Section I
Maladies de l'humanité héritées du passé
L'histoire telle qu'on l'étudie aujourd'hui n'explore qu'un passé très récent.
Bien que les historiens et savants éclairés puissent remonter à des millions d'années en arrière dans l'histoire de l'humanité, on ne sait rien des races d'hommes qui vivaient à ces époques reculées. Rien n'est connu de la civilisation qui a fleuri au début de l'époque Atlante, il y a douze millions d'années. Rien n'est connu de la civilisation Lémurienne, encore plus ancienne, et dont l'origine remonte a quinze millions d'années. Enfin, l'on est encore moins renseigné sur la période crépusculaire datant de vingt et un millions d'années, où les hommes étaient à peine des humains, et où ils avaient des rapports si étroits avec le règne animal que nous leur réservons le qualificatif d' "hommes-animaux".
Durant la vaste période qui s'est écoulée entre ces époques et l'heure actuelle, des myriades de gens ont vécu, ont aimé, et ont subi des expériences.
Leurs corps ont été absorbés dans la poussière de la terre, et chacun a apporté sa contribution d'expérience gagnée au cours de la vie – différente toutefois de leur contribution à la vie de l'âme sur le plan de l'âme. Cette contribution a modifié d'une certaine façon les atomes et cellules du corps physique, et le gain qui en est résulté a été à nouveau incorporé en son temps au sol de notre planète. Chaque âme actuellement désincarnée est venue maintes et maintes fois sur la terre, et des millions d'entre elles sont incarnées aujourd'hui, en particulier celles qui étaient présentes sur terre à la fin de l'époque Atlante, et forment donc la fleur et le produit le plus élevé de cette race hautement émotionnelle. Elles apportent avec elles les prédispositions et tendances innées dont leur histoire passée les a douées.
Il faudrait donc garder présent à l'esprit que les corps physiques actuellement habités par les humains sont construits en matériaux très anciens, et que la substance employée est souillée ou conditionnée par l'histoire du passé.
A ce concept, il faut en ajouter deux autres :
Premièrement les âmes qui arrivent attirent à elles les types de matériaux avec lesquels il leur faudra édifier leurs gaines extérieures, et qui seront sensibles à quelque aspect de leur nature plus subtile. Si par exemple elles sont conditionnées par le désir physique, les matériaux de leur véhicule physique seront fort sensibles à ce besoin particulier.
Deuxièmement, chaque corps physique dont les fonctions sont mal utilisées contient en lui-même les germes d'une rétribution inévitable. Le grand péché originel de l'époque Lémurienne était de nature sexuelle. Il résultait non seulement de tendances inhérentes, mais de l'extraordinaire densité de la population au temps de cette civilisation, et de son étroite connexion avec le règne animal. L'origine des maladies syphilitiques remonte à cette époque.
Les ignorants entretiennent dans leur imagination l'idée magnifique que les races primitives n'étaient pas sujettes à ce genre de contamination, et que les nombreuses maladies vénériennes et leurs séquelles sont surtout des maladies inhérentes à notre civilisation. Vu sous l'angle ésotérique, tel n'est pas le cas.
La vraie connaissance réfute cette thèse.
Lorsque la race humaine était dans son enfance, des appariements eurent lieu à tort et à travers sur une vaste échelle, avec accompagnement de promiscuités et d'une série de perversions sexuelles. Certains des plus anciens livres dans les Archives des Maîtres décrivent comme suit cette situation :
"La terre prit son péage, et la terre impure et polluée retourna à la terre ; c'est ainsi que la mauvaise vie pénétra la pureté originelle de la mère antique.
Dans les profondeurs du sol gît le mal ; il émerge de temps en temps. Seuls le feu et la souffrance peuvent purifier la mère du mal que ses enfants lui ont communiqué."
La race Lémurienne se détruisit pratiquement elle-même par ses abus du centre sacré, qui était alors le plus actif et dominait les autres centres. A l'époque Atlante, ce fut le tour du centre solaire d'être l'objectif principal du "feu pénétrant".
Aux temps Lémuriens, comme je l'ai dit ailleurs, le travail de la Hiérarchie consistait à enseigner à l'humanité dans l'enfance la nature, le sens, et la signification du véhicule physique. Dans la race-mère suivante, le véhicule astral émotionnel devint le principal objet de ses soins et de son attention. Dans notre race-mère Aryenne, c'est l'organe mental qui est soumis à la stimulation.
Un initié Lémurien était celui qui avait acquis la maîtrise complète de son corps, et le hatha-yoga représentait le summum de la pratique spirituelle. En son temps, il fut remplacé par le laya-yoga, qui amena tous les centres du corps éthérique à l'état d'activité fonctionnelle, à l'exception du centre laryngé et du centre coronal. Ce genre d'activité n'est plus de mise aujourd'hui. Il faut en effet se rappeler qu'en ces jours-là les Maîtres n'avaient ni le développement ni la compréhension des Maîtres actuels. Les seules exceptions étaient Ceux Qui étaient venus d'ailleurs, d'autres planètes ou d'autres sphères célestes, pour venir en aide à l'homme-animal et à l'humanité primitive.