6. Ces modifications (activités) sont la connaissance correcte, la connaissance incorrecte, la fantaisie, la passivité (sommeil) et la mémoire.

 

Il existe un vaste champ de savoir que le voyant doit connaître un jour ou l'autre. Les psychologues occultes admettent généralement trois modes de perception :

1.
La connaissance directe par la voie des sens, chaque sens dont il fait usage mettant celui qui l'emploie en contact avec une gamme distincte de vibrations se présentant comme des manifestations de formes.
2.
Déduction ou inférence. L'emploi, par le sujet connaissant, des capacités de raisonnement du mental en corrélation avec ce qui n'est pas directement perçu. Pour l'étudiant en occultisme, c'est faire usage de la Loi des Correspondances ou d'Analogie.
3.
La connaissance directe du Yogi ou voyant, centré sur la conscience du soi ou égo sur son propre plan. Cela s'accomplit par le bon usage du mental en tant qu'organe de vision et de transmission. Patanjali dit : "Le voyant est pure connaissance (gnosis). Quoique pur, c'est par le truchement du mental qu'il considère l'idée offerte." Livre II, Sutra 20.

La déduction n'est pas une méthode sûre pour parvenir à la connaissance, et les autres modifications se rapportent en premier lieu au mauvais usage de la faculté constructrice d'images (imagination), à la passivité – état de demi-transe – et au maintien des formes-pensées dans l'aura mentale par l'emploi de la mémoire. Chacun de ces sujets est traité par Patanjali dans un sutra distinct.