LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

SECTION III - NEUVIEME PARTIE - Sur les Indications

SECTION III

NEUVIEME PARTIE

Sur les Indications

Nous allons passer maintenant à l'examen des indications que je vous ai déjà données. Elles sont au nombre de sept. J'ai déjà traité de deux d'entre elles.
C'étaient :
Indication I  "Les changements effectués dans la Hiérarchie ont été la conséquence du travail des disciples du monde."
Indication II "Les plans que fait aujourd'hui l'humanité sont les premiers signes de l'apparition de l'aspect volonté."
Il reste cinq indications à examiner, et je les énumère ici, non sous forme de questions comme précédemment, mais dans leur formulation initiale. Je vous demande de les lire plusieurs fois en concentrant votre pensée et de noter combien elles sont étroitement reliées les unes aux autres, et comment elles jettent la lumière sur le processus initiatique qui est unique, ayant valeur de synthèse et d'illumination. Comme je vous l'ai dit, chacune peut avoir sept interprétations, mais, vu notre objectif, nous nous contenterons de les étudier sous l'angle du disciple accepté, c'est-à-dire, du disciple travaillant dans un ashram et se préparant au service et à l'initiation.
Indication III "Les disciples de tous les ashrams ont pour tâche de "modifier, de qualifier, et d'adapter le Plan divin", ceci simultanément. Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi le Plan n'est-il pas imposé ?"
Indication IV "L'initié sait parce qu'il travaille. Que signifie cette indication pour vous ?"
Indication V "La clé de l'interprétation correcte d'une indication réside dans son association avec l'idée de direction, dans le temps et l'espace."
Indication VI "Le disciple doit reconnaître l'indication qui est liée à son point de conscience. Mon seul effort est de signaler la relation entre l'initiation et la révélation."
Indication VII "L'un des signes que le disciple est prêt à l'initiation est son aptitude à voir l'expansion et l'inclusivité du Tout, et de noter quelle loi est transcendée lorsque la partie devient le Tout."
En ce qui concerne la sixième indication, j'ai signalé que la révélation – suscitée par la juste orientation et la pensée juste – fait partie de l'entraînement des initiés. Beaucoup d'entre eux, se trouvant ainsi à l'entraînement, retardent leur progrès en ne reconnaissant pas la révélation lorsqu'elle se présente audessus de la ligne de leur horizon spirituel.
Vous noterez que les indications elles-mêmes traitent souvent de la nature d'une indication car, en réalité, quand une indication est bien étudiée, elle est la semence ou le germe d'une révélation prévue. Le Maître sait bien quelle révélation doit suivre normalement pour le disciple à l'entraînement ; par le moyen des indications, Il sème la graine de la révélation, mais il reste au disciple à découvrir ce que l'indication est censée produire, et à nourrir cette graine jusqu'à ce qu'elle s'épanouisse dans la beauté de la révélation.
En essayant de vous expliquer ces indications, je ne fais pas le travail que vous devriez faire. En vérité, je ne fais que mettre en ordre à votre profit les idées, informations et concepts, qui se trouvent déjà dans votre mental subconscient, y ayant été placés par la méditation, l'étude et l'expérimentation.
Ceci fait, je vous laisse continuer seuls et sans aide vers le moment de la révélation. Vous parlez d'une série d'initiations, mais les Maîtres emploient le terme de série de révélations, et leur travail vis-à-vis de leurs disciples est de les préparer à la révélation. Souvenez-vous, mon frère, que la révélation est ardue à enregistrer et à maintenir – point souvent oublié. Elle est épuisante pour la personnalité du disciple, mais ne sert à rien à moins d'être reconnue par cette personnalité ; elle est extrêmement stimulante et l'initié passe par trois stades en ce qui concerne une révélation : Tout d'abord vient le stade de l'extase et de la reconnaissance suprême ; puis l'obscurité suit, et presque le désespoir quand la révélation s'évanouit et que le disciple s'aperçoit qu'il doit cheminer à nouveau dans la lumière ordinaire du monde ; il sait alors ce qui est ; là réside son épreuve, car il doit continuer sur cette connaissance intérieure, mais se passer de la stimulation de la révélation. Finalement il est tellement absorbé à servir, à aider ses semblables et à les conduire vers leur prochaine révélation que la surexcitation et la réaction sont oubliées. Il découvre alors, à sa grande surprise, qu'à tout moment et à volonté – si elle sert ses intérêts altruistes – la révélation lui appartient pour toujours. Réfléchissez à ceci. Etudions maintenant les indications qui restent :

Indication III :
"Les disciples de tous les ashrams ont pour tâche de modifier, de qualifier et d'adapter le Plan divin, ceci simultanément. Pourquoi le Plan n'est-il pas imposé ? "
Vous noterez immédiatement la relation de cette indication avec la première qui vous a été donnée. Le concept de responsabilité sous-tend la signification de cette indication ; à ce sujet, je souhaite vous rappeler que – du point de vue de la science ésotérique – le sens de la responsabilité est la première caractéristique marquante de l'âme. C'est dans la mesure, donc, où le disciple est en contact avec l'âme et devient une personnalité pénétrée par l'âme et en conséquence sous la direction de l'âme, qu'il entreprendra la tâche qui lui est présentée dans cette troisième indication. Le processus consistant à "modifier, qualifier et adapter" se poursuit par l'intermédiaire d'une personnalité intellectuellement concentrée ; il est aidé par la compréhension dont le mental concret est capable. C'est un résultat de l'activité de l'âme sur son propre plan, et il est entièrement lié à l'intention du groupe hiérarchique et à la promotion du Plan divin.
La compréhension de ce Plan par le disciple variera nécessairement selon son point d'évolution. Dans les tous premiers stades de l'état de disciple, sa capacité de "modifier, qualifier, et adapter" est faible en vérité, mais chaque expansion de conscience l'adaptera de plus en plus à cette tâche. Vous auriez intérêt à étudier de nouveau les stades de l'état de disciple, tels qu'ils sont décrits dans le premier Volume de L'état de Disciple dans le Nouvel Age. Vous noteriez comment chaque stade (quand il est effectivement vécu) permet au disciple de voir le Plan sous l'angle de l'ashram et du Maître avec une clarté croissante ; finalement, vient un temps où le disciple arrive au coeur même des choses et où il est si proche du coeur du Maître qu'il peut participer aux plans hiérarchiques.
Il y a deux pensées à examiner ici. Tout d'abord, il faut comprendre que le disciple, selon la Loi, doit maîtriser la technique du compromis spirituel et, deuxièmement, que les trois mots : modifier, qualifier et adapter, se rapportent avec précision aux trois mondes où le Plan doit se manifester. Il y a deux sortes de compromis, mon frère. Le compromis où l'équilibre est atteint par opportunisme, qui est habituellement le moins désirable, le plus matériel et le plus facile. Il y a aussi le compromis qui fait pencher la décision (il y a toujours décision lorsqu'il s'agit de faire progresser le Plan) vers ce qui concerne les valeurs spirituelles et qui apportera finalement le plus grand bien pour le plus grand nombre. Le disciple doit apprendre cette sorte de compromis, car il n'y a pas grand-chose de gagné si les valeurs spirituelles sont imposées. Le compromis que doit établir le disciple se situe entre la reconnaissance du stade moyen atteint par l'humanité, et les aspects immédiats du Plan dont le Maître pense qu'ils devraient être présentés à tous les hommes et reconnus.
La valeur, pour l'ashram, d'un disciple entraîné qui travaille réside dans son aptitude à "voir avec l'ashram" quelle est l'activité nécessaire, ainsi que la technique et la manière de réaliser un autre développement du Plan éternel. A cela doit s'ajouter la compréhension qu'a le disciple de la civilisation et de la culture dont il fait partie, et la compréhension du domaine dans lequel son effort doit s'exercer. Fonctionnant en tant qu'être humain et faisant partie du grand panorama de la vie, il peut interpréter pour l'ashram ce qu'il voit de l'étendue du mal, ce qu'il note de la lutte de l'humanité vers le bien, et de la grande "voix révélatrice" des masses muettes. Ces suggestions quant à la manière immédiate de transformer les idées hiérarchiques en idéaux humains ordinaires sont importantes pour le Maître de son ashram. Sa valeur, pour cet aspect du travail hiérarchique, est qu'il n'est pas un Maître, qu'il a nécessairement un contact plus étroit avec la vie quotidienne des êtres humains ordinaires, et que le domaine de ses activités est celui des personnalités, tandis que le Maître et les disciples anciens travaillent avec les âmes. Quand un disciple est véritablement une personnalité pénétrée par l'âme, il peut apporter au Maître une aide très précieuse. Il y a lieu de signaler qu'il existe trois types de travailleurs hiérarchiques :
1. Les âmes ; c'est-à-dire les initiés qui ont pris la quatrième initiation, de la Renonciation et chez qui le corps de l'âme, le corps causal, a été détruit. Ce sont les gardiens du Plan.
2. Les personnalités pénétrées par l'âme ; ce sont les disciples et les initiés des trois premières initiations par l'intermédiaire desquels les "âmes" travaillent à l'accomplissement du Plan.
3. Les aspirants intelligents qui ne sont pas encore des personnalités pénétrées par l'âme, mais qui reconnaissent la nécessité du Plan et recherchent le bonheur de leurs semblables.
Le groupe le plus élevé formule le Plan ; le second groupe "modifie, qualifie et adapte" le Plan, selon les nécessités humaines contemporaines, assurant ainsi la continuité progressive et régulière du Plan ; le troisième groupe est composé des agents qui apportent le Plan à l'humanité et cherchent à le rendre exécutable, guidés par le compromis spirituel, compromis mis en évidence par le second groupe.
Les disciples, qui saisissent le Plan et sont informés spirituellement des mesures à prendre pour modifier le Plan sur le plan mental, afin que son acceptation par l'humanité soit intelligemment progressive et non imposée dynamiquement avec les effets désastreux qui en découleraient, les disciples, dis-je, sont les agents primordiaux. Ils acceptent d'être responsables du compromis nécessaire, car ils en sont responsables et non les Maîtres. Les différents aspects du Plan – tels qu'ils sont présentés dans l'ashram – sont alors modifiés et restructurés, de sorte que le Plan devient une série de mesures successives et n'a pas l'impact violent d'une idée non comprise. On pourrait dire que le compromis spirituel du disciple (travaillant au Plan) transforme l'idée fondamentale, par modification mentale, en un idéal acceptable.
Quand le processus de modification est terminé, l'idée – sous forme d'idéal – descend sur le plan astral, celui des émotions. Là, elle se colore de la caractéristique qui, d'après le disciple au travail, plaira le plus aux masses parmi lesquelles il travaille, et satisfera particulièrement les aspirations de l'intelligentsia.
Aujourd'hui deux idées colorent l'idéal de la prochaine civilisation en vue de laquelle tous les disciples travaillent : la liberté et la sécurité spirituelle. Ceci est vrai, même si l'homme qui parle de sécurité oublie le mot "spirituel". C'est cela, néanmoins, qu'il recherche. Plus tard, l'idéal "dûment modifié et qualifié" est présenté au monde des hommes sur le plan physique et là il est adapté aux différents domaines de pensée, aux divers types de conscience, aux nations et groupes au sein desquels le Nouveau groupe des serviteurs du monde
travaille. Ce triangle de travailleurs est enveloppé de tous côtés par le monde des âmes et des hommes ; son sommet atteint les plus hauts niveaux de la Hiérarchie ; sa deuxième pointe est ancrée dans le Nouveau groupe des serviteurs du monde ; sa pointe inférieure pénètre dans la masse des hommes.
Vous avez donc :

 

Il y a une ligne de descente directe allant des Maîtres jusque parmi les hommes, et c'est dans le nouveau groupe des serviteurs du monde que le travail consistant à "modifier, qualifier et adapter" est exécuté. Des fautes sont souvent commises, car ce triple travail dépend d'une vision claire et d'un jugement équilibré ; malgré tout, le travail continue et (à la longue) l'idée divine finit par émerger sous forme d'idéal accepté qui, le temps venu, est le moyen de faire progresser la famille humaine tout entière sur le Sentier de l'Evolution.

Indication IV :
"L'initié sait parce qu'il travaille. Que signifie pour vous cette indication ?"
Ces quelques mots couvrent toute l'histoire de l'évolution. Le Christ exprima cette idée en d'autres termes lorsqu'Il dit "Tout homme qui accomplit Sa volonté, saura" ; selon la loi occulte, l'action précède toujours la connaissance, car la connaissance est acquise par l'expérimentation et l'expérience. Le disciple ou l'aspirant travaille toujours dans le noir, surtout dans les premiers stades de son développement, et il suit un instinct profond et caché vers l'activité juste. En acquittant son pénible devoir de façon persévérante, tout d'abord sous la pression de la conscience, puis sous l'impulsion de son âme qui s'éveille, puis sous l'influence du Maître, il avance de l'obscurité à la lumière ; il découvre que l'obéissance à ses instincts spirituels le conduit inévitablement dans le règne de la connaissance, et que la connaissance – lorsqu'elle est acquise – se transforme finalement en Sagesse. Il devient alors un Maître, et ne travaille plus dans le noir.
D'ordinaire, les aspirants souffrent amèrement des cycles d'obscurité qu'ils semblent traverser ; ils se plaignent de la difficulté de travailler dans le noir, et de ne voir de lumière nulle part ; ils oublient que la capacité de travailler dans l'obscurité et dans la lumière, n'est qu'une seule capacité inhérente. La raison en est que l'âme ne connaît que l'existence, que la lumière et l'obscurité ne sont – pour l'âme – qu'une seule et même chose. Par-dessus tout, la connaissance vient de l'expérimentation consciente, et là où il n'y a pas activité expérimentale, aucune expérience ne peut être acquise. La connaissance est la récompense de ces deux facteurs ; connaissance qui n'est pas théorique, mais qui est prouvée, effective et le résultat intelligent d'un dur travail ; c'est aussi le résultat d'une fréquente détresse (utilisée correctement) et de l'anticipation spirituelle.
Ce que j'ai dit ci-dessus est vrai de la vie et du travail de l'aspirant lorsqu'il résout le problème de sa propre nature inférieure, et se prépare au stade de la personnalité pénétrée par l'âme ; c'est vrai aussi du disciple qui cherche la connaissance et la sagesse en exécutant de son mieux le Plan hiérarchique. Il doit forcément expérimenter et acquérir de l'expérience pratique ; il doit apprendre le sens de la réussite et de l'échec, et la connaissance qu'il peut en tirer. La connaissance vient d'abord de la lutte pour avancer dans une lumière plus grande et plus claire ; puis, elle vient lorsque l'aspirant (cherchant l'expression de son âme) apprend à s'oublier dans le service des autres qui ont besoin de ce qu'il peut avoir de lumière et de connaissance ; la sagesse remplace la connaissance quand, les feux de la transmutation de la lutte, de la douleur et d'un dur travail, l'aspirant se transforme en travailleur – disciple et, progressivement, il est absorbé dans les rangs de la Hiérarchie.
Il existe des significations différentes et plus profondes, mais je vous ai indiqué ici la voie d'une connaissance plus complète ; la signification latente se révélera inévitablement à mesure que votre travail vous conduira vers l'expérimentation et l'expérience, et de l'expérience à une expression manifestée de la divinité.

Indication V :
"La clé de l'interprétation correcte d'une indication réside dans son association avec l'idée de direction dans le temps et l'espace."
Je me demande, mon frère, si vous pouvez comprendre qu'une indication n'est une indication que si elle vous donne une direction, et la possibilité d'aller de l'avant. Une indication n'est pas un point statique d'information. Quand elle est abordée correctement, elle devient le prochain pas en avant, sous-jacent et dynamique, sur le Sentier du Retour. C'est là que les mots "dans le temps et dans l'espace" prennent un sens. L'une des premières choses que le disciple doit apprendre est de reconnaître le moment en temps opportun pour sa propre vie spirituelle expérimentale, et en rapport avec le travail qu'il se trouve accomplir dans le monde des affaires quotidiennes, sous l'impression de la Hiérarchie.
C'est l'une des leçons les plus difficiles à apprendre, particulièrement pendant le stade où le disciple se laisse facilement entraîner par un enthousiasme émotionnel et impulsif ; c'est une chose particulièrement difficile à saisir pour les personnes qui sont sur le sixième Rayon, celui d'Idéalisme et de Dévotion.
Les disciples, dans leur noviciat, font plus d'erreurs quant au temps, qu'aucune autre erreur ; ceci est naturel et l'on pouvait s'y attendre, car "temps" n'est qu'un mot désignant les événements courants de la vie journalière. Le temps n'est autre chose qu'une succession d'événements, enregistrés dans la conscience du cerveau physique ; ces événements risquent d'avoir un effet trop important sur le disciple : Cependant, à partir du moment où il peut envisager les événements comme des aspects du temps, non seulement il commence à développer en lui une continuité de conscience nécessaire, mais aussi un sens des proportions dont l'effet est sain et stabilisant. Les étudiants feraient bien de prendre les mots "direction dans le temps et l'espace" comme penséesemence dans leur méditation. Grande serait leur récompense.
Il est sage de se rappeler que "l'espace est une entité" – comme l'a dit H.P.B. Quand elle définit ainsi l'espace, elle donna à l'humanité l'une des indications les plus importantes qu'elle ait jamais reçues. Comprendre l'existence de cette entité conduit à une reconnaissance pratique de l'aphorisme "en Lui, nous avons la vie, le mouvement et l'être." Cela explique la nécessité de l'enseignement ésotérique concernant les centres planétaires et les plans en tant qu'états de conscience. Le disciple commence à s'étudier par rapport à cette "Entité qui enveloppe Tout", à s'assurer de quelle "direction" viennent les diverses énergies donnant du pouvoir à sa vie et motivant ses actions ; il se familiarise progressivement avec la "localisation des centrales de pouvoir et des centres rayonnants de lumière, qui – fondés par le Créateur divin – sont les sources de la vie et l'origine de la lumière et de la connaissance". C'est ainsi que s'expriment les anciennes archives que, parfois, j'essaie de vous traduire.
Direction, Temps, Espace. Lorsque ces concepts sont présents à l'esprit, l'information occulte commence à prendre une importance nouvelle et profondément ésotérique. Ils peuvent être étudiés de deux manières par le disciple et c'est pour les disciples que j'écris :
1. Indiquant la direction, dans le temps et dans l'espace, d'où l'énergie qui motive et l'amour qui illumine peuvent exercer un impact sur le disciple réceptif.
2. Indiquant – encore dans le temps et dans l'espace – la direction dans laquelle les énergies manipulées par le disciple doivent aller, à mesure qu'il apprend à coopérer au Plan hiérarchique et à l'exécuter. C'est le côté positif et non l'aspect négatif de ces mots.
Le disciple se meut toujours dans un monde d'énergies ; elles exercent un impact sur lui, venant de directions nombreuses et variées. Il lui faut apprendre quelles énergies doivent être rejetées, et quelles sont celles auxquelles il doit être réceptif ; toutes ces énergies se meuvent dans l'espace et sont en réalité l'aspect vie de l'entité-espace ; toutes sont déterminées par le facteur temps avec lequel le disciple doit se familiariser. D'autre part, le processus est quelquefois renversé. Le disciple apprend à utiliser des énergies – qu'il a découvertes et situées dans l'espace – dans un temps déterminé, puis à les diriger avec précision (via le centre ajna) vers le travail et le groupe qui sont sous l'influence hiérarchique grâce à ses propres efforts immédiats.
Réfléchissez à ceci, car une grande illumination gît cachée dans ces mots.
Je traiterai des deux indications qui restent dans ma prochaine communication ; l'enseignement sur les Indications sera alors terminé.
L'enseignement sur les Formules a pris fin dans les instructions précédentes, car ce qui a été communiqué au sujet de ces formes abstruses est suffisant pour répondre aux buts de l'instruction au cours du prochain cycle.

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