Le problème racial
Il n'existe aucune manière de résoudre le problème racial par les lois, la ségrégation, ou par une tentative de former des blocs nationaux, comme dans le cas de l'Allemagne d'aujourd'hui, qui proclame que les Allemands sont des surhommes. De telles tentatives ne servent qu'à dresser des barrières insurmontables. A part de très rares exceptions, il n'y a pas de races pures.
L'Allemagne en particulier, étant située au carrefour de l'Europe, est nettement la fusion de plusieurs souches. Les vagues d'émigration, les armées conquérantes au cours des siècles, les voyages du monde moderne, ont mêlé et fusionné inextricablement toutes les races. On peut donc considérer que toute tentative pour isoler une race ou imposer une prétendue "pureté raciale" est vouée à l'échec. La seule solution de ce problème consiste à reconnaître que tous les hommes sont frères ; qu'un seul sang coule dans les veines de l'humanité ; que nous sommes tous les enfants du même Père et que si nous ne reconnaissons pas ce fait, c'est simplement une indication de notre stupidité en tant qu'homme. L'arrière-plan historique, les conditions climatiques et les mariages mixtes généralisés ont fait des différentes races ce qu'elles sont aujourd'hui. Essentiellement, néanmoins, l'humanité est une : héritière des âges, produit de nombreuses fusions, modelée par les circonstances, enrichie par le processus de développement évolutionnaire. Cette unité de base doit maintenant être reconnue.
Le problème racial majeur a été, depuis des siècles, celui des Juifs, que l'Allemagne a porté à un point culminant. Ce problème peut aussi être résolu, si on le reconnaît pour ce qu'il est, si les Juifs font eux-mêmes un effort pour le résoudre et coopèrent aux efforts mondiaux pour régler cette question. Ils ne l'ont pas encore fait, car le Juif moyen est solitaire et instable, capable de peu de chose pour se concilier le monde. Instinctivement et intellectuellement, le Juif est séparatif ; intuitivement il a la vision mais, par ailleurs, aucun sens de fusion avec les autres peuples.
Il n'y a aucun mode scientifique jusqu'ici connu de solution des problèmes raciaux. C'est finalement une question de pensée juste, de conduite correcte et de simple bonté. La question ne sera pas résolue par des mariages entre les races, ni par l'isolement de groupes occupant des territoires particuliers, ni par aucune idée de supériorité ou d'infériorité connue par l'homme. De justes relations humaines découleront d'une reconnaissance mutuelle des erreurs, du regret de l'action mauvaise du passé et, si possible, de la restitution. Elles apparaîtront quand on pourra enseigner aux nations à apprécier les qualités des autres nations et à comprendre le rôle qu'elles jouent dans le tableau d'ensemble. Elles se développeront quand sera détruit le sens de la supériorité raciale ; quand les différences raciales et les querelles raciales seront reléguées dans un passé fâcheux, et que seul un avenir de coopération et de compréhension sera activement promu. Elles feront sentir leur présence quand le mode de vie comportant de justes relations (recherchées par toutes les personnes éclairées de toute race) deviendra l'attitude habituelle des masses, quand on considérera qu'il est contraire aux meilleurs intérêts de toute nation de répandre des idées tendant à dresser des barrières raciales ou nationales, à susciter des haines et à entretenir des différences et des séparations. Ce temps là viendra sûrement. L'humanité maîtrisera le problème des relations humaines et des attitudes justes.
Il est inévitable qu'il existe des différences raciales, des querelles nationales et des distinctions de caste, mais il est également impératif qu'elles disparaissent. Le monde est un seul monde. L'humanité est une seule unité dans le processus de l'évolution. Les différences sont le trait de l'homme et engendrent la haine et la séparation. Quand on enseignera aux enfants des diverses races, dès leurs premières années, qu'il n'y a aucune différence, que tous les hommes sont frères et que les distinctions apparentes sont essentiellement superficielles, les générations futures aborderont alors le problème des interrelations mondiales, sans le handicap des préjugés, de l'orgueil racial ou des ressentiments historiques inculqués. Par une bonne éducation on peut enseigner aux petits enfants des attitudes justes ; ils seront réceptifs, car l'enfant ne voit ni ne reconnaît aucune différence ; la vérité de la promesse biblique selon laquelle "un petit enfant les conduira" se révélera être scientifiquement vraie. Le nouvel ordre mondial instaurera ce processus éducatif.