SECTION III - QUATRIEME PARTIE - Points de Révélation

SECTION III

QUATRIEME PARTIE

Points de Révélation

 


Dans la première partie de vos dernières instructions, j'ai signalé deux exigences absolument nécessaires que doit saisir le disciple en préparation pour l'initiation. Comme elles sont en relation étroite avec ce troisième point (se rapportant aux révélations auxquelles l'initié peut s'attendre) je voudrais en dire ici quelques mots. Ma première affirmation indiquait que la volonté est fondamentalement une expression de la loi de Sacrifice ; la seconde s'efforçait d'insister sur la nécessité de saisir et d'accepter deux prémisses initiales :
Premièrement, que l'énergie suit la pensée.
Deuxièmement, que l'oeil, ouvert par la pensée, dirige cette énergie.
Pourquoi, vous demanderais-je, la volonté est-elle un aspect ou une expression de la loi de Sacrifice ? Parce que la volonté, telle que l'initié l'envisage et la comprend, est essentiellement cette essence monadique, qualifiée par une "ferme détermination" qui est identifiée avec la Volonté ou Dessein du Logos planétaire. C'est l'aspect divin le plus élevé que l'initié manifeste finalement, avant d'entrer sur la Voie de l'Evolution supérieure. A ce sujet, il est utile de se rappeler que l'un des noms de Sanat Kumara est "le Grand Sacrifice", et d'essayer aussi de reconnaître certains des facteurs qui lui ont valu ce nom. On pourrait les énoncer comme suit parmi d'autres que vous ne pourriez pas comprendre s'il y avait un langage pour les exprimer :
a. Le sacrifice fondamental que fit le Logos planétaire fut de décider de s'incarner ou d'entrer dans la forme de notre planète. Il le fit purement par choix, ayant pour motif sa "ferme détermination" d'agir en tant que Sauveur de la planète, dans le même sens que les Sauveurs du monde apparaissent en vue du salut de l'humanité. Sanat Kumara est le prototype de tous les sauveurs du monde.
L'initié, à son échelle minuscule, doit apprendre à fonctionner aussi en tant que sauveur, exprimant ainsi la loi de Sacrifice par le moyen de la volonté développée, pure, raisonnée, et non simplement par le moyen de l'amour impulsif et de son activité. C'est là que gît la distinction fondamentale. Le sacrifice ne doit pas être considéré comme une "renonciation", mais plutôt comme une "prise en charge". Cela a une relation mystérieuse avec la loi de Karma, mais à des niveaux si élevés que seul l'initié avancé peut comprendre.
b. Ce sacrifice était impératif dans le sens le plus complet, vu l'aptitude du Logos planétaire à s'identifier en pleine conscience avec l'âme de toutes les formes de vie, latente dans la substance planétaire.
Esotériquement, quand Il "prit en charge" cette tâche, Il n'avait pas d'autre choix possible, car cette décision était inhérente à sa propre nature. A cause de cette identification, Il ne pouvait pas refuser l'appel invocatoire des "semences de vie, luttant dans la substance de la forme, et cherchant davantage de vie et de lumière" selon les termes de l'Ancien Commentaire. Cette lutte et cet effort pour parvenir plus loin suscitèrent sa réponse et l'élan de sa divinité, telle qu'elle s'exprimait dans la volonté, mise en action par une "ferme détermination" d'aller à la rencontre de la divinité profondément cachée dans ces semences. Ce qu'Il a entrepris persiste donc et, selon la loi de Sacrifice, Il mènera sa tâche à bonne fin, quel que soit le temps nécessaire.
L'initié, à son échelle minuscule, doit apprendre à travailler comme nourricier et sauveur des semences de vie dans toutes les formes avec lesquelles il peut parvenir à une certaine mesure d'identification. Sa volonté doit sortir en réponse à la demande invocatoire de l'humanité ; sa "ferme détermination" doit motiver son activité subséquente.
c. Selon la loi de Sacrifice, Sanat Kumara (pour exprimer cette idée en termes occultes) "doit tourner le dos au Soleil Spirituel Central et, par la lumière de son Visage, irradier le sentier des prisonniers de la planète". Il se condamne à rester aussi longtemps que ce sera nécessaire, "jouant le rôle de Soleil et de lumière de la planète, jusqu'à ce que le jour soit avec nous, et jusqu'à ce que la nuit du pralaya descende sur sa tâche accomplie". C'est ainsi, et seulement ainsi, que la lumière du Soleil Spirituel Central commencera à pénétrer les lieux sombres de la terre. Alors, les "ombres disparaîtront" – référence occulte au rayonnement universel de la Monade, absorbant à la fois son reflet, l'âme, et son ombre, la personnalité.
L'initié, à son échelle minuscule, parvient à une expression parallèle de la loi de Sacrifice. Il tourne finalement le dos au parvis de Shamballa et à la voie de l'Evolution supérieure, lorsqu'il garde le contact avec la terre, et travaille comme membre de la Hiérarchie, pour l'extension de la bonne volonté parmi les hommes et, en conséquence, parmi toutes les évolutions inférieures.
d. Selon la loi de Sacrifice, le Seigneur du Monde demeure toujours dans les coulisses, inconnu, ignoré de toutes les "semences" qu'Il est venu sauver, jusqu'au moment où elles atteignent le stade de l'épanouissement en hommes parfaits, et deviennent à leur tour des sauveurs de l'humanité. Alors elles savent qu'Il existe. Du point de vue des formes de vie des quatre règnes, Sanat Kumara n'existe pas. Chez l'humanité développée, avant qu'elle n'entre sur le Sentier de Probation, Il est pressenti et obscurément recherché, sous le nom imprécis de Dieu. Plus tard, lorsque la vie manifestée par les semences atteint des couches ou des catégories plus élevées de la hiérarchie humaine, il surgit, dans la conscience du disciple, la certitude que, derrière le monde phénoménal, existe un monde de "Vies salvatrices", auquel il pourra participer un jour. Il commence à sentir que derrière ces Vies il y a de Grands Etres ayant pouvoir, sagesse et amour, qui, à leur tour, sont sous la suprématie de Sanat Kumara, l'Eternellement Jeune, le Créateur, le Seigneur du Monde.
L'initié, à son échelle minuscule, doit de même apprendre à travailler dans les coulisses, inconnu, non reconnu et non acclamé ; il doit sacrifier son identité à celle de l'ashram et de ses travailleurs et, plus tard, à l'identité de ses disciples travaillant dans le monde de la vie quotidienne. Il institue les activités nécessaires et amène les changements indispensables, mais il ne reçoit aucune récompense, si ce n'est celle des âmes sauvées, des vies reconstruites et du progrès de l'humanité sur le Sentier de Retour.
Ces quelques pensées sur la signification du sacrifice ou sur la "prise en charge" par identification, de la tâche de salut, de revitalisation et de présentation de possibilités, sont importantes pour tous les disciples, en tant que but et vision.
Le second point énoncé, basé sur le lieu commun occulte selon lequel "l'énergie suit la pensée" devrait comporter des implications pleines d'inspiration pour le disciple sérieux, s'il examine véritablement les affirmations faites, et les considère comme susceptibles d'application pratique.
Je vous ai dit que deux choses résultent de la pensée, et, bien qu'elles puissent être saisies mentalement par le disciple intelligent, elles sont rarement comprises. Ce sont :
1. La pensée engendre une énergie proportionnelle à la puissance de la pensée, et qualifiée par le thème de la pensée. Ceci étant, vous comprendrez donc certaines des implications contenues dans la méditation que je vous ai assignée. "L'homme est tel que sont les pensées en son coeur" est une affirmation importante. A partir de ce centre personnel manifesté de pensée, un courant d'énergie descendra dans le cerveau physique, via le corps éthérique. Cela conditionnera alors le mode de vie, l'expression et l'influence de l'homme sur le plan physique.
2. Comme résultat de la pensée focalisée "dans le coeur", l'oeil spirituel s'ouvre et devient un agent directeur, employé consciemment par l'initié, lorsqu'il travaille selon la loi de Sacrifice. Que signifient, ici, les mots, "dans le coeur" ? L'âme est le coeur du système de l'homme spirituel ; c'est le siège de la vie et de la conscience qui animent la personnalité, et c'est la puissance motivante de chaque incarnation, selon l'expérience qui conditionne l'expression de l'homme spirituel dans n'importe quelle renaissance particulière. Dans les stades de début de l'expérience, "l'oeil" reste clos ; il n'existe pas de capacité de penser, ni d'aptitude à penser dans le coeur, c'est-à-dire, à partir des niveaux de l'âme. A mesure que l'intellect se développe et que grandit la faculté de se focaliser sur le plan mental, le fait de l'existence de l'âme devient connu, et le but de l'attention change. Il s'ensuit l'aptitude à se focaliser dans la conscience de l'âme, et de fusionner âme et mental de telle manière qu'une unification se produit, et que l'homme peut alors commencer à penser "dans le coeur". Alors aussi,
"l'oeil de l'âme" s'ouvre, et l'énergie issue des niveaux de l'âme intelligemment utilisée, commence à être dirigée à partir de ces niveaux, et à affluer dans ce que l'on appelle actuellement "le troisième oeil", de manière ambiguë. Immédiatement, la personnalité dans les trois mondes commence à s'exprimer en tant qu'âme sur le plan physique ; la volonté, le dessein et l'amour commencent à dominer.
Ces deux paragraphes sont importants pour le disciple et méritent une sérieuse attention. A mesure que ces développements s'effectuent, la volonté spirituelle grandit régulièrement jusqu'à devenir un agent directeur, utilisant l'oeil droit pour distribuer l'énergie d'amour, animée par la volonté. C'est pourquoi l'oeil droit a été appelé, dans l'enseignement ésotérique, "l'oeil de Buddhi". Cet agent directeur utilise l'oeil gauche comme instrument de distribution de l'énergie mentale de la personnalité, maintenant illuminée et sublimée.
Ayant ces pensées en tête, je voudrais attirer votre attention sur le thème tout entier de la vision, qui sous-tend nécessairement notre examen des points de révélation. Il est simple de s'apercevoir que, dans la tête de l'aspirant en développement, existe un mécanisme de grande puissance, capable de diriger la vie de la personnalité. Il y a :
1. Le troisième oeil, pas la glande pinéale, mais sa correspondance éthérique. C'est le mécanisme réceptif à l'oeil directeur de l'âme.
2. L'oeil droit et l'oeil gauche, qui prennent l'énergie affluente, pour parler symboliquement, et la divisent en deux courants, qui sont la correspondance de buddhi-manas en matière éthérique.
a. L'oeil droit... énergie spirituelle. Buddhi. Raison pure. Compréhension.
b. L'oeil gauche... énergie mentale. Manas. Substance de la pensée.
C'est l'utilisation consciente de ces énergies et l'emploi intelligent de ce triple mécanisme qui est le but de l'initié jusqu'à la troisième initiation. Il apprend à diriger consciemment la force de manière correcte par l'organe voulu ; il travaille en tant qu'âme, pleinement consciente sur son propre niveau, et si complètement identifiée à la personnalité que le mécanisme (maintenant établi au sein de la personnalité) peut être utilisé pour le travail de la Hiérarchie.
Permettez-moi d'étendre ce concept en vous rappelant l'expression si souvent employée de "l'OEil qui voit Tout". Ceci se rapporte à la faculté qu'a le Logos planétaire de pénétrer du regard toutes les parties, aspects et phases (dans le temps et l'espace) de son véhicule planétaire, qui est son corps physique, de s'identifier à toutes les réactions et sensations du monde qu'Il a créé, et de participer, en toute connaissance de cause, à tous les événements.
Par quel moyen accomplit-Il ceci, sur les niveaux élevés qui sont les siens ? Par quel mécanisme "voit-Il" ainsi ? Quel est l'organe de sa vision ? Quelle est la nature du regard grâce auquel Il prend contact avec les sept plans de son univers manifesté ? Quel est l'organe employé par lui, qui correspond au troisième oeil chez l'homme ? La réponse est la suivante : la Monade est pour le Logos planétaire, ce que le troisième oeil est à l'homme. Ceci deviendra plus clair si vous vous souvenez que nos sept plans ne sont que les sept sous-plans du plan physique cosmique. Le monde monadique – ainsi appelé – est son organe de vision ; c'est aussi l'agent par lequel Il dirige la vie et la lumière qui doivent être déversées dans le monde phénoménal. Par ailleurs, la Monade est aussi la source de vie et de lumière pour la personnalité dans les trois mondes.
Il existe donc trois organes de révélation, en ce qui concerne l'homme spirituel :
1. L'oeil humain, donnant une vue pénétrante du monde phénoménal, laissant entrer la lumière et apportant la révélation de l'environnement.
2. L'oeil de l'âme, apportant la révélation de la nature des mondes intérieurs, du royaume de Dieu et du plan divin.
3. Le centre au sein de la Vie Une que nous désignons du terme sans grande signification de "Monade", étincelle au sein de la Flamme une.
Dans les derniers stades de l'initiation, la Monade devient révélatrice du dessein de Dieu, de la Volonté du Logos planétaire et de la porte ouvrant sur la Voie de l'Evolution supérieure. Cette Voie fait sortir l'homme du plan physique cosmique, et le conduit sur le plan astral cosmique, donc dans le monde de la sensibilité divine qu'il nous est impossible de comprendre, mais dont le développement de la conscience nous a indiqué les pas initiaux.
L'homme a appris à se servir de l'oeil physique et, par lui, à se diriger en tous sens dans son environnement. Le stade de l'évolution humaine où, pour la première fois, il apprit à "voir" se situe loin dans le passé ; mais lorsque l'homme put voir, focaliser et diriger sa marche par la vue, cela marqua un développement énorme et ses premiers pas véritables sur le Sentier de Lumière.
Réfléchissez-y. Cela eut aussi des répercussions intérieures et fut, en vérité, le résultat d'un échange invocatoire entre des centres intérieurs de pouvoir et la créature qui tâtonnait dans le monde phénoménal.
L'homme apprend maintenant à se servir de l'oeil de l'âme ; ce faisant, il entraîne aussi sa correspondance dans la tête à fonctionner activement ; ceci produit fusion et identification, et met en action la glande pinéale. Le résultat majeur, néanmoins, est de permettre au disciple, alors qu'il est dans son corps physique, de prendre conscience d'une nouvelle gamme de contacts et de perceptions. Ceci marque, dans son développement, une crise aussi radicale et importante que l'a été l'acquisition de la vue physique et l'emploi de l'oeil physique pour la curieuse créature, antérieure à l'homme animal le plus primitif. Des choses inconnues peuvent maintenant être pressenties, recherchées et finalement vues. Un monde nouveau d'existence apparaît, qui a toujours été présent bien que jamais connu auparavant ; la vie, la nature, la qualité et les phénomènes du royaume des âmes, ou de la Hiérarchie, deviennent aussi évidents à sa vision et aussi réels que l'est le monde des cinq sens physiques.
Puis, plus tard, sur le Sentier de l'Initiation, il se développe chez l'initié la minuscule correspondance à l' "OEil planétaire qui voit Tout". L'initié développe les pouvoirs de la Monade. Ces derniers sont en relation avec le dessein divin et avec le monde où se meut Sanat Kumara et que nous appelons Shamballa. Ailleurs, je vous ai bien fait comprendre que le mode d'existence de la Monade n'a rien à voir avec ce que nous appelons conscience ; il n'y a rien non plus, dans le monde de Shamballa, qui soit de la même nature que le monde phénoménal de l'homme des trois mondes, ou même que le monde de l'âme. C'est un monde d'énergie pure, de lumière et de force dirigée ; son aspect est celui de courants et de centres de force, formant tous un dessein de beauté consommée, tous puissamment invocatoires du monde de l'âme et du monde des phénomènes ; c'est donc, en un sens très réel, le monde des causes et de l'initiation.
A mesure que l'homme ordinaire, l'homme disciple et l'homme initié suivent progressivement le courant de la vie, la révélation vient pas à pas, se déplaçant d'un grand point de focalisation à un autre, jusqu'à ce qu'il ne reste rien à révéler.
Dans tous ces points spirituels de crise, ou occasions de vision, de pénétration spirituelle nouvelle et de révélation (car c'est bien ce qu'elles sont en réalité), la pensée de lutte est la première qui justifie l'attention. A ce sujet,
j'ai employé les mots "stade de pénétration". La compréhension de ces mots, dans la pensée de l'initié, indique une extension de la lutte que mène le néophyte pour parvenir à la maîtrise intérieure, puis l'emploi du mental comme projecteur cherchant à pénétrer de nouveaux champs de conscience et de reconnaissance. N'oubliez pas que la reconnaissance implique une juste interprétation et une juste relation de ce qui est vu et perçu. Dans toute révélation, doit intervenir le concept de "vision d'ensemble)), ou de synthèse de la perception ; puis vient la reconnaissance de ce qui est visualisé et perçu.
C'est le mental (le bon sens, ainsi qu'on l'appelait) qui utilise les sens physiques de perception et qui, par leur contribution commune, obtient une "vision d'ensemble" et une synthèse de perceptions du monde phénoménal, selon le point de développement de l'homme, selon sa faculté mentale de reconnaître, d'interpréter correctement ce qui lui a été communiqué par l'activité des cinq sens. C'est ce que nous voulons dire lorsque nous employons l'expression "l'oeil du mental" ; cette aptitude est la possession commune de l'humanité dont elle dispose à des degrés divers.
Plus tard, l'homme utilise "l'oeil de l'âme", comme nous l'avons noté plus haut ; celui-ci lui révèle un monde de phénomènes plus subtils, le royaume de Dieu ou le monde des âmes. Puis la lumière de l'intuition afflue, apportant la faculté de reconnaître, d'interpréter et de relier correctement. A mesure que le disciple et l'initié progressent de stade en stade de révélation, il devient de plus en plus difficile de rendre clair non seulement ce qui est révélé, mais aussi les processus de révélation et les méthodes employées pour obtenir ce stade de révélation. L'immense masse des hommes, dans le monde, n'a pas d'idée claire quant à la fonction du mental en tant qu'organe de vision illuminé par l'âme ; seuls les disciples et les initiés peuvent avoir un aperçu du dessein de l'oeil spirituel et de son fonctionnement à la lumière de l'intuition. Donc, quand nous en arrivons au grand organe de révélation universelle, le principe monadique fonctionnant au moyen d'une lumière extra planétaire, nous entrons dans des domaines indéfinissables pour lesquels aucune terminologie n'a été créée, et que seuls les initiés au-delà du troisième degré peuvent envisager.
Je ne traiterai pas, aujourd'hui, des stades successifs de polarisation et de précipitation. Je désire que vous saisissiez, dans toute la mesure du possible, l'idée de pénétration, de lutte impliquée, ainsi que l'instrument utilisable dans cette lutte pour voir, pour percevoir et pour enregistrer l'impression.
Ce que je vous ai communiqué cette fois vous fournira beaucoup de matières à réflexion. Des instructions plus poussées dans ce sens ne seront pas profitables avant que le mécanisme intérieur de révélation progressive ne soit plus clairement défini dans votre conscience, compris au moins théoriquement et accepté à titre d'hypothèse. Si vous voulez bien penser à ce sujet avec clarté et réflexion spirituelle pendant l'année à venir, il me sera peut-être possible de développer largement la question, dans mes prochaines instructions.