2. Dans la Planète
Tout au cœur de la Planète – d'une planète telle que la Terre par exemple – existent des feux internes qui occupent la sphère centrale, ou cavernes centrales qui – étant pleines d'un feu incandescent – rendent possible la vie sur le globe.
Les feux intérieurs de la Lune sont presque éteints et, en conséquence, elle ne brille pas, si ce n'est par réflexion, n'ayant pas de feu interne susceptible de se mêler, de se fondre à la lumière extérieure. Ces feux internes de la terre agissent, comme pour le soleil, par trois voies principales.
1.
La substance productive, ou matière de la planète, vitalisée par la chaleur. Cette chaleur et cette manière jouent ensemble le rôle de mère pour tout ce qui germe, et de protecteur de tout ce qui vit dans ou sur cette matière. Cela correspond à l'akasha, la matière active vitalisée du système solaire, qui nourrit tout, ainsi qu'une mère.
2.
Le fluide électrique, un fluide qui est latent dans la planète mais encore peu connu. Le terme "magnétisme animal" le décrirait peut-être mieux. C'est la qualité spécifique de l'atmosphère planétaire, ou son cercle infranchissable. C'est le pôle opposé du fluide électrique solaire, et le contact de ces deux fluides, ainsi que leur manipulation correcte est le but – peut-être encore non reconnu – de tout l'effort scientifique actuel.
3.
L'émanation de la planète que nous pourrions appeler Prana Planétaire. C'est à cela que l'on fait allusion lorsqu'on dit que Mère Nature donne la santé, et c'est ce que recouvre le cri du médecin moderne, lorsqu'il dit avec sagesse "Retourner à la Terre". C'est l'émanation fluidique de ce prana qui agit sur le corps physique, mais dans le cas présent, pas par l'intermédiaire du corps éthérique. Il est simplement absorbé par la peau, et les pores sont sa ligne de moindre résistance.