Guérison et Rayons
Cette loi (V) peut se résoudre en certains énoncés fondamentaux susceptibles d'être classifiés comme suit :
1. Nous vivons dans un monde d'énergies, dont nous sommes nous-mêmes une partie constituante.
2. Le véhicule physique est une fusion de deux énergies et de sept forces.
3. La première énergie est celle de l'âme, l'énergie du rayon. Elle produit des conflits à mesure que l'énergie de l'âme cherche à commander les forces.
4. La seconde énergie est celle de la triple personnalité – le rayon de la personnalité en tant que résistant à l'énergie supérieure.
5. Les forces sont d'autres énergies ou puissances de rayon qui contrôlent les sept centres et sont dominées soit par l'énergie de l'âme soit par celle de la personnalité.
6. En conséquence, deux conflits se poursuivent entre les deux énergies majeures et entre les autres énergies focalisées à travers les sept centres.
7. C'est l'effet réciproque de ces énergies qui produit la bonne santé et la mauvaise.
3. Quel que soit le rayon sur lequel se trouve le guérisseur, il faut toujours qu'il agisse par le second sous-rayon de ce rayon, le rayon d'amour sagesse dans chaque rayon. Grâce à lui, il est mis en rapport avec les rayons de l'âme et de la personnalité. Le second rayon a la capacité de tout inclure.
4. Le second rayon et le second sous-rayon de tous les rayons expriment eux-mêmes une dualité. Il faut que le guérisseur apprenne à travailler par l'aspect amour et non par l'aspect sagesse. Ceci demande beaucoup d'entraînement dans la pratique de la différenciation spirituelle.
5. Lorsque le guérisseur pratique son art, il lui faut utiliser les véhicules de la nature en forme qui se trouvent sur la ligne 2-4-6. S'il n'a pas de véhicule ou de corps sur cette ligne d'énergie fondamentale, il sera inapte à guérir. Il est rare que l'on comprenne ce fait, mais il est également rare de rencontrer un équipement manquant de tout exutoire pour l'énergie du second rayon.
6. Ceux dont l'âme se trouve sur le second rayon ou qui possèdent un puissant véhicule sur ce rayon sont habituellement de grands guérisseurs. Le Christ, qui fut le représentant le plus caractéristique du second rayon que la Terre n’ait jamais connu, fut le plus grand des fils guérisseurs de Dieu.
7. Le rayon de l'âme conditionne et détermine la technique à employer. Le rayon des véhicules de la personnalité par lequel l'énergie curative doit passer est celui qui est le plus étroitement associé au second rayon (auquel tous les sous-rayons servent de canal).
8. Le second sous-rayon du rayon de l'âme détermine l'approche du problème de cure auquel le guérisseur doit immédiatement faire face. Cette énergie est transformée en force curative lorsqu'elle passe par le véhicule approprié de la personnalité. Pour qu'il soit approprié, il faut qu'il se trouve sur la ligne 2-4-6.
Il est évident pour le lecteur, même le plus superficiel que la divergence ou l'identité entre les rayons du guérisseur et ceux de son patient constitue un facteur d'importance. De nombreux autres facteurs conditionnant viendront jouer.
Il y aura également un contraste entre le rayon de l'âme et le rayon de la personnalité des deux parties concernées. On peut donc rencontrer des situations dans lesquelles :
1. Les rayons de l'âme sont identiques et les rayons des personnalités différents.
2. Les rayons de la personnalité sont les mêmes, mais les rayons de l'âme ne le sont pas.
3. Les rayons sont semblables dans les deux cas.
4. Ni les rayons de l'âme ni ceux de la personnalité ne sont les mêmes.
5. Le rayon de l'âme est inconnu, mais celui de la personnalité est apparent. Il est facile d'identifier le rayon de la personnalité, mais il arrive souvent qu'il n'y ait pas d'indication pour celui de l'âme. Ceci s'applique aussi bien au guérisseur qu'au patient.
On ne sait rien des rayons des deux intéressés.
Je ne fais pas entrer en ligne de compte les rayons des véhicules mental, astral, ou physique, bien que leur effet soit net et parfois décisif, et qu'il soit fort utile de les connaître. …
… Dans L'Etat de Disciple dans le Nouvel Age, j'ai indiqué les rayons d'un grand nombre de disciples. A titre expérimental, on peut réexaminer ces divers rayons tels qu'ils sont attribués et imaginer chacun des disciples dans le rôle soit du guérisseur soit du patient. On recherchera les centres dont il faudrait se servir pour traiter des maladies situées dans diverses régions du corps, puis on s'efforcera de discerner la méthode, le mode ou le procédé auquel il serait sage pour le guérisseur de se conformer. En même temps, on gardera deux considérations présentes à l'esprit : premièrement que toutes ces personnes sont membres d'un Ashram du second rayon, et deuxièmement qu'elles sont des disciples, et qu'en conséquence leurs rayons sont apparents et évidents pour le guérisseur, ce qui lui apporte une aide précieuse.…
Pour achever l'étude avec précision, il suffira peut-être de quelques énoncés qui gagneront en clarté au cours des décades à venir, à mesure que la psychologie ésotérique émergera en tant que science nettement rattachée à l'éducation. Voici douze de ces énoncés.
1. Le guérisseur doit déceler ses propres rayons puis procéder à son travail en se basant sur cette donnée. Lorsqu'il ne peut parvenir à leur connaissance, il devrait s'abstenir de tenter des guérisons.
2. Si, par suite de carence en ce savoir, il est inapte à poursuivre le travail de guérison, qu'il se limite au rôle consistant à servir de chenal à l'énergie d'amour dirigée vers le patient.
3. Le guérisseur trouvera bien souvent plus facile de déceler ses propres rayons, ou au moins l'un d'eux, que de connaître les rayons du patient. Il y a deux raisons à cela :
a. Le fait qu'il cherche à guérir et à secourir dénote un certain degré d'avancement sur le chemin de la spiritualité. Ce progrès est nécessaire pour déceler correctement la qualité de rayon. Une petite étude de lui-même et des rayons dont la présence est possible fera ressortir, avec le temps, les énergies qui contrôlent le guérisseur.
b. Si le patient est évolué, il peut ne pas rechercher le secours du guérisseur, et tenter de résoudre lui-même son problème à l'aide de son âme et d'un Ashram, s'il y est affilié. Si le patient n'est pas évolué, le rayon de sa personnalité sera plus facile à déceler que le rayon de son âme, et fournira ainsi le point de contact.
4. Lorsque le guérisseur a déterminé à sa satisfaction le ou les rayons qui conditionnent le patient, il devrait se prédisposer à l'oeuvre de guérison en consacrant un minimum de cinq heures à y préparer son organe de pensée. Je ne veux pas dire cinq heures consécutives de contrôle mental et de réflexion, mais une période de pensée paisible poursuivie si possible pendant que le guérisseur étudie le patient et se familiarise avec :
a. Le problème de la maladie et sa nature particulière.
b. Sa localisation dans le corps physique.
c. Le centre impliqué et, si le guérisseur est un disciple illuminé, l'état de ce centre.
d. L'acuité du trouble et les chances de cure.
e. La présence ou l'absence du danger de mort.
f. La condition psychologique du patient.
g. Les rayons du patient, si c'est faisable. Si le guérisseur les connaît, ils conditionneront son approche.
5. S'étant ainsi préparé, le guérisseur focalise son attention sur son propre rayon. Il se peut que le guérisseur ne possède que des notions générales et non spécifiques de son ou ses propres rayons et de ceux du patient. Il peut alors s'appuyer sur l'hypothèse que l'un des rayons ou les deux se trouvent sur la ligne impaire 1-3-5-7 ou sur la ligne paire 2-4-6, et agir d'après cette hypothèse générale. Il est utile de posséder des connaissances spécifiques et spécialisées, mais à leur défaut, et lorsque l'on n'est pas en mesure d'attribuer des rayons particuliers, il est fréquemment possible de déceler si la tendance générale du caractère se rattache aux lignes générales de volonté ou d'amour, et d'agir ensuite en conséquence. Le problème consiste alors à savoir si la relation entre guérisseur et patient s'établira de personnalité à personnalité, d'âme à âme, ou d'âme à personnalité ou vice-versa.
6. Lorsque la relation sera de personnalité à personnalité (et c'est la plus fréquente), l'énergie dont se sert le guérisseur sera simplement celle du prana planétaire. Elle aura pour effet de stimuler les processus naturels du corps physique. Coopérant avec la nature et s'adaptant ainsi au karma du patient, elle fortifiera son véhicule physique au point de pouvoir refouler la maladie. Ou au contraire cette relation aidera le patient à affronter avec confiance les processus de la mort, et à passer avec calme, compréhension, et intelligence dans les domaines plus subtils d'existence.
7. Lorsque la relation est celle de l'âme du guérisseur à la personnalité du patient, le guérisseur utilisera l'énergie des rayons, déversant l'énergie de son propre rayon dans le centre qui contrôle la région malade. Lorsque l'âme du guérisseur et celle du patient agissent en coopération les deux énergies peuvent s'associer. Si les deux rayons sont les mêmes, l'une des énergies peut se trouver renforcée, et le travail de guérison ou de dissolution grandement accéléré.