a. Problèmes de Clivage

Ceux qui réfléchissent commencent à se rendre compte de ce type particulier de difficulté et à rencontrer dans la nature humaine des clivages en si grand nombre et si profondément ancrés dans la constitution même de la race qu'ils considèrent la situation avec une grande inquiétude.

Ces clivages semblent être fondamentaux et produire les divisions que nous trouvons partout, entre les races, entre les religions. Ils remontent à la condition fondamentale de manifestation que nous appelons le rapport entre positif et négatif, entre mâle et femelle et, ésotériquement parlant, entre le soleil et la lune. Le mystère du sexe lui-même se trouve résolu par le rétablissement du sens d'unité et d'équilibre, d'unité ou de totalité. Dans son aspect humain le plus élevé, la différenciation sexuelle n'est que le symbole, ou l'expression du clivage ou de séparativité dont le mystique est conscient et qui lui fait rechercher l'alignement ou l'union avec ce qu'il appelle la divinité.

Entre ce clivage physique et la reconnaissance spirituelle de la divinité se trouvent un grand nombre de clivages mineurs dont l'homme devient conscient.

Derrière tout cela on trouve un clivage encore plus fondamental, celui entre le règne humain et le royaume des âmes, clivage de conscience plus que de fait. Le clivage entre le règne animal et le règne humain a été surtout résolu du fait de la reconnaissance de l'identité physique de la nature animale et de l'uniformité d'expression de la nature animale et de l'uniformité d'expression de la nature humaine ; les divers clivages dont l'homme est conscient d'une manière si angoissante seront franchis et prendront fin lorsque le mental sera formé à diriger et à dominer au sein du domaine de la personnalité et qu'il sera correctement utilisé en tant que facteur analytique et intégrant, au lieu de l'être en tant que facteur critique, discriminatoire et séparatif. L'utilisation correcte de l'intellect est essentielle pour la guérison des clivages de la personnalité. Le clivage entre la personnalité et l'âme est résolu par l'utilisation correcte de ce qui suit :

1. Le sens instinctif de divinité qui conduit à une réorientation dans la bonne direction. Cela conduit à :

2. L'utilisation intelligente du mental, de sorte que celui-ci devient lucidement conscient de l'âme et des lois qui gouvernent le développement de l'âme.

3. La reconnaissance intuitive de la réalité, qui fond les parties différenciées en une unité, produisant l'illumination.

4. Cette illumination révèle l'état d'unité qui existe du côté intérieur de la vie et supprime l'apparence extérieure de séparativité.

Il vous apparaîtra donc que les clivages sont "guéris" par une utilisation correcte et intelligente de l'aspect qualité de la nature de la forme :

1.

L'instinct est la marque distinctive de la nature automatique physique, du véhicule de vie ou vital, et de la nature du désir. Il opère par le moyen du plexus solaire et des organes de reproduction.

2.

L'intelligence est la marque instinctive de l'aspect mental ou du véhicule mental ; elle opère par le moyen de "l'agence de règlement" qu'est le cerveau, et à travers les centres ajna et laryngé.

3.

L'intuition est la marque distinctive de la nature de l'âme et opère par le moyen du mental, du centre cardiaque et du centre de la tête.

De ces trois points majeurs, l'âme gouverne finalement la personnalité.

Je vous recommande l'examen attentif des idées ci-dessus et je peux vous assurer qu'une fois bien comprises, elles aideront à résoudre les problèmes relatifs aux divers clivages existant dans la nature humaine.

On ne trouve aujourd'hui aucun clivage entre le corps vital et le corps physique. Il existe seulement parfois un clivage partiel, ce qu'on pourrait appeler une "connexion lâche". Les deux courants d'énergie vivante, vie et conscience, se trouvent généralement ancrés dans la tête et le coeur. Toutefois, s'agissant de certaines formes d'idiotie, le courant conscience ne se trouve pas ancré du tout dans le corps, mais seul le courant vie a opéré son contact avec le coeur. Il n'existe donc aucune soi-conscience, aucun pouvoir de direction centralisée ni aucune capacité d'action directe ou de fournir de quelque façon un programme ou un plan pour l'existence. Il n'y a que réaction aux aspects de la nature instinctive.

Certaines formes d'épilepsie sont dues à ce que nous pourrions appeler une "connexion lâche", le courant conscience, ou fil d'énergie, subit à certains moments un retrait ou une abstraction ; cela produit les symptômes familiers d'épilepsie et les pitoyables conditions observées dans les crises habituelles. A un moindre degré, et ne produisant aucune des conséquences permanentes et dangereuses, les mêmes causes fondamentales produisent ce qu'on appelle le "petit mal" et certains genres de crises d'évanouissement ;celles-ci sont provoquées par le retrait bref et temporaire du courant d'énergie de la conscience. Il faut se souvenir que lorsque ce retrait a lieu et qu'il existe une séparation de la conscience du véhicule de contact conscient, tout ce que nous comprenons par le terme conscience, comme la soiconscience, le désir et l'intelligence, se trouve soustrait, et seules la vie et la conscience inhérentes aux cellules du corps physique demeurent.

En règle générale, l'homme moyen aujourd'hui représente une unité qui fonctionne et qui est étroitement soudée. Cela est vrai, soit que l'on considère la masse non évoluée ou les citoyens du monde enclins au matérialisme.

L'homme est fermement intégré physiquement, éthériquement et émotionnellement. Son corps physique, son corps vital et sa nature du désir (car l'émotion n'est pas autre chose qu'un désir d'un genre ou d'un autre qui s'exprime) sont étroitement soudés ensemble. En même temps, il peut y avoir une faiblesse de l'intégration éthérique d'une nature telle qu'il existe une basse vitalité, un manque d'impulsion de désirs, un manque aussi à enregistrer des stimulants adéquats et dynamiques, pas de maturité, et parfois obsession ou possession. Fréquemment, ce qui est appelé un manque de volonté, est le fait de considérer une personne comme ayant "peu de caractère" ou étant "faible d'esprit" n'a en réalité rien à voir avec la volonté ; mais c'est plus probablement le résultat de la faible intégration et de la connexion lâche entre la conscience et le cerveau qui rend l'homme négatif aux impulsions du désir qui devraient normalement s'écouler à travers son cerveau, en galvanisant le véhicule physique pour une certaine forme d'activité.

La volonté, qui généralement se manifeste par un programme ou un plan ordonné, prend sa source dans le mental et non pas au niveau de conscience du désir ; ce programme est basé sur un sens de direction et sur une orientation bien définie de la volonté vis-à-vis d'un objectif reconnu et là n'est pas, dans ces cas, la cause des difficultés. Le trouble est plus simple et se trouve plus près du foyer. La façon d'affronter ces difficultés et d'appliquer les solutions convenables est d'une nature essentiellement matérielle. Le trouble est souvent surmonté par un accroissement de la vitalité du corps, en fortifiant le corps éthérique, par le moyen de soleil, d'aliments vitaminés, d'exercices, et de plus par un traitement correct et un retour à l'équilibre du système endocrinien. Un travail considérable est accompli aujourd'hui dans cette direction et les formes de clivage éthérique cèdent rapidement au traitement. Le manque de vitalité, la non maturité, la dépression basée sur une connexion vitale insuffisante et le manque d'intérêt dans la vie (si fréquent en ce moment) vont devenir moins fréquents.

Je ne peux traiter longuement ici des problèmes d'obsession dus au retrait de l'aspect soi-conscient de l'habitant du corps. Le processus d'abstraction laisse seulement une coquille vivante, une maison vide. Le sujet serait trop étendu pour un traité comme celui-ci. Ce n'est pas facile pour l'investigateur scientifique en psychologie d'accepter comme base le fait de la substitution de la conscience d'une autre entité à la place de la conscience de celui qui n'a pas été capable de maintenir le lien au sein du cerveau d'une façon adéquate et positive. Mais, m'exprimant comme quelqu'un qui sait, de tels cas se présentent fréquemment, aboutissant à de nombreux problèmes de prétendu "dédoublement de la personnalité". Ce cas en réalité est celui de l'occupation d'un certain corps physique possédé par les deux personnes, l'une qui fournit le courant de vie (ancré dans le coeur) et l'autre, le courant de conscience (ancré dans le cerveau) et dirigeant ainsi le corps, dirigeant ses activités et s'exprimant par le moyen des organes de la parole. Cette possession alterne parfois entre les deux individus en question.

Parfois, plus de deux individus sont en jeu et plusieurs personnes se trouvant du côté intérieur de la vie utilisent le même corps physique ; alors vous avez de multiples personnalités. Cela est dû cependant à une faiblesse bien définie de la connexion éthérique de l'habitant original ; ou cela peut aussi être dû à une profonde aversion de cet habitant pour l'incarnation physique. Cela peut être encore dû à un choc ou à une catastrophe qui vient soudainement couper le lien de conscience ; dans ce dernier cas, il n'existe pas d'espoir de le restaurer. Chaque cas doit faire l'objet d'un diagnostic et doit être traité particulièrement, de préférence directement avec le véritable habitant lorsqu'il se "trouve chez lui dans sa propre maison". De plus, la conscience de cet habitant est parfois tellement fortement orientée dans une direction autre que celle de l'existence physique qu'un processus d'abstraction s'est produit, et le centre de l'intérêt conscient se trouve ailleurs. C'est là le côté fâcheux, ou l'expression fâcheuse, de ce même pouvoir d'abstraction qui permet à l'adepte avancé d'entrer dans l'état de Samadhi. Dans un cas, le véhicule est abandonné sans gardien et se trouve la proie de n'importe quel visiteur ; dans l'autre cas, il se trouve bel et bien gardé et positivement attentif à l'appel et à la note de son propriétaire. 

Il ne m'est pas possible de faire plus que de faire allusion à ces diverses explications, et ainsi de commencer de faire accepter aux investigateurs, ayant l'esprit ouvert et de la bonne volonté, ces hypothèses inhabituelles dans une direction qui peut les conduire dans la vallée de la compréhension. La clé du succès en vue d'éliminer ces genres de difficultés repose dans les soins prénatals et dans l'étude des tares héréditaires. La syphilis et les autres maladies vénériennes représentent des causes puissantes de prédisposition.

Les soins corrects donnés au corps après la naissance, et le développement chez l'enfant d'un sens positif de lui-même, le rendent ainsi positif en pensée et l'amènent à former son sentiment d'identité de soi ; tout cela représente des adjuvants sains dirigés vers l'élimination de ce genre de troubles. La tendance actuelle à mettre l'accent sur les vitamines dans les aliments et à donner un régime alimentaire équilibré est une très bonne chose.

Le véritable sentiment de clivage et les difficultés vraiment sérieuses se présentent, cependant, lorsque deux choses arrivent :

1. La soi-conscience de l'homme a atteint un point où ses désirs sont si dominants et si prépondérants qu'il devient conscient de leur force, et simultanément aussi de son incapacité à les satisfaire vraiment. A cela s'ajoute la reconnaissance du fait qu'il existe un aspect de lui même qui ne désire pas vraiment le faire. Un sentiment de frustration alors l'enveloppe et il devient conscient, d'une manière douloureuse, de ce qu'il veut et de ce qu'il voudrait être si ses désirs étaient compris et satisfaits. Il est alors déchiré par deux tendances :

son mental-désir le maintient dans le domaine de l'aspiration, de l'espoir et du désir, tandis que son cerveau et sa nature physique lui apportent la conviction que rien de ce qu'il veut n'est possible. Mais si c'était possible, le voudrait-il vraiment ? Cela est vrai de l'homme dont l'objectif est la satisfaction de ses aspirations matérielles, ou de l'homme qui réagit au désir de satisfaction intellectuelle ou spirituelle. Dans un cas, le clivage commence à apparaître dans les aspects plus élevés, mais dans les deux cas les lignes de clivage sont nettes. Le conflit a commencé et deux possibilités sont offertes :

a. La soumission définitive d'une nature telle qu'elle termine la vie en inefficacité, futilité, inutilité, en profonde dépression et avec un sentiment de frustration, partant d'une vie soumise jusqu'aux nombreux chemins d'évasion qui poussent un homme vers le monde des rêves, dans le pays de l'illusion, dans un état de négativité et même par-dessus les frontières de la mort par le suicide.

b. Le conflit violent fondé sur le refus d'être moulé par les circonstances ou le milieu. Cela conduit un homme au succès et à la réalisation de ses désirs, ou bien cela le brise sur la route de la vie, soit physiquement soit mentalement.

2. Le clivage provient aussi de ce que l'homme ne parvient pas à utiliser son intellect, donné par Dieu, et qu'il se trouve ainsi incapable de choisir entre les choses essentielles et les nonessentielles, entre les diverses satisfactions qui plaisent aux divers aspects de sa nature inférieure, et finalement entre la dualité inférieure et supérieure. Il doit apprendre à faire la distinction entre :

a. La soumission à l'inévitable et la soumission à l'appel de ses propres désirs.

b. La reconnaissance de capacité et la reconnaissance de potentialité. De nombreux conflits seraient évités grâce à la soumission, la compréhension et l'utilisation correcte des avantages reconnus, éliminant ainsi des buts impossibles à atteindre et la frustration inévitable qui en suit. Lorsque cette partie du conflit est maîtrisée, alors la potentialité peut faire l'objet de la reconnaissance et devient pouvoir en expression.

c. La reconnaissance des buts individuels et des buts de groupe, entre la capacité d'être social et celle d'être antisocial. Beaucoup a été accompli dans cette direction, mais l'accent se trouve toujours placé sur l'individu et non sur le groupe. Quand c'est le cas, alors nous devenons responsables des groupes antisociaux.

J'ai seulement mentionné trois reconnaissances parmi celles, nombreuses et possibles, que j'aurais pu citer, mais la solution du clivage, dont ces reconnaissances sont responsables, aura comme résultat la libération d'une large majorité de patients. On pourrait sans doute dire que la libération d'un grand nombre de ceux dont le clivage se situe principalement dans le domaine de la nature du désir, ce qui conduit à un sentiment de frustration et à une cassure dans la continuité d'intérêt de la vie, peut être atteinte par :

1. L'attention portée tout d'abord sur l'équipement physique et sur les glandes, particulièrement la glande thyroïde, et ensuite sur une régularisation du régime alimentaire.

2. L'attention portée sur la coordination physique du patient, car cette coordination constitue l'expression extérieure d'un processus intérieur d'intégration et beaucoup peut être accompli par l'éducation.

3. L'interprétation de la vie et du milieu, énoncée en termes d'évaluation. Réfléchissez à cela.

4. La décentralisation par le moyen de :

a. L'apport d'intérêts convenables et le genre d'éducation et de formation qui convient.

b. La culture du pouvoir de reconnaître et de satisfaire les besoins autour de soi, évoquant ainsi le désir de servir et fournissant le sentiment de satisfaction provenant d'un accomplissement et d'une juste évaluation.

c. La transmutation lente et attentive du désir en aspiration.

5. La réorientation vers des buts plus élevés et le développement du sens de la bonne direction. Cela implique :

a. La culture d'une plus ample vision.

b. La formulation d'un programme intérieur, aménagé de façon intelligente, adapté au point atteint en évolution mais non si avancé qu'il ne devienne impossible à suivre.

c. L'abstention des démarches et des activités destinées à échouer.

6. La recherche, plus tard, lorsque ce qui précède est à peu près saisi, d'une faculté créatrice quelconque et de son développement, satisfaisant ainsi le désir d'être remarqué et celui d'apporter une contribution. Beaucoup d'efforts artistiques, littéraires ou musicaux sont basés sur le désir de devenir un centre d'attention et non sur une véritable capacité créatrice. C'est le sens du "Je, acteur dramatique". Utilisé et développé correctement, c'est là une chose ayant une importance et une valeur réelles.

7. L'élimination du sentiment de péché, de désapprobation avec ses accessoires habituels, révolte, suspicion et complexe d'infériorité.

Il existe un point que j'éprouve le besoin bien net d'accentuer encore une fois. C'est la nécessité, lorsqu'on considère l'être humain, son expression et son existence, de se souvenir que ce que nous considérons réellement est l'énergie, et les rapports, ou l'absence de rapports entre les forces. Dans la mesure où ce point est soigneusement gardé à l'esprit, nous ne commettrons pas d'erreurs en traitant de notre sujet. Nous considérons des unités d'énergie qui sont liées entre elles, qui fonctionnent dans un champ d'énergie ; nous souvenant toujours de cela, nous serons à même (symboliquement au moins) de parvenir à une idée suffisamment claire de notre thème. Tant que nous considérerons notre problème comme représentant les rapports réciproques de nombreuses énergies, leur fusion et leur équilibre, plus la synthèse définitive de deux énergies majeures, leur fusion et leur équilibre, nous arriverons à une certaine mesure de compréhension et à une solution.

Le champ d'énergie que nous appelons âme (énergie majeure, en ce qui concerne l'homme) absorbe, domine et utilise l'énergie mineure que nous appelons personnalité. Il nous est nécessaire de le comprendre ; et aussi de nous souvenir que la personnalité est elle-même composée de quatre types d'énergie.

Notre type de rayon déterminera la façon dont nous utiliserons les mots "absorbe, domine et utilise". Je voudrais ici vous rappeler, comme je l'ai souvent déjà fait, que les mots ne parviennent pas à exprimer l'objectif que j'ai en vue et que le langage constitue un handicap plutôt qu'une aide. La pensée humaine entre maintenant dans un domaine pour lequel il n'existe pas encore de véritable forme de langage. Nous ne possédons pas de termes adéquats, ou dans lesquels les symboles sous forme de mots ne signifient que peu de choses. De même que la découverte de l'automobile et de la radio ont rendu nécessaire le recours à un ensemble entièrement nouveau de termes, de phrases, de substantifs et de verbes, de même dans les années qui viennent, la découverte de l'existence de l'âme rendra nécessaire et amènera un nouveau langage.

N'est-il pas exact, qu'un homme de l'époque victorienne, écoutant le jargon technique des laboratoires actuels de radio, ou des garages, serait complètement perdu ? Ainsi, le psychologue de nos jours se trouve perdu très souvent et ne comprend pas ce que nous nous efforçons de transmettre, car le nouveau langage n'a pas encore été construit et les anciens termes demeurent inadéquats. Par conséquent, je suis incapable de faire plus que d'employer les termes qui me semblent être les plus convenables, sachant que je ne parviens pas à exprimer la réelle signification de mes idées. Par conséquent vous ne parvenez qu'à une compréhension et une conception approximatives des concepts que je m'efforce d'exposer.

Nous avons déjà quelque peu considéré le problème des clivages auxquels l'homme est sujet. Nous avons vu que le processus évolutif humain est, en dernière analyse, une série d'alignements ; chaque pas en avant signifie que certains types d'énergie arrivent ensemble de façon à ce que leur fusion puisse produire une personne plus complète. Puis-je signaler ici un point intéressant ? Le problème lui-même est posé du fait qu'il existe un Observateur. Cet observateur, à certains points du développement normal de l'homme, en vient à comprendre qu'il existe des clivages. Cet Observateur souffre de leur existence en sa soi-conscience. Il comprend qu'il est la victime des divisions existant dans sa nature. Pourtant, et ceci est important, l'homme sur le plan physique n'est pas capable de les comprendre ou, apparemment, de les guérir sans l'aide de l'âme, l'Observateur, aspect le plus élevé de lui-même. Par exemple, un homme souffre d'une dissociation entre la partie sensible, émotionnelle de lui-même et le mental ; il se rend compte qu'il a besoin de quelque chose, qu'il est frustré, qu'il souffre intensément et qu'il est en difficulté. Il a besoin de l'aide compréhensive d'un psychologue qualifié ou de sa propre âme avant que la fusion puisse être établie, et que lui, en tant qu'individu, puisse "être rendu entier".

La même vérité existe en relation avec tous les clivages que l'on trouve en l'homme, mais trois de ces clivages sont d'une importance majeure :

1. Le clivage entre le mental et le reste de la nature inférieure, physique, vitale, astrale ou émotionnelle.

2. Le clivage entre l'homme et son milieu qui, lorsqu'il est guéri et que le pont a été jeté, en fait un être humain responsable et un bon citoyen qui accepte son milieu et lui donne ce qu'il possède de meilleur. Ainsi, il croît en caractère et en capacité, résultant d'un jeu réciproque bien défini entre lui-même et son milieu.

3. Le clivage entre l'homme (personnalité) et l'âme. Cela produit, dans l'ordre :

a. Une personnalité dominante et égoïste.

b. Un mystique pratique, conscient du besoin de fusion et d'unité.

Une situation parallèle à ces états de conscience se trouve chez l'adolescent. On les trouve également chez l'homme qui s'intègre au travail de sa vie et aussi chez l'aspirant qui pense. C'est exact que ses pensées, ses desseins et ses ambitions soient polarisés d'une façon égoïste ou qu'ils soient enclins à la spiritualité. Le sentiment de clivage, le besoin d'orientation, le processus de construction du pont et le sens précis d'achèvement sont identiques dans les deux cas.

Au regard de ces situations, certaines règles générales doivent gouverner le psychologue, et certaines prémisses doivent tôt ou tard être acceptées par l'homme qui constitue le problème en cause. Ces mêmes règles et prémisses peuvent être considérées et acceptées par l'homme qui, sans l'aide d'un psychologue qualifié, parvient à se former lui-même et à bâtir le pont audessus des clivages qu'il se reconnaît. Ces prémisses de base sont :

1. Que toute difficulté psychologique est universelle et pas unique.

C'est le sens d'unicité, avec sa tendance séparative et l'isolement qui en résulte, qui est souvent le facteur qui accapare toute l'attention. Il rend la personnalité trop importante, et cela doit être définitivement compensé.

2. Que la crise que l'on confronte indique progrès et opportunité, et qu'elle n'indique pas désastre et échec. Il faut que le patient comprenne (puis-je utiliser ce mot de patient ?) que la race a progressé jusqu'à son présent point d'évolution par des crises semblables. C'est ainsi que progresse l'unité individuelle humaine.

En dernière analyse, les crises psychologiques indiquent des étapes de progrès sur le Chemin, amenant avec elles la nécessité d'efforts, et en même temps un sentiment de gain et de liberté ; une fois les crises surmontées, maîtrisées et résolues.

3. Que le pouvoir de produire l'intégration nécessaire et de terminer un cycle de dualité perçue se trouve au sein de l'homme même parce que :

a. Son malaise, son manque de coordination, sa souffrance et sa détresse sont les symptômes d'aspiration, peut-être non compris mais n'en existant pas moins. Ils représentent la réaction des parties intégrées de l'aspect qui cherche l'intégration.

b. L'aspect à intégrer est essentiellement plus puissant que les aspects inférieurs, car ceux-ci sont négatifs ou réceptifs tandis que ce qui doit être compris et accepté est positif et dynamique.

D'où le malaise ressenti.

4. Que la capacité d'agir "comme si", innée dans cette créature imaginative qu'est l'homme, représente la solution du problème. Par l'utilisation de l'imagination créatrice, le pont entre l'aspect inférieur et l'aspect supérieur peut être construit. "Comme un homme pense, espère et veut", ainsi est-il. C'est là l'expression d'un fait inaltérable.

Lorsque les psychologues modernes saisiront plus complètement le dessein créateur de l'humanité et chercheront à développer l'imagination créatrice d'une façon plus constructive, et qu'ils chercheront aussi à former la volonté qui dirige, beaucoup aura été accompli. Lorsque ces deux facteurs (évidence éminente de divinité en l'homme) seront étudiés et scientifiquement développés et utilisés, ils provoqueront une libération automatique de tous les cas soulevés par ce problème, et que l'on trouve en ce moment dans nos cliniques. Ainsi, par expérience, arriverons-nous à une compréhension plus rapide de l'homme. La psychologie peut absolument compter sur la capacité innée de l'unité humaine pour comprendre l'utilisation de l'imagination créatrice et celle du dessein dirigé, car cette capacité est fréquemment trouvée chez les enfants. Le développement du sens de la fantaisie et l'entraînement des enfants à faire un choix (avec le but qu'un dessein ordonné entre dans leur vie) constitueront les deux idéaux directeurs de la nouvelle éducation. Le sentiment de la fantaisie met en jeu l'imagination, la perception de la beauté et le concept des mondes subjectifs ;le pouvoir de choisir, avec ses implications de pourquoi, de pour quelle raison et dans quel but (s'il est enseigné avec sagesse dès le jeune âge) accomplira beaucoup pour la race, particulièrement si, au moment de l'adolescence, un tableau général du monde et un plan mondial sont soumis à l'attention de l'intelligence qui se développe. Donc :

1. Le sens de la fantaisie,

2. Le sens du choix,

3. Le sens du tout,

4. Le sens du dessein ordonné, devraient gouverner la formation que nous donnons à nos enfants venant en incarnation. Le sens de la fantaisie met en jeu l'imagination créatrice, fournissant ainsi des débouchés constructifs à la nature émotionnelle ; cela devrait être compensé et motivé par la reconnaissance du pouvoir de choisir correctement et la signification des valeurs plus élevées. Celles-ci à leur tour, peuvent être développées par une juste reconnaissance de tout le milieu où l'individu doit jouer son rôle, tandis que toute la gamme des réactions est de plus en plus ordonnée à la compréhension du dessein ordonné qui opère dans le monde.

Telles sont les prémisses fondamentales qui devraient émerger des nouvelles techniques que la psychologie utilisera lorsqu'elle aura atteint le point où seront acceptées (ou pour le moins essayées) les idées cidessus.

En les utilisant, on s'apercevra que les cas eux-mêmes peuvent être amenés à une activité correcte, car toutes les facultés innées et nonemployées de l'homme se trouveront mises en une activité intégrante. Le processus est toujours et inévitablement le même :

1. Clivage.

2. Une reconnaissance de dualité, soit subjectivement soit dans la conscience éveillée.

3. Une période d'agitation violente, de frustration et de futilité, conduisant parfois au désastre, à des formes d'épuisement nerveux ou mental et à des conditions généralement chaotiques et indésirables.

4. Un processus d'établissement de pont intelligemment appliqué, graduellement poursuivi, une fois le point de clivage déterminé.

5. La réalisation de périodes de fusion, d'intégration ou de véritable état normal reconnus. Un processus d'analyse serait ici utile. On verra plus loin que la psycho-analyse deviendra réellement utile lorsqu'elle viendra en aide aux hommes en expliquant leurs accomplissements plutôt qu'en déterrant les détails de leurs désastres apparents. Il n'y a aucun désastre véritable. Il y a seulement un point non reconnu, un moment d'achèvement non compris. Le désastre vient lorsque ce point de crise n'est pas utilisé ni compris, car il sert alors à augmenter le clivage au lieu que celuici soit reconnu en tant que moment d'opportunité.

6. L'établissement d'un rythme bien défini composé de l'imagination créatrice, d'un choix fait avec discernement, de la valeur du rapport de la partie envers le tout et de l'acceptation du dessein de groupe.

Ce rythme, lorsqu'il est dûment établi dans une vie ou dans une série de vies, conduit en fin de compte à

7. L'intégration.

Je voudrais marquer ici un arrêt et faire remarquer que les fondations de la nouvelle psychologie doivent inévitablement être construites sur la prémisse que cette vie présente n'est pas la seule opportunité de l'homme à pouvoir accomplir l'intégration et finalement à atteindre à la perfection. La grande Loi de Réincarnation doit être acceptée et on s'apercevra qu'elle constitue en elle-même un instrument majeur de libération dans n'importe quel moment de crise ou dans n'importe quel cas posé par un problème psychologique. La reconnaissance d'autres opportunités et le sentiment prolongé du temps sont tous deux calmants et secourables pour de nombreux genres d'esprits ; la valeur interprétative de la loi illuminera, comme on le verra, à partir du moment ou le patient saisit le fait que derrière lui se trouvent des moments de crise où, par le moyen de son présent équipement, on peut démontrer qu'il a atteint l'intégration, garantissant ainsi une victoire dans le moment présent de crise et de conflit difficile. La lumière que ceci jette sur les rapports et le milieu servira à stabiliser son dessein et à lui faire comprendre l'inévitabilité de la responsabilité. Lorsque cette grande loi sera comprise dans ses véritables implications, et non pas interprétée dans les termes de la présentation enfantine qui en est faite actuellement, alors l'homme supportera la responsabilité de vivre en reconnaissant chaque jour le passé, avec une compréhension du dessein du présent et avec une pensée pour l'avenir. La tendance croissante au suicide, que montre l'humanité, diminuera aussi considérablement.

Il vous apparaîtra donc que le facteur temps peut entrer dans le problème d'une manière la plus utile, et c'est ici que sera d'un secours certain une véritable compréhension de la Loi de Réincarnation, ou de la Loi d'Opportunité (ainsi que je préférerais l'appeler). Avant toutes choses, elle amènera dans l'attitude à la fois du psychologue et du cas en question l'idée d'espoir, la pensée d'achèvement et d'ultime accomplissement.

Il sera également essentiel que le psychologue de l'avenir parvienne à une reconnaissance et une acceptation de la structure intérieure de l'être humain, de son véhicule émotionnel, de son corps mental et de leurs étroits rapports réciproques par l'intermédiaire du corps vital ou éthérique qui sert toujours de tissu de liaison entre le corps physique dense et les autres corps. L'âme et sa triplicité d'énergie (la vie elle-même, exprimant la volonté ou le dessein, l'amour et l'intelligence) opère par le moyen de sept centres majeurs, tandis que le corps mental et le corps astral opèrent par le moyen de nombreux autres centres qui sont les contreparties de transmission de ceux qui se trouvent dans le corps éthérique. Les intégrations que l'évolution finit par effectuer sont opérées par l'intermédiaire de tous ces centres. Par l'élévation des vibrations, par la mise en activité des centres, et par le développement subséquent et consécutif de l'appareil humain de réaction, de nouvelles voies d'approche de la réalité, de nouvelles qualités de conscience, une nouvelle sensibilité à ce qui jusqu'à présent n'avait pas été reconnu, et de nouveaux pouvoirs commencent à s'exprimer.

Chaque homme est donc, à l'intérieur de lui-même, une hiérarchie, une réflexion d'une grande chaîne d'êtres, l'Etre qui est exprimé par l'Univers. La psychologie doit tôt ou tard reconnaître :

1. Le fait de l'âme, agent d'intégration, le soi.

2. La Loi d'Opportunité ou de Réincarnation.

3. La nature de la structure intérieure de l'homme et ses relations avec la forme extérieure tangible.

Il est intéressant de noter que pratiquement tout l'enseignement donné au sujet de la renaissance ou réincarnation a insisté sur le côté matériel et phénoménal, bien qu'il y ait toujours eu une référence plus ou moins casuelle aux gains spirituels et mentaux acquis à l'école de la vie sur cette planète, d'incarnation en incarnation. La véritable nature de la conscience intérieure de l'homme véritable a été peu notée ; le gain de chaque vie, relativement à une plus grande perception du mécanisme de contact, et le résultat de la sensibilité accrue au milieu (seules valeurs dont se préoccupe le soi), sont rarement développées, si elles le sont jamais. Des détails au sujet des conditions de vie, des déclarations au sujet de possibles situations matérielles, des descriptions d'endroits, de vêtements et de rapports humains de la personnalité sont décrits avec imagination ; le "souvenir des incarnations passées" correspond généralement à celui de dramatiques épisodes qui alimentent le sens inné d'individualité de l'homme réincarné, et généralement aussi alimente sa vanité de la même façon. Cette présentation curieuse est due à plusieurs choses. D'abord, au fait que le monde de l'illusion est encore le facteur dominant dans la vie des meilleurs des hommes ; deuxièmement, que le point atteint en évolution a été tel que l'écrivain ou l'orateur n'a pas été capable d'envisager le cycle de vie de l'angle de l'âme, détachée et sans illusions.

Aurait-il agi ainsi, les descriptions matérielles et phénoménales auraient été omises et probablement même pas perçues, par contre seulement les valeurs , spirituelles et mentales, et les matières concernant le groupe intéressant la vie intérieure auraient été développées. Les méthodes utilisées pour présenter cette très ancienne doctrine de la réincarnation, et l'accent mis d'une façon erronée sur l'aspect forme à l'exclusion des valeurs de l'âme, ont provoqué une réaction fâcheuse à l'encontre du sujet tout entier dans l'esprit des gens intelligents et de la part des chercheurs scientifiques. Et pourtant, malgré cela, de bonnes choses ont été accomplies, car l'ensemble de la théorie a pénétré d'une manière continue dans la conscience de la race, devenant une partie intégrante de celle-ci et, par conséquent, devenant populaire et finalement recevant une reconnaissance de la part de la science.

Considérant la structure intérieure de l'homme et les facteurs qui produisent l'apparence extérieure et la qualité qui la conditionne, produisant ainsi l'attitude et la conduite qui en résultent, les psychologues devront étudier les sujets suivants en commençant par les aspects les plus bas et en étendant leurs idées de façon à inclure les aspects les plus élevés :

1.

L'appareil extérieur de réponse, agissant sous les impulsions reçues du milieu extérieur et des domaines subjectifs intérieurs.

Conformément aux théories ésotériques, elles viennent par les voies suivantes :

a. Le cerveau, d'où certains aspects du système nerveux sont dirigés et contrôlés, d'abord par l'influence mentale et ensuite par la direction consciente de l'âme.

b. Le système endocrinien ou glandulaire, agissant sous les impulsions entrant dans le corps physique par les sept centres se trouvant dans le corps éthérique. Le système glandulaire est simplement l'extériorisation de ces centres, ou leur contrepartie physique. Les glandes conditionnent l'homme au moyen du courant sanguin, qui est à son tour conditionné par les centres.

c. Le plexus solaire qui dirige et contrôle certains aspects du système nerveux et qui est, en grande partie, le cerveau instinctif ou animal.

d. Le coeur, centre de vie.

2.

Le corps vital ou éthérique. C'est le facteur énergétique le plus important et une réplique exacte ou une contrepartie de la forme extérieure, constituant le véritable intermédiaire entre les mondes intérieurs et l'homme extérieur. Les nadis (lignes ou fils de force) dédoublent chaque nerf du corps humain, et les centres qu'ils forment, à certains points d'intersection ou de jonction, constituent le fond, ou l'agence fournissant les motifs, de chaque ganglion, ou plexus, que l'on trouve dans le corps humain. Certains de ces centres, majeurs et mineurs, sont d'une importance évolutive unique. Ces centres sont les suivants :

a. Le centre de la tête est le siège de l'énergie de l'âme, ou le centre par lequel l'homme conscient, spirituel, fonctionne.

b. Le centre cardiaque est le siège de la vie, du principe le plus élevé qui s'exprime à travers l'homme.

c. Le centre du plexus solaire est le siège de la vie instinctive, de l'âme animale, et de la nature émotionnelle hautement développée.

d. Le centre à la base de l'épine dorsale est le centre majeur d'intégration ; son activité commence à fonctionner lorsque deux fusions majeures ont été effectuées ; celle des fusions des trois corps en une personnalité coordonnée, et quand l'âme et le corps sont alignés.

3.

Le corps sensible ou émotionnel, souvent appelé le corps astral. De ce véhicule émanent les désirs, les impulsions, les aspirations et les conflits de dualité qui si souvent affligent et arrêtent le disciple.

C'est le siège aussi de la vie créatrice et imaginative de l'homme. Il possède également des centres de force qui sont les contreparties de ceux que l'on trouve dans le corps éthérique, mais chez la majorité des gens il reçoit son énergie du monde de l'illusion et du plan astral. C'est de ce plan de conscience illusoire que l'homme avancé doit apprendre à se retirer.

4.

La nature mentale, qui opère seulement par quatre centres.

5.

L'âme elle-même, ou véritable homme spirituel, le soi en manifestation, opérant ou cherchant à opérer par son apparence phénoménale, l'homme inférieur et quadruple.

Si l'on étudie attentivement ce qui précède, on s'apercevra que les clivages existant en l'homme constituent des clivages dans certaines relations fondamentales :

1.

Trouvés en l'homme lui-même, dans un autre des divers points focaux de compréhension ou de conscience :

a. Non reconnus par l'homme lui-même ou par ceux qui sont autour de lui. Lorsque c'est le cas, l'homme n'est pas évolué et les clivages ou failles dans la conscience ne font relativement aucun véritable dégât, soit à lui-même soit à ceux qui l'environnent. Ils indiquent simplement un manque de développement.

b. Reconnus, ils produisent détresse et difficulté, et l'homme en vient à avoir besoin d'une aide psychologique qualifiée. Des informations exactes relatives à ce qui est traité ici peuvent être données dans des cas où il s'agit de personnes de type intellectuel ; le psychologue traite alors avec des gens qui devraient être capables et désireux de s'aider eux-mêmes.

c. Lorsque l'homme a établi le pont et l'unification nécessaires, il devient alors une personnalité unifiée. Ensuite, le mystique peut émerger. Cela veut dire qu'il a atteint le point où l'établissement d'un pont plus élevé, entre la personnalité intégrée et l'âme, devient possible. Finalement apparaît un Maître de la Sagesse, interprète de la conscience du Christ, dans ses aspects unificateurs, sauveurs et constructeurs.

L'alignement de la nature supérieure et inférieure produira des résultats qui seront déterminés dans leur champ d'expression par le rayon de l'homme. Les conditions de rayon auront pour résultat, pour l'homme, de lui faire trouver le champ juste de son utilité, et son expression juste dans le domaine politique, religieux ou scientifique et dans d'autres modes de manifestation divine.

2.

Trouvés entre l'homme et son milieu. L'effet de ceci peut vouloir dire qu'il est un être humain antisocial, ou impopulaire, rempli de crainte au regard de la vie, ou exprimant, en bien d'autres formes, son incapacité à se mettre en harmonie avec son milieu.

Manque de compréhension, de justes rapports, incapacité à fondre correctement les formes intérieures et extérieures de structure de vie se manifesteront. Dans ce cas, la cause du clivage est généralement trouvée quelque part au sein du corps astral lui-même.

3.

Trouvés entre l'homme et la tâche de sa vie, ou activité assignée à sa vie par le sort et à laquelle ses prédispositions l'inclinent. La difficulté ici se trouve en une nette cassure ou un manque de continuité entre la nature mentale, qui détermine le dessein, et la nature astrale, qui gouverne les impulsions.

4.

Trouvés entre un homme et son âme qui plane au-dessus de lui et lentement le domine . Ceci amène à un profond chagrin réalisé, à un conflit néfaste et finalement à "la mort de la personnalité" symboliquement parlant.

Ici encore je voudrais faire une pause et observer que les concepts de mort, de substitution, d'alignement par substitution et de sacrifice, seront remplacés, dans le Nouvel Age, par les concepts de résurrection ou d'état de vie, d'unité spirituelle, de transfert et de service de façon qu'une nouvelle note entre dans la vie des hommes, apportant espoir, joie, pouvoir et liberté.