L'Alignement microcosmique et macrocosmique
Ce matin je parlerai à nouveau de l'alignement égoïque, vous en montrant l'application universelle sous la loi des correspondances. Ceci est basé sur la géométrie ou sur les symboles et les nombres.
Le but de l'évolution de l'homme dans les trois mondes, les plans physique, émotionnel et mental, est l'alignement de sa triple Personnalité avec le corps égoïque jusqu'à ce que l'alignement soit définitivement accompli et que l'homme devienne l'Un.
Chaque vie que la Personnalité mène, est en conclusion, représentée par un certain symbole géométrique, certaine utilisation des lignes du cube, et leur manifestation dans une certaine forme. Complexes et incertaines dans les grandes lignes, et grossières en dessin, sont les formes des premières vies ; clairement déterminées sont les formes édifiées par l'homme moyennement avancé de cette génération. Mais quand il met les pieds sur le Sentier du Disciple, le but à atteindre consiste à fusionner toutes ces lignes en une seule, et graduellement cet achèvement est accompli. Le Maître est Celui Qui a fusionné toutes les lignes du quintuple développement, d'abord dans les trois, et ensuite dans l'unité. L'étoile à six branches devient l'étoile à cinq branches, le cube devient le triangle, et le triangle devient le un, alors que le un (à la fin du plus grand cycle) devient le point dans le cercle de la manifestation.
De là l'effort entrepris pour enseigner à tous les dévots la simplicité basée sur une trinité de vérités fondamentales, et l'inculcation de l'Unité de direction.
Chaque vie tend à une plus grande stabilité, mais rarement encore la triple personnalité se trouve alignée, si je peux m'exprimer ainsi, avec la conscience Causale. Il y a des moments où ceci est le cas, dans les instants d'aspiration très élevée et pour des buts désintéressés, où le supérieur et l'inférieur forment une ligne directe. Ordinairement, par des vibrations de violentes émotions ou d'inquiétudes, le corps émotionnel est continuellement en dehors de l'alignement. Quand il peut, momentanément, être aligné, le corps mental fait obstruction, empêchant la filtration du supérieur à l'inférieur vers le cerveau physique. Cela demande bien des vies d'efforts énergiques et persévérants, avant que le corps émotionnel puisse être stabilisé et un corps mental édifié qui puisse agir comme un filtre et non comme une entrave. Même quand ceci a été accompli dans une certaine mesure, que le corps émotionnel stabilisé est devenu un pur réflecteur, que le corps mental sert le dessein comme un cliché sensible et judicieux, et comme un commentateur intelligent de la plus haute vérité communiquée ; même alors, je le dis, cela nécessite beaucoup de discipline et plusieurs vies d'efforts, pour aligner les deux corps en même temps. Lorsque cela se produit, le contrôle du cerveau physique et son alignement final restent à effectuer, afin qu'ils puissent agir comme un récepteur et un transmetteur directs de l'enseignement communiqué, et refléter avec précision la plus haute conscience.
Où donc réside la correspondance macrocosmique ? Où est l'analogie dans le système solaire ? Je donne ici une indication. Dans l'alignement direct de certaines planètes, dans le processus de l'évolution du système, l'une avec l'autre et avec le soleil, se produit l'alignement Logoïque ou divin. Considérez ceci, mais je vous donne un avertissement. Ne cherchez pas à élaborer une hypothèse de l'alignement basé sur les planètes physiques. La vérité ne se trouve pas là. Trois seulement des planètes physiques, qui sont en matière éthérique, entrent dans l'alignement final qui marque l'acquisition par le Logos de la conscience égoïque, cosmique, ce qui est le but qu'il doit atteindre.
La terre n'est pas une de ces trois planètes, mais Vénus y a sa place, correspondant à l'atome émotionnel permanent.
L'alignement peut encore être poursuivi plus avant. Dans l'alignement de l'ensemble de notre système solaire avec le système de Sirius réside un but encore plus lointain. C'est un point très éloigné dans le temps, mais qui tient caché le secret du plus grand cycle.