INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.E.I. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.

INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.E.I.

 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.


Avril 1938


Mon Frère,
Votre admission dans ce groupe et l'assignation qui vous a été faite de responsabilité grandement accrue au service de la Hiérarchie coïncident pratiquement. Je vous demande de réfléchir à la signification de ce fait. Il vous
faudra de plus en plus sortir de vous-même en un sens subjectif, et aller vers ceux avec lesquels vous avez à travailler, car sur le plan physique votre contact est nécessairement limité à un très petit nombre d'entre eux ; mais la portée de votre influence, par la correspondance et par la méditation, peut être très étendue. Veillez donc à ce que cette influence s'approfondisse à chaque nouveau contact, car autrement il y aurait une graduelle diminution du courant de celle-ci. Vous avez beaucoup à donner, beaucoup à apprendre et à acquérir.
Vous ne faites que commencer votre vie de service dans le champ où nous, les instructeurs et les initiés, travaillons. Vous commettrez des erreurs ; elles n'auront pas d'importance, à condition que vous appreniez en les étudiant et que vous soyez prêt à reconnaître réellement en quoi vous vous êtes trompé. Vous parviendrez au succès, ce qui sera beaucoup plus dangereux pour vous ; il vous faudra alors équilibrer la satisfaction que vous en tirerez en développant la faculté de relation. Réfléchissez à cette suggestion. Vous serez poussé à vous défendre, à vous chercher des excuses, peut-être plus facilement que beaucoup d'autres ; mais vous serez protégé si vous vous entraînez au silence en ce qui vous concerne et à cultiver le sens des valeurs. Je vous signale ces choses de manière que vous puissiez, rapidement et exactement, procéder aux ajustements nécessaires et vous orienter lorsque la situation le demandera. Tout votre problème est lié à vos qualités de rayon, car vous êtes du second rayon en ce qui concerne votre âme, tandis que vous fonctionnez au moyen d'une personnalité de premier rayon. Vous avez toutefois un puissant développement de septième rayon, car c'était le rayon sur lequel se trouvait votre personnalité dans votre dernière incarnation. De là votre habileté à  organiser qui appartient au septième rayon et la facilité avec laquelle vous savez vous occuper des détails caractéristique de deuxième rayon.
Mais c'est la personnalité de premier rayon, avec sa rapide réaction à la critique et son aversion de la domination et de l'intervention extérieures, qu'il faut ajuster. Il n'y a personne qui cherche à vous dominer au sujet de votre
responsabilité vis-à-vis d'eux ou qui cherche à intervenir dans vos affaires ; et c'est bien là la difficulté de votre problème. Il vous faut donc établir vous même votre propre manière d'apprendre et de cultiver l'oubli de soi. L'homme qui demeure seul et qui a déterminé cette condition d'isolement pour lui-même a, en quelque sorte, un problème plus ardu, et certainement tout autre de celui de l'homme discipliné par l'impact constant que les autres opèrent sur sa conscience. Vous vous tenez vraiment très isolé. Ce fut votre propre désir et, c'est pour vous, le chemin approprié. Mais il vous faut éliminer ces difficultés inévitables en vous imposant vous-même une certaine discipline. Je vous laisse le soin d'en trouver le moyen. Je sais que vous comprendrez de quoi je parle.
Votre corps astral est celui de vos véhicules d'expression ayant le plus d'influence, votre sensibilité en est le résultat. Si je puis l'exprimer ainsi, je dirais que votre âme peut s'exprimer par votre corps astral plus facilement que par les autres corps. L'équilibre des influences se trouve là. Vous êtes sur le point de transmuer la connaissance en sagesse ; c'est cette capacité latente qui se trouvait en vous qui m'a poussé à vous mettre là où vous êtes, car vous exprimez l'aspect sagesse du rayon d'amour. Souvenez-vous en. C'est cette sagesse latente qu'il faut développer et votre service, pour cela, vous fournit un champ approprié. Calme astral, oubli de soi-même et développement de la sagesse sont les trois choses auxquelles il vous faut accorder la plus grande
attention. Conformez-vous aux exigences du groupe au cours des mois qui viennent. Je vous demande aussi de poursuivre la méditation indiquée ici (...)
Méditez sur les thèmes suivants :
- Premier mois : Qu'est-ce que le Plan ?
- Deuxième mois : Le caractère immédiat et urgent du Plan.
- Troisième mois : L'expansion possible du Plan.
- Quatrième mois : Le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde.
- Cinquième mois : Le travail des groupes de mes disciples.
- Sixième mois : La synthèse mondiale.
- Septième mois : Le Nouvel Age.
Ces pensées-semence que je vous suggère peuvent vous paraître trop générales. C'est exactement dans ce but que je les ai choisies. Votre sens de contact intérieur, votre pouvoir d'intuition et votre habileté à entrer dans le
monde des idées doivent être constamment développés. Ces concepts vous aideront en développant votre corps mental. Votre force, mon frère, doit résider dans le calme et la confiance.

Octobre 1938


Mon Frère,
Le chemin pénétrant dans la sphère de votre service le plus riche est pour vous le chemin du coeur. C'est la voie de la renonciation, mais c'est toujours la voie de la joie. Ainsi donc, comme vous allez vers un plus grand abandon et une utilité plus complète, je vous donne simplement quelques mots sur lesquels vous pourriez réfléchir. Ces mots ont contenu la clé pour moi et pour beaucoup d'autres serviteurs. En les comprenant et en les intégrant dans votre vie, vous rejoindrez les rangs de tous les véritables serviteurs.
- Premier mois : Je suis le chemin de l'abandon profond.
- Deuxième mois : Le chemin de la joie enrichit toute ma vie.
- Troisième mois : La renonciation prend la place de l'accaparement pour le petit soi.
- Quatrième mois : Devant moi se tient La Présence.
- Cinquième mois : Derrière moi se trouve la route des jouets brisés.
- Sixième mois : La paix demeure sur ma vie.
Vous comprendrez, mon frère, le but de ces phrases particulières.

Avril 1939


Mon Frère,
Vous avez été si absorbé par le service au cours des dix derniers mois que vous avez eu bien peu de temps pour vous occuper de vous-même ou de votre propre développement. C'est une très bonne chose ; cela constituera toujours pour vous la juste méthode de libération ; c'est la véritable méthode pour ceux dont les deux rayons majeurs, dans n'importe quelle incarnation, sont le second et le premier. Lorsque le second rayon devient à un moment quelconque intensément préoccupé de la vie de la personnalité, et que cette personnalité, en même temps, se trouve être sur la ligne de force du premier rayon, la situation ainsi créée contient les germes d'un danger réel. Les instincts et les attitudes dramatiques de la personnalité de premier rayon se trouvent ainsi
encouragés et alimentés par l'influx de la force de second rayon ; cette dernière ne trouve aucun débouché adéquat à cause de l'intensité des forces ainsi assemblées et elle produit un tourbillon d'énergies qui s'avère toujours destructeur. Vous êtes parvenu à l'éviter et je pensais que vous aviez intérêt à ce que j'éclaircisse ce point. Vos activités devront toujours être celles d'un service actif, soumises à une pression constante et animées d'un ardent désir d'aider ; tel est votre Chemin de Salut. De là vient mon insistance sur la décentralisation.
Je n'ai pas grand-chose à vous dire cette fois-ci. Votre mental, votre temps et votre coeur sont pleinement occupés par le travail pour nous dont vous avez pris la responsabilité. Tout ce que je voudrais vous indiquer est la nécessité de conserver un juste sens des proportions, un juste sens des valeurs et d'éviter tout fanatisme et toute tendance à la cristallisation. Gardez un sens de l'humour, mon frère, et une certaine tendance à jouer, en conservant à l'esprit le fait que la relaxation fait tout autant partie de la vie spirituelle que l'effort et la tension mis à sauver les âmes des hommes, ou, sans doute plus justement, à les aider à invoquer et à évoquer leur propre âme. Lorsque, parfois, vous jetez un coup d'oeil sur l'équipement de votre personnalité, observant l'utilité qu'il a pour l'âme dans le temps et l'espace, je vous demande de noter avec soin si vous avez atteint un développement vraiment complet et si votre emploi du temps comprend (comme devrait le faire celui de tous les gens chargés de responsabilités) une juste part de relaxation et d'intérêts culturels.
Vous possédez un corps mental de second rayon et par conséquent vous ne suivez pas la règle qui gouverne généralement le choix des forces isolées dans tout corps mental particulier. Ceux qui se trouvent sur le Sentier ne suivent pas toujours les règles. Ce genre d'énergie mentale dominante vous permet de faire trois choses :
1. De répondre facilement, si vous le désirez, aux impulsions de votre âme de second rayon.
2. De maintenir le mental fermement dans la lumière et ainsi de pouvoir discerner les principes fondamentaux que votre personnalité de premier rayon peut si facilement reconnaître.
3. De travailler avec ordre, habileté et précision dans le champ de service que vous avez choisi.
En même temps, il vous faut veiller à ne pas porter trop d'attention aux détails ; c'est toujours la ligne de moindre résistance, et une bonne expérience, pour ceux qui possèdent votre combinaison de forces de rayon.
Votre corps astral se trouve sur le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir ; de là viennent une grande partie de vos difficultés passées. Un corps astral de premier rayon est un facteur favorable puissant, mais il requiert l'attention la plus étroite et le contrôle le plus étroit. Lorsqu'il n'est pas traité de la manière adéquate, il est facilement agité par des orages et des colères ou il voit le "Moi" devenir dramatiquement le centre de la vie. Mais je ne m'étendrai pas sur ces difficultés et ces problèmes ; vous les connaissez bien, et vous apprenez à les résoudre. Toutefois, je voudrais attirer votre attention sur le manque d'équilibre que les forces de votre nature pourraient produire ; cette situation requiert vos soins constants ; et cependant, en même temps, elle ouvre
pour vous la porte à une opportunité unique. Les deux principaux rayons, celui de votre égo et celui de votre personnalité, se répètent dans les deux rayons de l'équipement de votre personnalité et vous avez donc une répétition de 2. 1. 2.
1. Réfléchissez-y. Ce qui vous aide considérablement en cette occurrence est le fait que vous avez un corps physique de troisième rayon. Cela peut vous surprendre, car, extérieurement, physiquement, les indications sont celles du premier rayon ; mais la raison en est le développement d'une puissante personnalité et la prépondérance de l'énergie de cet équipement. L'énergie de troisième rayon de votre corps physique est nettement l'un de vos aspects favorables principaux.
Ainsi que je le signalais antérieurement, l'énergie de septième rayon, dans une large mesure, vous domine, et c'est heureux pour vous, car c'était votre énergie dominante dans une précédente incarnation et, dans votre cas, c'est une force bien établie. Cette information devrait vous être très utile.
Je ne vous assigne aucun travail particulier mais je vous demande de faire la méditation de groupe avec régularité et avec autant d'intensité dynamique de premier rayon que possible.
En conclusion, j'attire votre attention sur le fait que vos rayons sont identiques à ceux de W.D.S. mais je voudrais que vous notiez à quel point les différences raciales et astrologiques, et votre exemption de toute influence dominante sur le plan physique et sur le plan émotionnel, vous ont, dans une certaine mesure, libéré des facteurs avec lesquels il doit continuer à lutter.

Octobre 1939


Mon Frère,
Pratiquement et dans cette série de documents, je n'ai rien à vous dire.
Continuez votre route telle que vous la poursuivez. Demeurez humble, sensible aux autres et aucunement ému par les circonstances. Souvenez-vous toujours que dans le travail que vous cherchez à accomplir, la clé de tous les succès est de comprendre que vous n'êtes qu'un canal.
Je vous donne cependant le même exercice à faire (exercice touchant certains termes) que celui que j'ai donné à W.O.I. Réfléchissez avec soin à ces mots ; faites de chaque qualité qu'ils représentent une partie intégrante de
l'expérience de votre vie. A part cela, vous savez déjà ce que je voudrais que vous fassiez.

Février 1940


Mon Frère,
En ces jours d'existence saturée (cette phrase aura pour vous davantage de sens que pour vos frères), je voudrais vous dire que je n'ai rien à vous communiquer, sauf des éloges. Louer ainsi n'est guère dans mes habitudes, comme vous le savez bien ; mais dans certaines circonstances c'est nettement utile, et je crois que c'est le cas ici. Un des mots-clé que je vous ai donnés il y a quelques années était décentralisation ; la force même des circonstances vous aide à acquérir cette qualité. La situation de danger permanent dans laquelle
vous vous trouvez, aussi bien que celle d'utilité concentrée évoqueront en vous cette qualité ou vous feront revenir à l'attention focalisée sur le petit soi que tant d'autres pratiquent. Mais vous avez choisi la manière désintéressée et plus fluide et, dans votre expérience, ses effets seront de longue durée. C'est, pour
votre vie, une crise majeure, et là, devant vous, se trouve une porte ouverte.
Vous franchirez cette porte avec rapidité, suivant la mesure de votre décentralisation.
Je n'ai pas l'intention de vous donner de longues instructions ; vous trouverez celles-ci dans les circonstances présentes de votre existence et je n'ai pas besoin de vous en dire plus. Je vous dirai seulement que je demeure à vos côtés et que, en ce moment, mon aura protectrice va jusqu'à vous. Elle vous entoure. L'aura de protection qui concerne essentiellement Ceux Qui sont liés à la Hiérarchie et Qui sont Membres de la Hiérarchie, protège l'intégrité de la conscience, même si elle peut aussi protéger l'homme physique lorsque c'est souhaitable, ce qui est souvent le cas. C'est la préservation de la conscience justement focalisée et justement orientée que nous cherchons à assumer et à protéger, état que les horreurs de la guerre et les conditions ou
circonstances rigoureuses peuvent troubler. Vous comprendrez de quoi je parle ; c'est en raison de cette connaissance que je vous dis que je demeure à vos côtés et que vous pouvez faire appel à moi à volonté, car on peut maintenant avoir confiance que vous le ferez avec sagesse et pour de justes motifs.
Sous la tension actuelle de la vie, je ne vous assigne aucun travail particulier. Allez votre chemin, mon frère, avec joie tout en servant, exempt d'angoisse et de préoccupations ; vous êtes en train d'apprendre la signification
occulte de la divine indifférence. La focalisation qui est souhaitable n'est pas pour vous dans la personnalité ; le ressort qui peut animer et qui animera votre vie est la connaissance certaine que l'humanité et la Hiérarchie se rapprochent l'une de l'autre avec une rapidité croissante et de plus en plus étroitement.

Septembre 1940


Mon Frère,
Vous occupez une position de confiance et si vous le désirez, vos responsabilités peuvent s'accroître, et vous avancez dans le service de l'humanité. Vous passez actuellement à travers une période cyclique de difficile
préparation avant de pénétrer dans une expansion plus vaste de conscience et par conséquent d'utilité. Je pense que vous le savez et que vous l'avez toujours senti. En même temps, vous éprouvez le sentiment d'être bloqué et frustré dans vos idéaux et de ne pas parvenir à les exprimer comme vous le voudriez. Vous vous sentez incapable de montrer et d'être ce que vous savez que vous êtes.
C'est là un point très utile à atteindre, pourvu que vous n'en restiez pas là.
La raison de ce sentiment de frustration est (comme je pourrais facilement vous le montrer) que le mirage de la vanité vous tient dans son étreinte, se manifestant généralement sous forme d'une rapide autodéfense et élevant constamment des barrières soigneusement préparées. Je ne désire cependant pas m'étendre sur ce sujet en ce moment. Je vous demande de réfléchir à cette idée que je vous suggère jusqu'en mai, époque où je vous donnerai, ainsi qu'au groupe tout entier, des instructions personnelles et des directives individuelles,
en détaillant pour vous les ajustements et les changements que vous auriez intérêt à opérer dans votre attitude de vie. Si vous pouviez donc utiliser les indications que je m'efforce de vous donner actuellement, vous pourriez, vous tous, servir avec précision au cours de la prochaine période de reconstruction, à condition que l'humanité parvienne à sortir de la terrible crise qu'elle connaît maintenant.
Si vous le voulez bien, notez à quel point la vanité domine une si grande partie de vos activités et de vos réactions du plan physique ; notez également combien votre personnalité de premier rayon et votre véhicule astral de premier rayon tendent à accroître cette tendance en vous. Surmonter cette vanité, est la tâche majeure de votre vie et le centre même de la bataille de votre existence.
Douceur, humilité et volonté de reconnaître les valeurs qu'actuellement vous ne reconnaissez pas rapidement, est pour vous le chemin de la libération. Une profonde méfiance temporaire de votre propre jugement en ce qui concerne les autres vous est des plus nécessaires, car vous les voyez toujours sous l'angle des réactions qu'ils éprouvent à votre égard et jamais sous celui de l'aide que vous pouvez leur donner ; en la leur donnant, vous les aideriez à parvenir à plus d'utilité dans l'expression de leur vie. Votre tempérament puissant et positif vous amène à attirer à vous les gens négatifs et vous êtes plus heureux avec eux qu'avec ceux de tempérament plus positif. Lorsque vous pourrez attirer les gens positifs et trouver votre plus grand plaisir dans les contacts avec les disciples
du monde positivement polarisés, vous recevrez la première indication que le mirage de la vanité disparaît.
Je mets en vous ma confiance et je sais qu'elle est bien placée, mon frère.

NOTE : Ce disciple continue toujours à jouir de la confiance du Tibétain et coopère avec diligence à l'oeuvre de Celui-ci.