11. Les glandes
Est-il possible par certaines pratiques de méditation de stimuler l'un des lobes postérieurs ou antérieurs du corps pituitaire lorsque son fonctionnement est déficient ? Lorsqu'une méditation est destinée à intégrer la personnalité, est ce qu'elle redresse automatiquement la situation et rend normale l'activité pituitaire ? Est-ce que cette méditation aura également pour effet d'ajuster et d'équilibrer l'activité des autres glandes majeures ?
Vous m'avez posé plusieurs questions. L'ensemble du sujet est trop vaste pour être convenablement traité dans le temps et l'espace disponibles.
Je puis toutefois dire très brièvement que la stimulation de l'un des lobes du corps pituitaire, ainsi que celle de toute autre glande, au moyen de la méditation est des plus dangereuses pour un néophyte. On peut l'entreprendre, mais ce n'est pas un procédé recommandable à moins qu'il ne soit soumis à la surveillance d'un expert qui en sache plus que vous et dont la vision soit plus pénétrante que la vôtre. Les glandes sont le produit de l'activité ou de l'inactivité des centres ou chakras du corps, et leur développement est parallèle.
Ce développement dépend du rayon et du point d'évolution de l'intéressé. Le sujet est vaste et compliqué, et il ne faut jamais oublier que le fait d'insister constamment sur les facteurs physiques composant l'équipement de la personnalité ne cadre pas avec la voie des disciples. Ainsi que vos questions le suggèrent, ils doivent viser à l'intégration de leur personnalité et avoir pour but d'être des chenaux purs pour les énergies de l'âme. Une telle intégration résulte normalement de la mise en jeu des trois facteurs suivants :
1. Construction du caractère.
2. Contact avec l'âme par la méditation.
3. Expression de la vie par des services actifs.
En pratiquant ces trois activités durant une longue suite d'années, les résultats désirés se produiront inévitablement en ce qui concerne l'équipement glandulaire, pourvu que l'ensemble du mécanisme soit apte à résister à la pression des exigences de l'âme auxquelles il faut satisfaire dans une incarnation donnée.