B. Désirs inhibés ou déchaînés

Il est important que j'expose clairement l'une des données principales qu'un étudiant doit se rappeler au sujet des influences et impulsions émanant du plan astral. Pour la majorité des êtres humains, pour l'immense majorité, celles-ci sont un facteur prédisposant dans toutes les matières auxquelles l'individu s'intéresse, sauf les conditions auxquelles il ne peut échapper parce qu'elles lui sont imposées par son entourage et par l'époque à laquelle il vit.

Le plan astral est un centre de force dynamique émanante, qui est essentiellement conditionnante dans ses effets à cause du stade de  conscience individuelle auquel se trouve la majorité. Les hommes subissent l'impulsion de leurs désirs de haute ou de basse qualité. Bien entendu, ce n'est là qu'une large généralisation, car cette condition fondamentale est constamment modifiée par les impulsions venant du plan mental. Cela complique les données du problème. Des influences provenant de l'âme s'y ajoutent de manière appréciable, et rendent encore plus complexe le problème de l'être humain évolué. Ce a problème de complication" (si j'ose le nommer ainsi) constitue pour l'étudiant un énoncé laborieux à comprendre et à relier à sa propre condition physique ou à celle de toute personne qu'il cherche à aider.

En liaison avec ce problème, voici le texte de la troisième des Lois qui régissent l'art sacré de guérir.

LOI III

Les maladies sont un effet de la centralisation essentielle de l'énergie vitale chez l'homme. Les conditions déterminantes qui provoquent la mauvaise santé font leur chemin en partant du plan ou cette énergie est focalisée. Ces conditions s'extériorisent donc sous forme de maladies ou d'immunités contre les maladies.

Un changement dans l'attention intérieure (ou attitude mentale) du patient peut donc produire et produira soit une véritable immunité contre les maux physiques, soit une intensification des réactions provoquant des malaises, des maladies, ou la mort.

Dans les trois lois qui viennent d'être exposées, il est évident que les faits suivants se discernent et devraient rester à la base de nos réflexions.

1. La maladie résulte de ce que le libre courant de la vie de l'AME est bloqué.

2. La maladie est le produit, ou le résultat, de trois influences :

a. Anciennes erreurs émanant de l'histoire du passé de l'intéressé.

b. Souillures humaines, héritées du fait qu'on est un membre de la famille humaine.

c. Mal planétaire, imposé à toutes les formes terrestres par les conditions fondamentales et par le temps.

3. La maladie est conditionnée par les forces émanant du plan où la conscience de l'homme est principalement centrée.

Aux indications ci-dessus, il faudrait ajouter un fait supplémentaire, à savoir :

4. Il y a cinq groupes majeurs de maladies, avec leurs affections associées et leurs maux subsidiaires.

a. La Tuberculose.

b. Les maladies syphilitiques.

c. Le Cancer.

d. Les troubles cardiaques.

e. Les maladies nerveuses.

Je ne cherche pas à scinder mon exposé en parlant de troubles organiques et fonctionnels ni de maladies causées par des épidémies ou des accidents. Je me réfère aux souillures de base qui forment le douteux héritage de l'humanité prise en bloc, et aux difficultés reliées par incidence aux stades de développement évolutionnaire caractéristiques des disciples plus avancés sur le Sentier.

On en déduit que l'homme vient en incarnation nanti des prédispositions à la maladie en provenance :

1. De son propre passé, c'est-à-dire d'effets résultant de causes mises en mouvement dans ses précédentes incarnations.

2. De l'héritage racial général de l'humanité.

3. Des conditions de la vie planétaire. Ces dernières élèvent tout le problème hors de portée de la compréhension d'un homme ordinaire.

Un être humain est également prédisposé à des troubles si, à la suite d'une longue évoution, il a réussi à éveiller en quelque manière, si faiblement que ce soit, les centres situés au-dessus du diaphragme. Dès ce moment, il devient sujet, pour un long cycle de vies, à des troubles concernant le coeur ou le système nerveux dans une de ses diverses branches. Il arrive très souvent qu'un être évolué, tel qu'un aspirant ou un disciple, ait réussi à se libérer des souillures héréditaires, mais succombe à des troubles cardiaques, des désordres nerveux, un déséquilibre mental, une hyperstimulation. On classe parfois ces troubles sous le nom de "maladies des Mystiques".

Je n'ai pas l'intention d'entrer dans le domaine des discussions physiologiques, de fouiller les symptômes de maladie ni d'étudier les lésions, les conditions pathologiques, et les détails déprimants accompagnant l'effondrement d'un organisme humain quelconque. Je ne me propose pas d'écrire un traité sur l'anatomie ni sur les diverses sciences issues de l'étude du mécanisme humain. Ces sciences se rattachent aux cadres et à la structure, aux organes, nerfs, tissu cérébral, et aux systèmes inter communicants qui composent la machinerie complexe du corps humain. Du point de vue de la science exotérique, deux faits réussiraient à m'en empêcher.

L'ensemble du sujet est merveilleusement traité dans de nombreux livres représentatifs de la médecine et de la chirurgie. Je ne serais guère en mesure d'ajouter des arguments profitables à une discussion de ce genre.

A de rares exceptions près, mes lecteurs ne sont pas instruits de la construction et de la constitution du corps humain. Les détails pathologiques, la description des maladies, et les symptômes déplaisants de la dégénérescence humaine forment une lecture malsaine pour la moyenne des nommes et des femmes. Il peut être extrêmement dangereux de n'avoir qu'un embryon de connaissances sur ces sujets.

Il importe avant tout de s'attaquer aux causes, c'est-à-dire aux  sources intérieures  de maladies. Je m'occupe non seulement des états d'esprit, mais des états de conscience qui provoquent sur le plan physique un mauvais fonctionnement et finalement de mauvais états de santé.

Le problème du guérisseur est donc double. Premièrement, il doit s'assurer que la difficulté gît au-dessus ou au-dessous du diaphragme. Cela l'entraîne carrément dans le royaume des connaissances occultes aussi bien que psychologiques. Deuxièmement, il doit déceler clairement ce a quoi le patient attache intérieurement une importance majeure.

Cette dernière connaissance aidera le guérisseur à faire le diagnostic de la première. Ceci me conduit à formuler la troisième Règle à suivre par les guérisseurs.

TROISIEME REGLE

Que le guérisseur s'entraîne à connaître le stade intérieur de pensée ou de désir de celui qui recherche son aide. Il pourra ainsi connaître la source d'où provient le trouble. Qu'il relie ensuite la cause et l'effet et connaisse le point exact par ou le soulagement doit intervenir.

J'attire l'attention du lecteur sur ces quelques derniers mots et j'insiste sur le fait que la maladie est primordialement un effort de la part du corps physique naturel pour rechercher un soulagement et aboutir à se libérer de pressions intérieures, d'inhibitions subjectives, et de refoulements cachés. Du point de vue ésotérique, toutes les maladies résultent essentiellement de :

1. Stimulations mauvaises, excessives, ou mal placées, et tensions intérieures dans une certaine partie du mécanisme.

2. Inhibitions famine psychique, et accumulation de forces subjectives qui entravent le courant des forces de vie.

On voit donc qu'à nouveau, dans le domaine de la santé, tous les problèmes se résolvent par le juste emploi et le maniement correct de forces, pour que l'énergie puisse s'écouler librement.

Les questions suivantes se posent inévitablement :

- D'où proviennent ces souillures héréditaires ?

- Est-il possible de remonter à leur source ?

Le problème du passé et des présents effets de ce passé est trop vaste pour être considéré ici, et d'ailleurs aucune donnée sur la situation ne serait susceptible d'aider l'humanité. Toutefois, une généralisation reste possible, mais même celle-là ne transmettra que peu de chose à votre entendement.

Parmi les trois maladies majeures héritées du passé, on peut dire que les maladies syphilitiques, aussi appelées sociales ou vénériennes, sont des séquelles des excès auxquels les hommes se sont adonnés à l'époque Lémurienne. Leur origine est tellement ancienne que le sol de la terre lui-même est imprégné des germes de ces maladies – chose qui échappe complètement à la science moderne. Au long des âges, les hommes ont souffert de ces maladies collectives. Ils sont morts, ils ont été enterrés, et leurs millions de cadavres ont contribué pour leur part à contaminer la terre .

Aux temps Lémuriens, la force de vie centrait son accent sur le corps physique, sur son développement, son usage, et son contrôle, et aussi sur sa perpétuation et sa reproduction. C'est à l'époque Lémurienne que commencèrent les troubles relatifs aux abus de la vie sexuelle. Dans un sens particulier, c'était le péché originel essentiel, et à ce propos on trouve d'anciennes légendes et allusions dans les archives et les écrits les plus primitifs. Mais bien des témoignages à ce sujet sont mal interprétés, et quand les hommes sauront lire plus correctement les archives et les interpréter justement, ils comprendront comment sortir de l'impasse, parce qu'ils verront plus clairement les causes sous-jacentes.

Le cancer est un cadeau légué à l'homme moderne par l'humanité Atlante, et le fléau de cette maladie fut le principal facteur qui dévasta les habitants de l'ancienne Atlantide. Les origines de ce terrible mal sont profondément enracinées dans la nature émotionnelle ou des désirs, et ancrées dans le corps astral. Le cancer résulte partiellement d'une réaction contre les maladies reliées à la vie sexuelle qui devinrent extrêmement violentes à la fin des temps Lémuriens et au commencement des temps Atlantes.

Les gens de cette époque constatèrent les maux épouvantables et l'extension de la syphilis issus de la fertile vie Lémurienne par suite de la promiscuité sexuelle présente de tous côtés. Pour l'amour de la préservation de soi, ils refoulèrent le flux naturel des désirs, c'est-à-dire le flot de vie tel qu'il s'exprime par les centres de reproduction et de procréation, et ce refoulement produisit en son temps d'autres maux. Le cancer est essentiellement une maladie d'inhibition, exactement comme les maladies vénériennes proviennent de la surexpression et de l'abus du mécanisme humain sous l'un de ses aspects.

Aujourd'hui, en raison des vastes périodes de temps impliquées, et des innombrables générations décédées sur notre terre, les microbes ou "germes" (ainsi dénommés par les penseurs peu instruits) de la maladie si redoutée du cancer se trouvent dans le sol même sur lequel nous vivons, d'où ils infectent le règne végétal et aussi la famille humaine. Il existe dans le règne minéral une homologie aux maladies vénériennes de l'homme.

La tuberculose, qui se déchaîna de manière dévastatrice à un certain stade de l'époque Atlante, est cependant une maladie qui fut principalement engendrée  dans notre race Aryenne. Nous sommes en passe de la léguer au règne animal et de la partager avec lui. On commence à le comprendre.

Toutefois, les animaux (surtout les animaux domestiques) sont si étroitement liés aux hommes qu'ils partagent pratiquement toutes leurs maladies sous une forme ou sous une autre, tantôt reconnaissable, tantôt insoupçonnée. Chose curieuse, la cause de ce grand fléau de la tuberculose réside dans le fait que l'intérêt majeur de la vie s'est détourné de la nature émotionnelle pour se porter sur la nature mentale, ce qui a produit un manque temporaire de nourriture pour la nature émotionnelle. Elle est donc surtout une maladie d'épuisement.

A son tour, et similairement, le cancer était basé sur un changement d'accent antérieur, détournant du corps physique la force de vie pour la reporter sur la nature émotionnelle, d'où un hyper-développement de la vie cellulaire, par excès de stimulation.

Il est forcément difficile de bien saisir la portée de ces énonces, mais il faut bien que je vous les soumette sans en établir le bien-fondé. Seules des découvertes ultérieures apporteront la preuve de leur exactitude. Résumons nos conclusions sous forme de tableau :

MALADIE

RACE

CORPS

REGNE

ORGANES

Syphilis

Lémurienne

Physique

Minéral

Sexuels. Centre sacré.

Cancer

Atlante

Astral

Végétal

Plexus solaire.

Tuberculose

Aryenne

Mental

Animal

Appareil
respiratoire.
Centre du
larynx.

 En me référant ci-dessus aux centres, je parle du centre répartiteur de force vitale sur lequel la majorité des hommes mettent ou mettaient l'accent. On peut en déduire le lieu où il faut porter l'effort de la cure possible. Déjà nous avons appris à guérir la tuberculose parce qu'elle est la dernière en date des trois maladies majeures héritées par l'homme moderne, et la moins bien enracinée.

Quand la pensée de l'homme fut intelligemment appliquée au problème, il découvrit que les rayons du soleil et une bonne nourriture pouvaient guérir la tuberculose, ou tout au moins en arrêter les progrès.

Il existe sur ce point une rubrique intéressante dans le domaine des homologies ésotériques. Exactement de même qu'on peut compter sur la lumière de l'âme, affluant dans l'organe de la pensée, pour résoudre n'importe quel problème, de même la lumière du soleil et ses rayons prophylactiques  peuvent dissiper les symptômes redoutés de la tuberculose.

Similairement, à mesure qu'un juste contrôle émotionnel se développe dans la race, nous verrons graduellement disparaître les phénomènes du cancer. J'ai bien dit un juste contrôle émotionnel. Le fait d'inhiber ou supprimer les impulsions de désir par la force de la volonté  n'est pas un juste contrôle.

Il est intéressant aussi de noter que les deux sexes souffrent de la maladie du cancer, mais que la cause générale n'est pas identique pour les deux, bien  que la cause fondamentale reste la même, à savoir la réaction par la culture de la nature émotionnelle contre une expression excessive de la vie sexuelle. Les femmes courent des risques en portant des enfants. Quand elles ont tourné leur intérêt vital sur l'aspect sexuel de la vie, elles se sont donc révoltées sur une vaste échelle (comme l'avaient fait les Atlantes) contre cette forme d'expression vitale, et c'est le long de cette ligne sexuelle que se trouvent leurs inhibitions majeures. Elles ne souffrent pas autant de l'inhibition générale le long de la ligne d'expression émotion – désir – sensibilité.

Les hommes souffrent  vraiment de cette dernière inhibition. Leur tradition ou leur tendance marquée les porte à un plus grand contrôle émotionnel que les femmes dans le maniement de la vie. Les hommes n'ont pas besoin d'un contrôle sexuel aussi caractérisé et ne l' acquièrent pas. Le domaine général de leur tendance à une vie inhibée se trouve donc plus étendu, et en conséquence, si l'on peut se fier aux statistiques, il y a plus d'hommes atteints de cancer que de femmes, bien que ce soit une maladie très crainte, dont tous ont peur.

La cure du cancer gît dans la juste  transmutation, et l'on finira par le comprendre. J'emploie cette phrase non seulement comme symbole, mais techniquement et scientifiquement. Cela aussi se révélera plus tard.

L'immunité complète contre la tuberculose se trouve dans le secret d'une vie justement rythmée et dans une juste proportion de l'accent mis sur toutes les phases de la vie. Ce résultat sera rapidement acquis.

Quant aux maux provenant des maladies vénériennes la race en émergera par le secret de la  juste compréhension des temps et des cycles, et des périodes de création reproductrice . Vous voyez donc que les maladies vénériennes seront les dernières à disparaître, juste comme elles ont été les premières à dévaster la race. La tuberculose est en voie de disparition, et les savants portent actuellement leurs efforts sur la cure du cancer.

Voici encore un ou deux commentaires d'intérêt général ou plutôt d'intérêt moderne.

J'ai dit que les souillures auxquelles l'humanité est sujette se trouvent dans le sol, et que leur présence y est largement due à l'enfouissement de millions de corps au cours des âges. On améliorera constamment cet état de chose en ayant recours au procédé de la crémation. C'est ainsi que lentement, très progressivement, ces souillures s'effaceront. Il est donc hautement désirable de faire une large propagande en faveur de l'emploi de cette méthode d'élimination des véhicules abandonnés par les âmes qui cessent d'être incarnées.

La terre devenant moins souillée, et le contact avec les âmes s'établissant, on peut espérer voir décroître régulièrement le nombre de personnes qui succombent aux maux héréditaires. Chose curieuse, l'habitude des bains de mer salés est certainement favorable à la santé du corps physique. L'eau absorbée incidemment par voie cutanée et buccale exerce un effet prophylactique de premier ordre.

Un autre problème majeur se pose aujourd'hui au psychologue, et à un moindre degré au médecin, c'est l'accroissement de l'homosexualité, tant féminine que masculine. On met en avant des arguments spécieux pour prouver que le développement anormal de cette tendance morbide et l'intérêt consécutif qu'on y porte sont dus au fait que la race devient lentement androgyne dans son développement, et que l'homme ou la femme hermaphrodites de l'avenir font graduellement leur apparition. Ceci encore n'est  pas vrai. L'homosexualité est une "séquelle" des excès sexuels de l'époque Lémurienne, autrement dit une souillure héréditaire.

Les Egos qui se sont individualisés et incarnés au cours de ces centaines de millénaires sont ceux qui font preuve aujourd'hui de tendances homosexuelles.

En ces anciens temps, l'appétit sexuel était si violent que le processus des rapports humains normaux ne satisfaisait pas l'homme évolué de cette époque. La force de l'âme, qui affluait au moyen des processus d'individualisation, servait à stimuler les centres inférieurs. La pratique des méthodes interdites s'ensuivait. Leurs adeptes sont aujourd'hui incarnés en grand nombre, et ils succombent à l'attrait des anciennes habitudes. Ils sont maintenant assez avancés sur le sentier de l'évolution pour qu'une méthode de guérison leur soit offerte – s'ils choisissent de s'en servir. Ils peuvent, avec une facilité relative, transférer l'impulsion sexuelle au centre laryngé et devenir ainsi créateurs au sens le plus élevé en employant leur énergie disponible à des fins justes et constructives. Beaucoup d'entre eux commencent à le faire automatiquement. Toutefois, il est bien connu que l'homosexualité est très répandue dans les milieux soi-disant artistiques. Je dis "soi-disant", car l'artiste vraiment créateur n'est pas victime de l'ancienne prédisposition à ces fâcheuses habitudes.

On peut signaler ici qu'il y a trois sortes d'homosexualité : anciennes habitudes, imitation, et hermaphrodisme.

1. L'homosexualité résultant de mauvaises habitudes anciennes est aujourd'hui la cause principale et dénote :

a. une individualisation qui a eu lieu sur la Terre, car ceux qui se sont individualisés sur la chaîne de la Lune ne sont pas enclins à ces dangereuses pratiques ;

b. un stade relativement avancé sur le sentier d'évolution atteint par les egos Lémuriens qui succombent à la satisfaction de ce désir ;

c. une étude corrélative de la magie sexuelle, accompagnée de besoins physiques et sexuels insatiables et constants.

2. Homosexualité imitative. Nombre de personnes de toutes classes essayent d'imiter leurs meilleurs chefs de file (si j'ose employer un terme aussi paradoxal) et contractent de mauvaises habitudes sous le rapport sexuel, alors qu'elles auraient pu en demeurer indemnes. Pour beaucoup d'hommes et de femmes, c'est aujourd'hui l'une des causes prévalant, basée sur une imagination exacerbée, doublée d'une puissante nature physique ou sexuelle, et d'une curiosité lascive. Je dis cela en connaissance de cause, car beaucoup de nos Sodomites ou Lesbiennes se classent dans cette catégorie.

3. La troisième espèce d'homosexualité concerne quelques rares cas, quelques très rares cas d'hermaphrodisme. Les intéressés, combinant en eux-mêmes les deux aspects de la vie sexuelle, se trouvent en face d'un très grave problème. Ce problème est sérieusement aggravé par l'ignorance humaine, par le refus de regarder les faits bien en face, par de mauvais enseignements et entraînements initiaux, et par des malentendus très répandus. On trouve de tels cas disséminés un peu partout, bien que leur nombre soit encore négligeable par rapport à l'ensemble de la population du globe. Mais le fait qu'ils existent présente un réel intérêt pour la profession médicale, et constitue un sujet de pitié profonde et de commisération pour ceux qui se penchent sur les problèmes humains et pour les psychologues avertis. Ils se trouvent en face de cas difficiles.

Si je me suis quelque peu étendu sur ce sujet, c'est qu'il est utile de le connaître et que ces informations vous serviront. Elles projetteront de la lumière sur un problème qui va se poser devant un nombre important et croissant d'individus. Psychologues, travailleurs sociaux, médecins, et tous ceux qui s'occupent d'éducation collective ont constamment à y faire face. Il est bon de pouvoir discriminer avec certitude entre les types à étudier. Cela clarifie la situation.

On trouvera dans cet ouvrage beaucoup d'allusions qu'on ne peut classer décisivement comme instructions pour guérir, mais qui font cependant partie de cette catégorie, car elles rendront plus efficace la compréhension de ceux d'entre vous qui s'instruisent par la lecture.

On remarquera aussi que cette souillure de l'homosexualité a pris racine, comme on pouvait s'y attendre, dans le corps astral ou émotionnel, le corps des sensations. C'est pourquoi je l'ai incluse. Ce serait une intéressante expérience d'analyse que de classer d'après leurs impulsions originelles toutes ces difficultés bien connues, ces maladies, et ces malaises. Combien peu d'entre eux ont une origine mentale, malgré les affirmations contraires de la Science Chrétienne et de la Science Mentale ! Ou plutôt, combien peu sont basées sur des erreurs de la pensée humaine, bien que tout mal puisse être aggravé et intensifié par des erreurs de pensée.

Bien des maux, et peut-être la majorité de ceux qui font souffrir la moyenne des hommes, proviennent de causes astrales ou de quelque désir clairement défini. Un désir formulé est celui qui trouve son expression dans une quelconque forme d'activité. Parmi eux, l'homosexualité est l'un des plus clairs à définir. C'est parfois moins facile pour les maux dont les humains ont hérité. L'homme ou la femme en sont victimes, mais la cause physique ou psychologique provoquant la maladie ou la difficulté gît cachée dans un long passé. Avec sa connaissance limitée, la victime est incapable d'effectuer des recherches ni de retrouver la cause qui produit l'effet. Elle peut simplement affirmer qu'en toute probabilité l'impulsion initiale provient d'un désir.

Ce que les êtres humains sont aujourd'hui et ce qu'ils souffrent résulte de leur long passé, et le passé présuppose des habitudes de longue date, Bailey, Volume I, pages anglaises 268 à 307. solidement établies, qui elles-mêmes résultent inévitablement de l'un des deux facteurs suivants :

1. un désir, dominant et contrôlant l'action, ou bien

2. un contrôle mental qui substitue au désir un plan de campagne, lequel dans bien des cas s'opposera au désir normalement ressenti et défini.

Ce qui précède montrera combien je souhaite vous faire saisir l'importance du corps émotionnel sensitif et son pouvoir d'amorcer les causes secondaires qui se manifestent dans la vie physique sous forme de maladies. Vous remarquerez en conséquence que j'ai mis la note dominante sur le corps astral comme promoteur de mauvaises conditions physiques, et sur la nécessité de la part du patient de comprendre et de contrôler l'astral s'il veut obtenir un vrai triomphe sur la maladie. Si je vous dis que le vrai triomphe peut s'obtenir en acceptant le Chemin de la Mort comme voie de sortie si elle se présente naturellement, ou en acceptant la guérison si les causes constituant le  déclenchement initial ne jouent plus, me comprendrez-vous ?

Dans tout ce qui précède, et même dans ce qui touche à l'homosexualité, j'ai analysé le déchaînement ou l'inhibition des désirs, mais seulement en termes généraux et dans les grandes lignes. Quand les désirs sont inhibés, ce qui est aujourd'hui le cas pour beaucoup d'aspirants, toutes sortes de maladies deviennent possibles, telles que cancer, congestion pulmonaire, certains troubles du foie, et aussi la maladie redoutée de la tuberculose. Vais-je risquer d'être mal compris en vous disant cela ? Comme vous voyez, les maladies d'inhibition sont nombreuses et sérieuses. Remarquez bien que si les désirs sont déchaînés sans contrôle, et s'il n'y a pas d'inhibition, on voit apparaître des maladies telles que désordres syphilitiques, homosexualité, inflammations, et fièvres.

Le type de maladie se conformera au tempérament, et celui-ci dépend de la qualité du rayon dominant. Des individus régis par des rayons différents sont prédisposés à certains troubles. Les psychologues ont raison quand ils différencient les êtres humains en deux types majeurs, les extravertis et les introvertis. Ces deux types produisent leurs maladies propres, qui apparaissent sous forme de mauvaise santé par hyperfonctionnement ou inhibition.

Notre B. a été consacré à la guérison des maladies qui prennent leur source dans la nature des désirs ou nature émotionnelle. Notre A. concernait les émotions non contrôlées. Je vous rappelle notre prémisse selon laquelle nous limitons notre étude aux maladies d'une humanité évoluée avec ses disciples et aspirants de tout degré.

Dans ce bref traité, nous n'aborderons pas la gamme entière des maladies qui affectent l'humanité en bloc ou l'ont affectée au cours des âges. Plus l'aspirant est avancé, plus il est probable que ses maladies seront caractérisées et puissamment manifestées, par suite de l'afflux plus ou moins intense de la force stimulante de l'âme.

Subsidiairement aux cinq groupes majeurs de maladies citées plus haut, et prenant corps en liaison avec elles dans le cadre humain, il est un groupe de symptômes vaguement couverts par les termes : fièvres, tumeurs, zones congestionnées, plus la débilité générale et l'auto-intoxication sous-jacente à tant de troubles. Rappelez-vous ceci avec soin et gardez constamment présent à l'esprit que je me suis borné à généraliser, mais ces généralisations sont fondamentales donc d'importance.