DIVISION B
LA NATURE DES SEPT SENTIERS COSMIQUES
N'oublions pas que lorsque le terme SENTIER est utilisé, c'est simplement un terme d'énergie qui indique des courants d'énergie, sept courants qui se mêlent et s'unissent pour former un seul Sentier. Notons aussi que l'Adepte, qui se soumet à cette discipline et passe par les rites initiatiques qui lui permettront de fouler ces sept Sentiers, a transcendé la couleur, est passé au-delà du voile et a étendu Sa conscience jusqu'à se sentir un avec la vie consciente de Son Logos planétaire. Il est donc parvenu à un stade incompréhensible pour l'homme actuellement ; Il sort complètement du domaine de la forme substantielle pour entrer dans le domaine de l'énergie. Il connaît la vie des deux aspects, l'âme et le corps, et il sort totalement du domaine de la conscience. Le lecteur ordinaire trouvera que nous jonglons de manière absurde avec les mots et que nous coupons les cheveux en quatre, mais celui qui raisonne par la Loi des Correspondances et qui a saisi la relativité essentielle de base des trois aspects l'un par rapport à l'autre, est arrivé à savoir que derrière toute forme se trouve une Vie subjective qui est connue par sa qualité, sa couleur et ses attributs ; il a étendu progressivement sa conscience, jusqu'à vérifier et intégrer à son tout conscient ces attributs et qualités – mais la vibration dynamique palpitante qui est la cause produisant à la fois la vie subjective et sa forme qualitative est encore pour lui le mystère des mystères, l'ineffable secret. Cela devient le but de ses efforts lorsqu'il met le pied sur l'un des sept Sentiers, face auxquels il se trouve après la cinquième Initiation. Si un maître de Sagesse, celui qui a unifié à la fois manas (l'intellect) et la sagesse (buddhi), ne sait pas ce qui lui sera révélé lorsqu'il parcourra le Sentier cosmique de son choix, il est sûrement inutile d'essayer de comprendre (à notre niveau relativement bas d'évolution) ce qu'est la vraie connotation du mot "Esprit". Réfléchir à ces questions (pour l'homme ordinaire) est non seulement inutile, mais aussi dangereux. Il n'a pas encore l'instrument de pensée nécessaire pour entreprendre cette recherche en toute sécurité. C'est comme si l'on obligeait un élève des classes élémentaires à comprendre le calcul différentiel et les lois de la trigonométrie.
Ces sept Sentiers, lorsqu'ils sont suivis, préparent l'homme à certaines initiations cosmiques, y compris celles qui se font sur Sirius. On peut donner ici une indication. Chacun de ces sept Sentiers conduit finalement à l'une ou l'autre des six constellations qui (avec la nôtre) forment les sept centres du corps de CELUI DONT RIEN NE PEUT ETRE DIT. Les adeptes donc, qui restent sur notre planète pour une durée prescrite, sont une correspondance de ces plus grands initiés qui demeurent pendant de nombreux kalpas dans le système solaire, prenant certaines mystérieuses initiations entièrement en rapport avec l'évolution solaire. Leur travail concerne le système en tant que centre du corps de cette Existence Qui vitalise le Logos de notre propre système.
Il pourrait être intéressant ici d'énumérer les sept Sentiers cosmiques 323 :
Sentier I Le Sentier du Service Terrestre. Sentier II Le Sentier du Travail Magnétique. Sentier III Le Sentier de Logos planétaire. Sentier IV Le Sentier vers Sirius. Sentier V Le Sentier des Rayons. Sentier VI Le Sentier du Logos Solaire. Sentier VII Le Sentier de l'Etat absolu de Fils.
323 Les étudiants doivent distinguer soigneusement, dans leur pensée, entre ces sept Sentiers cosmiques et les sept Sentiers de rayon sur lesquels se trouve toute l'humanité et qui ont été étudiés précédemment dans ce Traité. Comme nous l'avons déjà vu, les sept sentiers de rayon se réduisent à trois lorsque les unités se trouvant sur les quatre rayons mineurs se fondent dans l'un des trois rayons majeurs. Ces trois forment le rayon de synthèse de l'Amour-Sagesse lorsque les fils des hommes ont pris les initiations systémiques finales. Lorsque ce stade est atteint et que les hommes comprennent l'unité du système solaire non plus seulement en théorie mais en tant que réalité pratique avec laquelle ils se sont identifiés, alors naît dans leur conscience quelque chose qui transcende complètement la conscience et qui ne peut s'exprimer que par le mot limité d'identification. Cette identification est un processus cosmique et non systémique de nature septuple. Ce processus septuple est appelé, faute d'un terme meilleur, le Sentier cosmique septuple.
Il faut éviter toute confusion de pensée et se souvenir que ces termes sont des noms génériques donnés dans le langage mystique de la Loge des Maîtres aux sept méthodes de travail, d'effort et d'aspiration, par lesquelles les fils parfaits de l'humanité Terrestre passent sur des Sentiers cosmiques spécifiques, ou courants d'énergie, qui dans leur totalité forment la grande VOIE cosmique.
Les sept sentiers, à un certain stade qu'on n'est pas autorisé à définir, deviennent les quatre sentiers, du fait que notre système est du quatrième ordre. Cette union s'effectue de la façon suivante :
Les initiés du Sentier I "luttent" pour rejoindre le sentier VI.
Les initiés du Sentier II "se transmuent" et rejoignent le Sentier VII.
Les initiés du Sentier III, en perçant le voile, se trouvent sur le Sentier V.
Il reste le Sentier IV dont il n'a pas été rendu compte.
Sur ce chemin passent tous ceux qui, par une combinaison d'activité et de dévotion, atteignent le but, mais à qui manque encore le plein développement du principe manasique. Ce système étant celui de l'amour-sagesse, ou du développement astral bouddhique, le quatrième Sentier comprend la majorité des fils des hommes. Dans la hiérarchie de notre planète, les "Seigneurs de Compassion" sont en plus grand nombre que les "Maîtres de Sagesse". Les premiers doivent donc passer sur le soleil Sirius où ils subissent une formidable stimulation manasique, car Sirius est la source d'émanation de manas. Le mystique doit y aller pour devenir ce que l'on appelle "une étincelle d'électricité mahatique".
Ces sept Sentiers n'ont rien à voir avec la nature ou l'équilibre des paires d'opposés. Ce qui les concerne c'est seulement l'unité, ce qui utilise les paires d'opposés comme facteurs de production de la LUMIERE. Ils ont affaire à cette quantité inconnue qui est la cause des paires d'opposés ; donc, ce qui les concerne principalement, se trouve hors des formes manifestées, c'est la véritable abstraction, l'Absolu. L'Esprit et la matière ne sont jamais dissociés pendant la manifestation ; ils représentent la dualité qui sous-tend tout ce qui est objectif. Cependant quelque facteur en est la cause, qui n'est ni Esprit, ni matière, et qui sera considéré comme n'existant pas par toute personne sauf par l'initié. A la troisième Initiation une faible lueur sur cette Abstraction est pressentie par l'initié ; lorsqu'il atteint la cinquième Initiation, il la comprend suffisamment pour lui permettre de se mettre avec ardeur à la recherche de son secret.