III.L'Étape de la Contemplation
Nous pénétrons maintenant dans un domaine où deux choses nous gênent : l’emploi des mots qui ne servent qu’à limiter ou à déformer, et les écrits des mystiques mêmes, écrits remplis de beauté et de vérité mais qui sont colorés par le symbolisme de la race et de l’époque de leurs auteurs et par la qualité des sentiments et des émotions de ceux-ci. En règle générale, les mystiques flottent entre des moments d’illumination et de vision et des périodes nébuleuses d’émotion et d’aspiration. Tantôt ils éprouvent la joie et l’extase de la réalisation qui dure un instant, tantôt l’agonie du désir que l’expérience continue.
Il semble qu’il n’y ait (dans la majorité des cas) nulle sûreté, nulle certitude de répétition, mais qu’il existe seulement une aspiration à ce qu’un tel état de sainteté se perpétue.
Grâce à l’ancienne technique et à la méditation ordonnée dont l’Orient nous a dotés dernièrement, il semble possible de dépasser l’expérience mystique par la connaissance de la voie et par la compréhension du procédé, et de susciter à volonté la connaissance des choses divines et l’identification avec la Déité intérieure.
La race possède maintenant l’équipement mental nécessaire et peut ajouter au chemin mystique celui de l’intellect conscient. Mais entre l’étape de la concentration prolongée, que nous appelons méditation et celle de la contemplation qui appartient à une toute autre catégorie, se place une période transitoire, nommée par les chercheurs orientaux "méditation sans semence", ou sans objet. Ce n’est pas la contemplation. Ce n’est pas non plus un mode de pensée. Cela est passé alors que le dernier stade n’est pas encore achevé. C’est un intervalle de stabilité mentale et d’attente. Frère Nouet a décrit cela de la manière suivante :
Quand l’homme de prières a fait des progrès considérables en méditation, il passe insensiblement à la prière effective qui, étant placée entre la méditation et la contemplation comme l’aube entre la nuit et le jour, possède quelque chose de l’une et de l’autre. A ses débuts, elle tient plus de la méditation parce qu'elle fait encore usage du raisonnement (...) parce que, ayant acquis beaucoup de lumière par l’emploi prolongé de considération et de raisonnements, elle entre immédiatement dans son sujet et en voit tous les développements, sans beaucoup de difficulté. D’où il résulte qu’en se perfectionnant elle écarte les raisonnements...
Nouet Frère, Conduite de l'Homme d'Oraison, livre IV, chapitre 1.
Nous avons vu que la substance mentale, mouvante, sensitive, prompte à réagir, pouvait être réduite à l’état stable, par une méditation prolongée. Cela amène une condition mentale qui rend le penseur insensible aux vibrations et aux contacts provenant du monde extérieur phénoménal et du monde émotionnel et ainsi rend passifs l’appareil sensoriel, le cerveau, le vaste réseau du système nerveux.
Tandis que l’homme est fermé au monde dans lequel il fonctionne habituellement, il conserve cependant une attention mentale intense, une orientation uniquement dirigée vers le monde nouveau qui est celui dans lequel vit et se meut ce que nous appelons l’âme. Le véritable élève apprend à être complètement éveillé mentalement, puissamment averti des phénomènes, vibrations et conditions de l’être. Il est positif, actif, confiant en lui-même, et le cerveau et l’intellect concentré sont intimement coordonnés. Il n’est point un rêveur dénué de sens pratique, cependant le monde des affaires pratiques et physiques est annulé temporairement. Si l’élève n’est pas naturellement du type mental positif, il devra, parallèlement à la pratique de la méditation, se soumettre à un entraînement intellectuel sérieux, destiné à créer l’agilité mentale et la polarisation. Autrement, le processus dégénérerait en rêverie, ou en vide mental. Ces deux états comportent leurs propres dangers et, s’ils se prolongeaient, ils rendraient l’homme inapte aux obligations quotidiennes ; il deviendrait de moins en moins utile à lui-même et à autrui et serait en proie aux imaginations désordonnées, aux fluctuations émotives. Dans un tel sol, l’égoïsme germe et le psychisme fleurit.
Par conséquent, le mental positif, alerte, bien contrôlé, est porté en avant sur les ailes de la pensée puis maintenu stable, au plus haut point susceptible d’être atteint. Il est alors dans une condition analogue à celle à laquelle était parvenu le cerveau, antérieurement. Il est tenu dans une attitude expectante, alors que la conscience du penseur inaugure un nouvel état de perception ; son identification avec le véritable homme intérieur et spirituel s’ensuit. Ce qui est appelé techniquement "la conscience perceptive" attend.
Ces deux étapes de la méditation, l’une d’intense activité, l’autre d’intense attente, ont été nommées les états de Marthe et de Marie ; cette métaphore rend l’idée plus claire. Ce qui est intérieur transpire au cours d’un moment de silence et c’est peut-être la partie de la technique la plus dure à maîtriser. Il est si facile de retomber dans l’activité intellectuelle que la méditation ordinaire comporte, car l’on n’a pas encore appris à contempler. Le Dr Bennett décrit cette étape comme suit, dans son commentaire sur Ruysbroeck.
Ici, Ruysbroeck distingue deux marques de "vraie" passivité : premièrement, elle est "activement recherchée", c’est-à-dire qu’un certain effort est nécessaire pour la maintenir.
Secondement, elle diffère de toute espèce de détente naturelle ou automatique, par la préparation morale qui la précède...
Cette attente renforcée, cette réceptivité qu’on s’impose, qui est la marque définissant le stade de la contemplation, n’est pas la fin de la carrière du mystique. C’est la fin de son effort, en ce sens qu’il ne peut rien de plus, mais cela est destiné à ouvrir la voie à l’étape de l’extase, quand les choses sont retirées des mains de l’individu et qu’il devient le véhicule d’un pouvoir plus grand que lui. "Demeure avec persévérance en toi-même jusqu’à ce que tu sois tiré hors de toi-même, sans aucun acte de ta part."
Bennett Charles A., A Philosophical Study of Mysticism, p. 62.
Plus loin, dans le même chapitre, le Dr Bennett parle de l’attention haletante, de l’attente durement gagnée, durement maintenue, de la divine révélation. Le vieux sage de l’Inde, Patanjali, nous dit la même chose : "La substance mentale est absorbée par ce qui est la Réalité (ou l’idée incorporée à la forme) et est ignorante de la séparativité ou du soi personnel". Ceci l’amène au stade de la contemplation et il entre dans la conscience de l’âme. Il découvre que c’est l’âme qui, tout le temps, l’incitait à s’unir à elle. Comment ? Un autre Hindou dit que "l’âme a les moyens. Penser est le moyen. Quand ceci a rempli sa tâche qui est de libérer, tout ce qui devait être fait est fait et cesse".
2 The Vishnu Purana, VI, 7, 90.
En contemplation, un agent supérieur intervient. C'est l'âme qui contemple.
La conscience humaine cesse d’être active et l’homme devient ce qu’il est en réalité, une âme, un fragment de la divinité, conscient de son unité avec la Déité. Le Soi Supérieur devient actif, et le soi inférieur ou soi personnel demeure entièrement immobile, tranquille, tandis que la véritable entité spirituelle pénètre dans son propre royaume et enregistre les contacts émanant de ce domaine des phénomènes spirituels.
Le monde de l’âme est vu comme une réalité ; les choses transcendantes sont connues comme étant des faits dans la nature ; l’union avec la Divinité est comprise comme constituant un fait dans le processus naturel tout comme l’union entre la vie du corps physique et ce corps. La conscience de l’homme n’est donc plus concentrée dans l’intellect qui attend ; elle a dépassé la frontière, a pénétré dans le domaine de l’esprit et l’homme est devenu littéralement l’âme fonctionnant dans sa propre région, percevant les "choses du Royaume de Dieu", capable de vérifier directement la vérité et possédant la pleine conscience de sa nature, de ses prérogatives et de ses lois. Tandis que le véritable homme spirituel est actif de la sorte, dans sa propre nature et dans son milieu particulier, l’intellect et le cerveau demeurent stables, positifs, orientés vers l’âme et, de la facilité avec laquelle ceci sera accompli, dépendra leur capacité d’enregistrer et de retenir ce que l’âme perçoit.
En méditation, nous cherchons à recevoir les impressions du Dieu intérieur, notre Soi Supérieur, directement transmises au cerveau physique, par l’intermédiaire du mental. En contemplation, nous entrons dans un stade plus avancé, nous nous efforçons d’ouvrir ce même cerveau physique à ce que l’âme elle-même perçoit en se tournant vers ces nouveaux champs de perception.
Chez l’individu moyen, l’âme, en tant qu’organe qui perçoit, s’intéresse aux trois mondes de l’entreprise humaine et considère, par conséquent, les états physiques, émotifs et mentaux. Durant des millénaires, l’âme s’identifie aux formes à travers lesquelles s’établissent les contacts nécessaires à la connaissance des états inférieurs de conscience. Plus tard, lorsque l’homme, capable de contrôler son intellect, peut l’offrir à l’âme comme agent transmetteur, une vaste région de perceptions spirituelles peut s’ouvrir à lui.
L’âme elle-même peut alors devenir un agent transmetteur et passer au cerveau physique, par l’intermédiaire de l’intellect, quelques-unes des réalisations et certains des concepts de l’Esprit. Les élèves feront bien de se remémorer les paroles de la Doctrine Secrète :
La matière est le véhicule pour la manifestation de l’âme sur ce plan d’existence, et, sur un plan plus élevé, l’âme est le véhicule pour la manifestation de l’Esprit, et ces trois forment une Trinité synthétisée par la Vie qui les pénètre tous.
Blavatsky H. P., La Doctrine secrète, vol. I, p. 28.
Dans le langage occulte académique, ceci constitue la "réalisation" du mystique. Le cardinal de Richelieu appelle la contemplation "un état dans lequel l’homme voit et connaît Dieu sans employer l’imagination et sans raisonnement discursif". Et Tauler s’exprime ainsi :
"Dieu désire demeurer dans les facultés supérieures, la mémoire, l’intellect et la volonté, et y opérer de façon divine. Là est Sa véritable demeure, Son champ d’action.
C’est là qu’Il trouve Sa ressemblance. C’est là que nous devons Le chercher, si nous voulons Le trouver et par le chemin le plus court. Alors, l’esprit est transporté bien au-delà de toutes les facultés, dans le vide d’une solitude immense dont aucun mortel ne peut parler avec justesse...
Plus tard, quand ces personnes reviennent à elles, elles se trouvent posséder une connaissance distincte des choses, plus lumineuse et plus parfaite que celle des autres.
Cité par Poulain, Graces of Interior Prayer, p. 272.
La contemplation a été décrite comme étant une porte psychique conduisant d’un état de conscience à un autre. Jeremy Taylor la nomme "une transition entre la méditation intense et cette contemplation qui parvient à la vision des merveilles de Dieu, lorsque l’âme humaine entre dans le domaine de la divine lumière".
Puglisi Mario, Prayer, p. 181.
François Malaval, qui vécut au XVIIème siècle, la définit magnifiquement :
Cet acte (la contemplation) est aussi plus parfait que le raisonnement, car, dans celui-ci, l’âme parle tandis que, dans cet acte, elle jouit. Le raisonnement (...) convainc l’âme par ses principes, mais ici, l’âme est plus illuminée que convaincue et voit plus qu’elle n’examine. Le raisonnement s’occupe de considérer un mot, une proposition ou un discours ; mais cette simple vue de Dieu, qui suppose tous les raisonnements comme étant choses passées, connues, contemple son objet en Dieu Lui-même.
Malaval F., A Simple method of raising the Soul to Contemplation, p. 102.
Par cette porte de la vision, l’homme passe et découvre qu’il est l’âme ; de ce poste élevé, il comprend qu’il est "Celui qui perçoit" capable d’observer à la fois le monde des réalités spirituelles et celui de l’expérience quotidienne ; il peut regarder à volonté, dans l’une ou l’autre direction. Le problème est
d’acquérir, dans la pratique de la perception sur les plans spirituels, une facilité égale à celle que nous avons développée sur les niveaux terrestres, et l’un des points importants dont nous avons à nous souvenir est que, dans les deux cas, la triplicité de l’âme de l’intellect et du cerveau joue son rôle mais avec une orientation et une attention différentes. Cela devient simplement une question de centre. Le cerveau est actif d’une manière pratiquement subconsciente par rapport aux instincts et aux habitudes qui dirigent notre vie physique et nos appétits. Par une éducation appropriée, il apprend à être réceptif vis-à-vis des impressions émanant du mental, et, au lieu d’être seulement un enregistreur sensoriel, il apprend à réagir aux impressions de la pensée. Le mental, à son tour, a une tendance instinctive à enregistrer toutes les informations provenant de l’extérieur, mais il peut être entraîné à devenir réceptif vis-à-vis de l’âme et à enregistrer les informations émanant de cette source plus haute.
Avec le temps nous pouvons acquérir la facilité dans la pratique d’utiliser tantôt le cerveau, tantôt l’intellect, activement ou passivement, établissant ensuite une relation parfaite entre les deux et, finalement, entre l’âme, le mental et le cerveau. Tout ce qui est advenu au cours des trois étapes que nous avons considérées peut se résumer par ces paroles de Patanjali :
"La conquête graduelle de la tendance de l’intellect à voltiger d’un objet à un autre (c’est-à-dire la concentration) et la capacité de maintenir l’attention fixée sur un seul point (c’est à-dire la méditation) constituent le développement de la contemplation."
Bailey Alice A., The Light of the Soul, III, 11.
De plus, quand il y a simultanéité dans l’exercice des trois processus, "la triple capacité d’attention, de méditation et de contemplation, est plus intérieure que les moyens de connaissance précédemment décrits". Il est intéressant de noter que Malaval, dans son second traité, Dialogue III, lie de même en un acte synthétique la foi, la méditation et la contemplation. Les "Connaisseurs" orientaux et occidentaux pensent de même.
Dans son très utile ouvrage, Mysticisme, Evelyn Underhill définit la contemplation : "Un calme entre deux activités". Durant cet apaisement, une nouvelle manière de connaître et d’être est instituée. C’est peut-être une des façons les plus simples et les plus pratiques de comprendre la contemplation.
C’est l’interlude pendant lequel l’âme est active. Cette activité de l’âme est précédée par ce que nous pourrions appeler une activité vers le haut. Le cerveau physique a été tranquillisé et maintenu dans un état de complète stabilité, de même l’appareil du sentiment ou appareil sensoriel, auquel il n’est plus permis d’enregistrer les informations provenant de son champ de perceptions habituel : l’intellect a été concentré et tenu activement passif dans la lumière qui ruisselle du royaume de l’âme. Nous refusons toute information provenant du monde phénoménal habituel. Ceci résulte d’une concentration et d’une méditation correctes ; il s’ensuit un interlude dans lequel l’homme sait qu’il est une âme demeurant dans l’éternel et libre des limitations de la forme. Au début, cet interlude est nécessairement bref, mais il se prolonge au fur et à mesure des progrès accomplis dans le contrôle de l’intellect. La clé du procédé réside dans le maintien de la concentration de l’intellect, "tandis que l’âme, l’homme spirituel, l’être qui perçoit contemple".
Dans un livre précédent, j’ai expliqué plus complètement l’emploi du mental comme instrument de l’âme ; j’en reproduirai seulement un paragraphe :
Cependant, il doit être clairement entendu que celui qui perçoit, sur son propre plan, a toujours été conscient de ce qu’il reconnaît comme actuel ; la différence est dans le fait que, maintenant, l’intellect est maîtrisé. En conséquence, le penseur peut impressionner le cerveau par l’intermédiaire de l’intellect et l’imprégner de ce qu’il a perçu. L’homme sur le plan physique, lui aussi, perçoit simultanément et, pour la première fois, la méditation et la contemplation véritables deviennent possibles. Pour commencer, cela ne durera qu’une brève seconde. Un éclair de perception intuitive, un moment de vision et d’illumination et tout est fini. L’intellect recommence à se modifier, devient actif ; la vision se dissipe, l’instant d’exaltation cesse ; la porte donnant sur le domaine de l’âme semble fermée soudain. Mais l’assurance est acquise ; le cerveau a enregistré une lueur de la réalité et le succès futur est garanti.
Bailey Alice A., The Light of the Soul, III, 9.
La seconde activité concerne un double travail accompli par l’intellect.
Immobilisé dans la lumière, il enregistre maintenant les idées, les impressions, les concepts communiqués par l’âme en contemplation et les traduit par des phrases, construisant des formes-pensées et des images mentales précises. C’est ici qu’apparaît la nécessité d’un bon instrument mental. Une mémoire bien pourvue, un intellect soigneusement cultivé, faciliteront le travail de l’âme, dont le savoir sera enregistré avec exactitude. Alors, succédant à l’activité mentale, s’effectuera la transmission des informations obtenues au cerveau tranquille et dans l’attente.
Lorsque l’âme a appris à manier son instrument par l’intermédiaire de l’intellect et du cerveau, des rapports directs peuvent s’établir de l’une à l’autre et de plus en plus, en sorte que l’homme peut, à volonté, concentrer son esprit sur les affaires terrestres, comme membre actif de la société, ou sur les choses célestes et fonctionner dans son être véritable, comme un Fils de Dieu. Lorsque ceci est le cas, l’âme utilise l’intellect comme agent transmetteur et le cerveau physique est entraîné à répondre à ce qui lui est communiqué. Un véritable Fils de Dieu peut vivre simultanément en deux mondes : il est citoyen de la terre et du royaume de Dieu. Je ne saurais mieux clore ce chapitre qu’en citant ces mots d’Evelyn Underhill :
La pleine conscience spirituelle du véritable mystique est développée non pas dans une mais dans deux directions, en apparence opposées mais en réalité complémentaires... D’une part, il est intensément conscient de lui-même et se sait un avec le monde actif du devenir (...) d’où, bien qu’ayant rompu à jamais avec l’esclavage des sens, il découvre à toutes les manifestations de la vie un sens sacramentel, une beauté, une signification exaltée, cachée aux autres hommes... D’autre part, la pleine conscience mystique parvient à ce qui est, je crois, sa qualité réellement caractéristique. Elle développe la capacité d’appréhender l’Absolu, l’Etre Pur, ce qui est complètement transcendant...
Cette expansion de la conscience dans toutes les directions, avec son double pouvoir de connaître par la communion le temporel et l’éternel, l’immanent et le transcendant aspect de la réalité (...) est la marque particulière, ultimo sigillo du grand mystique.
Underhill EveLyn, Mysticism, pp. 42-43.
Nous considérerons ensuite, les résultats de cette double activité ainsi que la facilité des rapports. L’intuition commence à fonctionner, l’illumination est une expérience ; la vie inspirée avec ses multiples caractéristiques doit être étudiée ; c’est ce à quoi nous allons nous efforcer, dans notre chapitre prochain.