Toile de fond historique


Pendant tout le Moyen Age, l'autorité de monarques puissants, l'expansion des empires, l'avance des conquérants nationaux furent les caractéristiques principales. Cela impliquait un nombre relativement faible de personnes.
L'Eglise de l'époque avait un pouvoir immense dans tous les pays européens ; elle avait la haute main sur l'éducation, mais n'a pas posé de bases en vue d'une pensée politique juste. L'histoire du passé est l'histoire de nombreuses formes de gouvernement. Des races et des nations ont apparu, puis disparu. Des régimes politiques et des formes de religions ont joué leur rôle, ont duré, puis disparu. La triste histoire de l'humanité a été celle de rois et de potentats, de gouvernants et de guerriers, de présidents et de dictateurs qui s'élevaient au pouvoir aux dépens de leur propre nation ou de celle des autres. Les conquérants apparaissent et disparaissent : Akbar, Gengis Khan, les Pharaons, Alexandre le Grand, César, Charlemagne, Guillaume le Conquérant, Napoléon, Hitler et Mussolini. Tous ont bouleversé le rythme de leur temps et sont parvenus au pouvoir par l'agression et le carnage. A mesure que les nations entretenaient des relations plus étroites, leur influence et leur champ d'expression s'accrurent. L'amélioration des moyens de communications en fut la cause. La Grande Bretagne ignorait les mouvements d'Alexandre ; les peuples d'Amérique ne savaient rien de Gengis Khan, mais le bruit des armées en marche de Napoléon retentissait sur une région bien plus grande ; les triomphes d'Hitler – diplomatiques et militaires – sont connus du monde entier.
Les puissances totalitaires ont transformé le monde en un camp armé pour l'attaque et la défense. Le motif de tous ces conquérants était la convoitise de l'or, de territoires, du pouvoir, du triomphe personnel. Les dictateurs modernes ne font pas exception. Ils n'apportent rien de nouveau.