptômes cérébraux avant de se manifester dans d'autres parties du corps ?

Une phrase tirée de  La Lumière de l'Ame trouve ici sa place.

(La Lumière de l'Ame, par A.A.B., donnant les Yoga Sutras de Patanjali selon la version du Maître D.K. avec commentaire pour chacun d'eux.)

"Le cerveau, par exemple, est l'ombre ou l'organe externe de la pensée. Les chercheurs découvriront que le contenu de la cavité cervicale présente une homologie avec les aspects du mécanisme humain situés sur le plan mental."

N'oublions pas que la force de vie agit par le coeur en utilisant le courant sanguin, tandis que l'aspect conscience se manifeste par le cerveau au moyen du système nerveux. Tel est le premier point à saisir, et il est fort important.

Les causes psychologiques de maladie s'inscrivent dans le cerveau. Si elles sont d'un ordre très inférieur, elles se gravent dans le plexus solaire. Toutefois, elles ne font pas sentir leur présence sous forme de symptômes de maladie à l'endroit où elles s'inscrivent ainsi. Elles sont des énergies ou des forces.

Lorsqu'elles entrent en contact avec les énergies du corps, mais pas auparavant, elles provoquent les états auxquels nous donnons le nom de maladies.

Les causes psychologiques sont des formes d'énergie se manifestant par les centres appropriés du corps, et ceux-ci à leur tour conditionnent le système glandulaire. La sécrétion ou hormone engendrée par cette stimulation ésotérique pénètre le courant sanguin. L'ensemble de ces interactions donne soit une bonne santé si elles expriment des causes psychologiques saines, soit une mauvaise santé dans le cas contraire.

L'éventualité des maladies et leur guérison résident donc dans les relations entre les énergies plus subtiles agissant par certains centres, et dans le système glandulaire associé fournissant ses apports au courant sanguin. Mais cet état de fait n'est pas encore reconnu académiquement. On saisit une grande partie de la psychologie inhérente aux maladies, mais on laisse subsister une solution de continuité entre le corps physique et le corps éthérique, et l'Académie ne tend guère à reconnaître l'existence du corps éthérique. On ne comprend pas encore véritablement la relation entre le psychisme intérieur et la forme extérieure par l'intermédiaire du corps éthérique. L'étude des glandes y contribue quelque peu, mais il faudrait que la science médicale fasse un pas de plus et établisse une liaison entre le système glandulaire et les centres intérieurs.