LIVRE I - 31. La douleur, le désespoir, l'activité corporelle inopportune et la mauvaise direction (ou mauvais contrôle) des courants vitaux résultent de la présence d'obstacles dans la nature psychique inférieure.

31. La douleur, le désespoir, l'activité corporelle inopportune et la mauvaise direction (ou mauvais contrôle) des courants vitaux résultent de la présence d'obstacles dans la nature psychique inférieure.

 

Chacun de ces quatre termes exprime les conditions de l'homme inférieur ; ils se rapportent aux effets d'une centralisation ou identification incorrecte.

1.
La douleur est l'effet produit par la mauvaise polarisation du corps astral ou émotionnel ; la douleur est le fruit d'une incapacité à établir correctement l'équilibre entre les paires de contraires ; elle dénote un manque de pondération.

2.
Le désespoir est une conséquence du remords ; il provient de ce qu'on peut appeler la nature "mentale non régénérée". L'aspirant a la perception de ce qui devrait être, bien que les obstacles le dominent encore ; il est continuellement conscient de son échec, ce qui provoque en lui un état de remords, de dégoût, de désespoir et d'accablement.

3.
L'activité corporelle inopportune. La condition intérieure se traduit, sur le plan physique, par une activité intense, par l'ardente recherche d'une solution ou d'un soulagement, par des allées et venues, de-ci delà, en quête de paix. C'est, à cette époque-ci, la principale caractéristique de notre race aryenne mentale et la cause de cette intensité agressive qu'on rencontre à chaque pas dans la vie. Les méthodes éducatives (en activant le corps mental) ont largement contribué à cet état de choses. Le grand rôle joué par l'éducation (dans les écoles, les collèges, les universités et autres activités similaires) a consisté à stimuler le corps mental des hommes.
Tout cela fait partie du grand plan, dont le travail n'a jamais qu'un objectif : le développement de l'âme.

4.
Mauvaise direction des courants vitaux. C'est l'effet produit dans le corps éthérique par la tourmente intérieure. Il y a (pour l'étudiant en occultisme) deux de ces courants :
a.
Le souffle vital ou prana,
b.
La force vitale ou les feux du corps.

C'est le mauvais usage du souffle vital ou la mauvaise utilisation du prana qui sont à l'origine de quatre-vingt pour cent des maladies physiques actuelles.
Le vingt pour cent qui reste est provoqué par la mauvaise direction de la force vitale à travers les centres et atteint profondément, au sein de l'humanité, une part de vingt pour cent qu'on peut appeler mentalement polarisée. Cependant, pour l'étudiant en occultisme qui aspire à la libération, la clé ne se trouve pas dans la pratique d'exercices respiratoires, ni dans un travail quelconque intéressant les sept centres du corps, mais dans une intense concentration intérieure sur le mode rythmique de la vie et l'organisation attentive de cette vie. Ce faisant, la coordination des corps subtils avec le corps physique d'une part et avec l'âme d'autre part, aura pour résultat automatique l'ajustement ultérieur des énergies praniques et vitales.