1. Nature des congestions

1. Nature des congestions

Comment pourrais-je définir une  congestion à des lecteurs pour qui la compréhension de la force, de l'énergie, et de leurs rapports réciproques dans le corps humain est encore restée une étude embryonnaire ? Je les induirais en erreur en disant qu'une congestion est une force congelée. Il n'y aurait guère de sens à dire que c'est une énergie statique, ou une vibration irrégulière ou nonrythmique.

Je me heurte à un manque de terminologie et d'expressions correctes pour transmettre la vérité ésotérique.

La meilleure définition serait peut-être que la congestion est un arrêt du libre flux de la force dans un ou plusieurs centres et au travers du corps tout entier. Elle existe sous deux formes.

1. La congestion qui produit son effet à l'intérieur du centre lui-même, et par voie de conséquence dans la glande correspondante. Le flux est inhibé, soit pour arriver vers le centre (et dans ce cas, la glande n'est affectée que négativement), soit à son départ du centre (et dans ce cas un effet positif d'une nature ou d'une autre sera éprouvé). Lorsque l'obstacle se place avant l'arrivée au centre, l'énergie est refoulée vers sa source d'origine – le corps astral ou le corps mental – et il se produit une inhibition psychologique. La glande associée ne reçoit plus les impulsions auxquelles elle peut réagir. Lorsque l'obstacle est placé à la sortie du centre vers le corps physique, la force n'afflue pas librement et la glande associée sera nettement affectée. Elle sera soit hyperstimulée par un flux arythmique, soit sous-alimentée en énergie. La sécrétion glandulaire s'en trouvera affectée à son tour, et ultérieurement le courant sanguin.

2. La congestion qui a lieu lorsque l'énergie ou la force de vie se répand dans le corps physique et rencontre sur son parcours certaines formes de faiblesse, diverses zones malades et des régions où le courant est freiné ou trop accéléré. Le flot d'énergie peut également être arrêté dans certaines zones, ou nourrir des régions malades du corps, ou encore les guérir et les purifier. Une congestion temporaire peut devenir un facteur bienfaisant aussi bien qu'une force maléfique. Est-ce surprenant ?

Je répète que le sujet dont nous nous occupons est immense. Mes enseignements antérieurs et mes réponses aux questions ne servent qu'à en faire ressortir la complexité. A force de patience, et avec la volonté d'apprendre par absorption plus que par analyse, le lecteur s'apercevra bientôt que ses connaissances se sont étendues – par intuition et discrimination.