B. Tuberculose
C'est au sein de cette pléthore que se trouve l'origine de la tuberculose.
Elle prit naissance dans les organes par lesquels les hommes respirent et vivent, et fut imposée à titre de pénalité par la Grande Loge Blanche. Lorsque le vice Lémurien et la cupidité Atlante atteignirent l'apogée de leur brutalité, les Maîtres promulguèrent une nouvelle loi. Cette loi peut se traduire par les termes suivants : "Quiconque ne vit que pour les biens matériels, quiconque sacrifie toute vertu pour acquérir ce qui ne peut durer, mourra vivant, verra la respiration lui manquer, et refusera pourtant de penser à la mort avant l'arrivée de la convocation."
Il est difficile à nos contemporains de comprendre ou d'apprécier l'état de conscience Atlante. Il n'y avait absolument aucun processus mental en jeu, sauf chez les guides de la race. Il n'y avait que désirs effrénés, impitoyables, insatiables. L'action de la Grande Loge Blanche força deux issues et mit la race humaine en face de deux problèmes qu'elle ignorait jusque-là.
Le premier indiquait que les attitudes psychologiques et les états de conscience peuvent déterminer et déterminent en fait des états physiologiques bons ou mauvais. Deuxièmement, les hommes furent obligés pour la première fois de faire face au phénomène de la mort, d'une mort qu'ils provoquaient eux-mêmes d'une nouvelle manière et non uniquement par des moyens physiques. Il fallait que ce fût dramatisé pour eux d'une manière nettement objective, car les masses ne réagissaient pas encore aux enseignements verbaux, mais seulement aux événements visibles. Elles virent des personnalités particulièrement pillardes et rapaces commencer à souffrir d'une maladie affreuse paraissant naître à l'intérieur d'elles-mêmes tout en leur conservant l'amour de la vie durant leurs souffrances, ainsi que nous le constatons encore parmi les tuberculeux. Les masses furent ainsi confrontées avec un nouvel aspect ou une nouvelle forme de la loi originelle imposée à l'époque Lémurienne et qui disait "L'âme qui pèche, celle-là doit mourir."
Jusque là, elles avaient accepté la mort comme allant de soi et faisant partie de la destinée de toute créature vivante, mais désormais apparaissait pour la première fois la relation de réciprocité entre les actes individuels et la mort.
Bien que cette relation de cause à effet fût encore peu claire dans la pensée, la conscience humaine avait fait un grand pas en avant. L'instinct seul n'avait pas suffi à dominer cette situation.
La mort, ô mes frères, est un vaste et universel héritage. Toutes les formes meurent, car telle est paradoxalement la loi de la vie. L'heure était venue d'enseigner à la race la leçon de la mort sous ses deux aspects possibles. Sous le premier, elle est la terminaison d'un cycle et une réponse automatique à la grande Loi des Cycles qui institue continuellement du nouveau et met fin à l'ancien. Sous le second aspect, elle peut être causée par l'abus des facultés du corps physique, la mauvaise application de l'énergie, ou l'action délibérée de l'homme lui-même. Si un homme pèche délibérément, si ses attitudes psychologiques et les actions qui en découlent sont mauvaises, il se suicide aussi sûrement que s'il se faisait volontairement sauter la cervelle. On comprend rarement ce phénomène, mais la vérité deviendra de plus en plus apparente.
La Bible enjoint de se rappeler que les péchés des parents retomberont sur les enfants. Cette affirmation concerne à la lettre l'héritage humain des maladies nées en Lémurie et en Atlantide. La syphilis et la tuberculose ont largement sévi sur la première moitié de la race Aryenne dont nous faisons actuellement partie. Elles affligent aujourd'hui non seulement les organes reproducteurs et les poumons comme au stade de leur apparition, mais aussi le courant sanguin, et en conséquence l'organisme entier du corps humain.
Dans la première moitié du XXème siècle, on a fait de grands efforts pour se rendre maître de la grande maladie Atlante, la tuberculose, par la simplicité de vie, par une alimentation saine et abondante, et par le grand air. On fait de grands efforts pour enrayer définitivement les maladies syphilitiques. Elles et la tuberculose seront finalement éliminées, non seulement par des traitements sains et les découvertes nouvelles de la science médicale, mais parce que la race humaine se polarisera de plus en plus sur le plan mental et abordera elle même le problème sous l'angle du bon sens. Elle conclura que les péchés physiques entraînent une pénalité trop sévère, et qu'il ne vaut pas la peine de posséder ce que l'on n'a pas gagné ou ce dont on n'a pas besoin, car cela ne vous appartient pas en équité.
C'est autour de ces idées fondamentales que la guerre mondiale de 1914-1945 fut menée. Nous qualifions d'agression la possession illégale des terres, territoires, biens, et meubles des autres peuples. Mais le principe en est le même que celui de la rapine, du vol, et du viol. Aujourd'hui, ces maux ne sont plus seulement des fautes et des péchés individuels, mais peuvent passer à l'état de caractéristiques nationales. La guerre mondiale a ramené le problème tout entier à la surface de la conscience humaine, et l'antique bataille Atlante se poursuit âprement, avec la probabilité que cette fois la Grande Loge Blanche finira par triompher. Ce ne fut pas le cas au début du conflit. Il fallut l'intervention du Logos planétaire Lui-même pour y mettre fin. L'antique civilisation Atlante descendit dans l'abîme et fut engloutie dans l'eau, symbole de pureté, d'hygiène, et d'universalité parfaitement approprié pour éteindre ce qu'un Maître a dénommé "une race orientée tuberculeusement". La mort par noyade et la mort par d'obscurs moyens physiques qu'il ne m'est pas permis de décrire furent toutes deux expérimentées au cours de cet effort destiné à sauver l'humanité. Aujourd'hui, c'est la technique de la mort par le feu qui est appliquée, et elle a de sérieuses chances de réussir.
Contrastant avec les grandes crises Lémurienne et Atlante, l'humanité actuelle est mentalement bien plus alerte. Les causes de trouble sont reconnues, les mobiles sont plus clairement élucidés, et la volonté-de-bien-faire et de modifier les mauvaises conditions anciennes s'accentue de plus en plus.
Quelque chose de foncièrement bon et nouveau commence à se manifester dans la conscience publique.
J'ai expliqué les raisons subjectives de l'apparition de la syphilis et de la tuberculose, ces deux maladies raciales qui remontent à la plus haute antiquité.
Il se peut que les non-ésotéristes considèrent ces raisons comme hypothétiques mais peu probables, comme fantaisistes et de nature trop générale. Ceci est inévitable. Ces deux groupes de maladies ont une origine si prodigieusement ancienne que je les ai qualifiées d'inhérentes à la vie planétaire elle-même et d'héritage commun de l'humanité, car chez tous les hommes la violation de certaines lois amènera ces maladies.
S'il y avait lieu, je pourrais retracer un passé encore plus reculé dans le domaine du mal cosmique tel qu'il prévaut dans notre système solaire et affecte le Logos planétaire, Qui compte encore parmi "les Dieux imparfaits". La forme extérieure de la planète par laquelle Il s'exprime est imprégnée jusqu'à une certaine profondeur des germes et semences de ces deux maladies. Mais ces formes de souffrance humaine disparaîtront à mesure que l'immunité s'établira, que les méthodes de cure se développeront, que la médecine préventive prendra droit de cité, et que l'homme lui-même réussira à accroître son contrôle animique et mental sur sa nature animale et son corps de désirs. D'ailleurs, nonobstant tout ce que les statistiques peuvent dire, la syphilis et la tuberculose sont en voie de disparaître dans les régions les plus sérieusement contrôlées de la famille humaine. A mesure que la vie de Dieu (s'exprimant comme divinité individuelle et divinité universelle) palpitera plus puissamment dans les règnes de la nature, ces deux pénalités du vice cesseront inévitablement d'être nécessaires et disparaîtront pour les trois raisons suivantes :
1. L'orientation de l'humanité vers la lumière se modifie constamment et "la lumière dissipe le mal". La lumière de la connaissance et la reconnaissance des causes instaureront des conditions soigneusement préparées qui feront de la syphilis et de la tuberculose des fléaux du passé.
2. Les centres situés au-dessous du diaphragme seront soumis à un processus purificateur et élévatoire La vie du centre sacré sera contrôlée, et l'énergie qui y est habituellement focalisée sera dépensée en vie créatrice par le truchement du centre laryngé. L'énergie du centre solaire sera élevée jusqu'au coeur, et la tendance à l'égoïsme humain s'éteindra.
3. Des cures intégrales, rendues effectives par la science, feront progressivement disparaître les contagions.
Il existe une autre raison qui contribuera à faire cesser les pratiques, manières de vivre, et modes de désirs responsables de ces maladies. Elle est encore peu connue. C'est celle à laquelle se référait le Christ quand il parlait du temps où rien de secret ne resterait caché, et où tous les secrets seraient criés du haut des toits. Le progrès des enregistrements télépathiques et des pouvoirs psychiques tels que la clairvoyance et la clairaudience finiront par enlever à l'humanité la possibilité d'ourdir secrètement ses péchés.
Déjà commencent à poindre chez les individus évolués les pouvoirs par lesquels les Maîtres et les grands initiés peuvent se rendre compte de l'état psychique et de la condition physique de l'humanité, de sa qualité et de sa conscience.
Les hommes continueront de pécher, de commettre de mauvaises actions, et de satisfaire des désirs immodérés, mais leurs compagnons les connaîtront et rien de ce que feront les coupables ne sera exécuté dans le secret. Les tendances de la vie d'un homme, et même les incidents au cours desquels il satisfera une exigence de sa nature inférieure seront connus par quelqu'un ou par un groupe, et l'existence de cette possibilité agira préventivement comme un frein bien plus puissant qu'on ne peut l'imaginer.
En vérité, l'homme est le gardien de son frère, et cette préservation prendra la forme de connaissance accompagnée de "boycottage et de sanctions", comme on dit aujourd'hui lorsqu'il s'agit de pénaliser une nation. Je voudrais que vous méditiez ces deux modes de traiter les mauvaises actions. Dans la pratique, ils seront appliques automatiquement au titre de bon goût, de sentiments justes, et d'intentions bienveillantes par des individus et des groupes à d'autres individus et groupes. Ainsi seront progressivement éliminés le crime et la tendance à mal faire. On comprendra que tout crime résulte d'une forme donnée de maladie, ou d'un fonctionnement glandulaire insuffisant ou excessif basé à son tour sur le développement insuffisant ou exagéré d'un centre ou d'un autre. Lorsque l'opinion publique sera éclairée par la connaissance de la constitution de l'homme, et qu'elle aura conscience de la grande Loi de Cause et d'Effet, elle traitera les criminels par des moyens médicaux, les placera dans une ambiance appropriée, et les pénalisera par boycottage et sanctions. Le temps me fait défaut pour m'étendre sur ce sujet, mais les suggestions déjà faites suffiront à nourrir la pensée du lecteur.