B. Défaut de coordination ou d'intégration

B. Défaut de coordination ou d'intégration

Nous en arrivons maintenant a une brève considération du second obstacle rencontre dans le corps éthérique. Nous l'avons classé sous le nom de défaut de coordination ou d'intégration. Ce défaut est extrêmement répandu aujourd'hui, et responsable d'une grande quantité de troubles.

Le corps éthérique est la forme intérieure "substantielle" sur laquelle le corps physique est édifié. Il est l'échafaudage intérieur, sous-jacent à chaque partie de l'homme extérieur tout entier. Il est le cadre qui soutient le tout. La forme extérieure se modèle sur lui. Et il est le réseau infiniment complexe des nadis 20 qui constituent la contrepartie ou l'aspect en duplicata du système nerveux tout entier qui forme une partie si importante du mécanisme humain.

Avec le courant sanguin, le corps éthérique est donc nettement l'instrument de la force vitale. Il est immédiatement évident que s'il existe un point faible dans les relations entre cette structure intérieure et son expression extérieure, il en surgira nécessairement de sérieuses difficultés.

Ces difficultés sont de trois espèces :

1. La forme physique sous son aspect dense est reliée de manière trop distendue avec sa forme éthérique ou contrepartie. Cela provoque un état de dévitalisation et de débilité qui prédispose le sujet à la maladie ou à la mauvaise santé.

2. La connexion est mauvaise dans certaines directions ou dans certains aspects de l'équipement. La force vitale n'arrive pas à s'écouler normalement à travers certains points focaux ou centres ; il en résulte une déficience caractérisée dans une certaine zone du corps physique.

Pour ne mentionner que deux désordres très différents, citons l'impuissance et la tendance à la laryngite.

3. Il se peut aussi que la connexion soit si fondamentalement relâchée et mal établie que l'âme ait très peu de prise sur son véhicule de manifestation extérieure. L'obsession ou la possession peuvent aisément s'installer, fournissant un exemple limite des difficultés inhérentes à cet état. A un moindre degré, on rencontre certaines formes d'évanouissement ou de perte de conscience et de "petit-mal" .

On peut évidemment rencontrer aussi l'état exactement inverse, où le corps éthérique est tellement noué ou intégré avec la personnalité que toutes les parties du corps physique se trouvent dans une condition de stimulation permanente ou d'effort galvanique. Cela peut arriver aussi bien chez une nature hautement évoluée que simplement dans un corps éthérique banal. Il en résulte une activité du système nerveux qui peut aboutir à beaucoup de souffrances si elle n'est pas régularisée correctement. C'est ce point que j'aborderai dans le troisième paragraphe ci-dessous intitulé " Hyperstimulation des centres".

Une connexion trop lâche ou trop serrée conduit à des troubles, bien que les difficultés du premier état soient généralement plus sérieuses que celles du second. J'en ai dit assez pour montrer quel intérêt et quelle importance peut prendre l'étude du corps éthérique.

Le thème tout entier de la guérison ésotérique est inséparable de la croissance, du développement, et du contrôle des sept centres majeurs.