REGLE X

 

A mesure que les eaux baignent la forme créée, elles sont absorbées et utilisées. La forme croît en force ; que le magicien continue ainsi jusqu’à ce que le travail soit suffisant. Que les constructeurs extérieurs cessent alors leurs travaux et que les constructeurs intérieurs entrent dans leur cycle.

L'un des concepts fondamentaux saisi par tous les magiciens est qu'à la fois volonté et désir sont des émanations de force. Ils diffèrent en qualité et vibration, mais sont essentiellement des courants d'énergie, l'un formant un tourbillon ou centre initial d'activité, étant centrifuge, l'autre étant centripète, et le principal facteur de concrétion de la matière, constituant une forme autour du tourbillon central. On peut en voir la démonstration intéressante dans le cas du lotus égoïque, où nous avons l'aspect volonté formant "le joyau du lotus" ou centre d'énergie électrique et l'aspect désir ou amour, formant le lotus lui-même ou forme qui cache le centre. L'analogie en ce qui concerne la construction est valable pour les dieux, les hommes et les atomes. Le système solaire apparaît (des plans cosmiques supérieurs) comme un immense lotus bleu, et il en est de même en descendant l'échelle ; même le minuscule atome de substance peut être envisagé ainsi. La différence entre ces lotus variés réside dans le nombre et l'arrangement des pétales. Le système solaire est littéralement un lotus à douze pétales, chaque pétale étant formé de quarante-neuf pétales mineurs. Les lotus planétaires diffèrent dans chaque schéma et l'un des secrets de l'initiation est révélé lorsque le nombre de pétales de :

a. Notre planète terrestre,

b. Notre opposé polaire planétaire,

c. Notre planète complémentaire ou équilibrante,

Est confié à l'initié. Armé de cette connaissance, il peut alors mettre au point certaines formules de magie qui lui permettront de créer dans les trois sphères. C'est le même concept de base qui gouverne la construction des formes-pensées et qui permet au magicien blanc de produire des phénomènes objectifs sur le plan physique. Il travaille avec deux types d'énergie, la volonté et le désir, et c'est en les équilibrant qu'il parvient à tenir la balance égale entre les paires d'opposés et ensuite à libérer la substance-énergie dans la formation de la structure du plan physique. Le magicien doit connaître les faits suivants :

Les formules concernant les deux aspects d'énergie logoïque, la volonté et le désir. C'est littéralement ce qui consiste à saisir la note et formule de l'aspect Brahma ou aspect-substance et la note et formule de Vishnu, aspect constructif. Il vérifie la première lorsqu'il a maîtrisé la matière ; la deuxième lui est révélée quand il est parvenu à la conscience de groupe.

La formule concernant le type particulier de la substance-énergie qu'il cherche à employer. Elle sera en relation avec le pétale particulier du lotus solaire dont la force désirée émane.

La formule se rapportant à un type particulier d'énergie qui lui est transmise via l'un ou l'autre des trois cercles de pétales de son propre lotus égoïque.

La formule concernant le pétale déterminé d'un cercle de pétales avec lequel il peut décider de travailler. Toutes ces formules concernent principalement l'aspect volonté dans la mesure où il est question de produire une forme-pensée, car le magicien est la volonté ou dessein ou esprit derrière le phénomène objectif qu'il est en voie de produire.

La formule qui met en activité (et ainsi produit une forme) les Agnisuryans doués d'un aspect particulier de force solaire. Quand les deux forces sont mises en contact, la forme est produite, ou encore le troisième centre à énergie se manifeste ou apparaît :

a. L'énergie de l'aspect volonté.

b. L'énergie de l'aspect désir ou amour.

c. L'énergie de la forme-pensée qui en résulte.

Il n'y a pas ici de contradiction avec l'enseignement occulte disant que Père et Mère ou Esprit et Matière, lorsqu'ils sont amenés en contact, produisent le Fils. La difficulté que les étudiants doivent surmonter consiste dans la vraie interprétation des trois termes : Mère – Matière – Humidité (ou les eaux).

Dans la création les trois sphères vibratoires :

1. Physique dense Mère Matière

2. Ethérique Matière Saint-Esprit

3. Astrale Humidité Eau

Travaillent comme une unité et dans l'enseignement occulte, pendant les premiers stades de la création, ne doivent pas être séparées ou distinguées l'une de l'autre. Sur le sentier de l'involution, si on peut aborder le sujet sous un angle différent, et ainsi éclaircir un peu la question, des distinctions sont faites et sur le sentier de l'évolution ou de retour, elles sont, comme nous le savons bien, surmontées ; au point d'équilibre, comme sur notre globe par exemple, la confusion règne dans l'esprit de l'étudiant à cause du fait occulte que les diverses formules sont employées simultanément, que les formes-pensées sont à tous les stades de construction et que le chaos qui s'ensuit est terrible.

La règle que nous commentons peut être interprétée comme affirmant que, dans le travail magique, l'énergie des eaux devient primordiale et le désir de la forme et de l'accomplissement de son objectif s'accroît. Ceci a lieu après que l'énergie de la volonté a formé le noyau central en étant mise en contact avec la force de désir. Le magicien, par le désir (ou motivation forte), accroît la vitalité de la forme jusqu'à ce qu'elle devienne si puissante et si intense dans la vie séparée de la forme que cette dernière sera prête à partir remplir sa mission sur le plan physique. Les dévas constructeurs qui, parmi les myriades de vies élémentales disponibles, ont été incités à construire, ont terminé leur travail et cessent maintenant de construire ; ce type particulier d'énergie ne pousse plus les vies mineures dans une direction spécifique et on entre dans le cycle final de travail sur le plan astral. Ceci est résumé dans la règle suivante.