LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

Méditation suggérée

Méditation suggérée


Chaque matin, avant d'entreprendre les activités du jour, mettez-vous au calme, intérieurement, voyez le Soi comme étant l'âme, placez-vous à la disposition de l'âme, de l'humanité et de votre groupe.
1. Puis dites silencieusement, avec une intention pleinement dynamique :
Au centre de tout amour, je demeure ; de ce centre, Moi, l'âme, je veux me répandre à l'extérieur. De ce centre, moi, celui qui sert, je veux agir. Que l'amour du Soi divin soit déversé dans mon coeur, dans mon groupe et dans le monde entier.
2. Puis, concentrant votre attention et votre consécration, voyez le groupe auquel vous appartenez, comme un grand centre d'amour et de lumière, rayonnant dans le monde des hommes, apportant secours, lumière, amour et guérison, de manière croissante.
3. Méditez alors sur le plan à mettre en oeuvre, sur le service indiqué pour la journée qui vient. Faites-le en tant qu'âme, en maintenant le soi personnel intérieur en attente, comme un serviteur attentif aux instructions qu'il reçoit.
4. Puis, dites :
La joie du Soi divin est ma force.
Le pouvoir de l'esprit de l'homme triomphera.
Les Forces de Lumière dominent les forces du mal.
Le travail des Grands Etres doit se poursuivre.
Celui qui vient est en route. L'Avatar approche.
Je dois m'y préparer.
5. Terminez par une minute de calme dynamique.
Je vous demande de faire cette méditation jusqu'au 1er janvier 1942, jour où je vous donnerai un autre stade de cette méditation préparant à Celui qui vient. Son but est de vous préparer tous intérieurement. Je vous demande aussi de lire et relire l'instruction que j'ai donnée sur les Avatars.
Vous constituerez le groupe initial, à qui je demande de collaborer avec moi dans la tâche de reconstruction de l'ère nouvelle. A mesure que le temps passera, des groupes subsidiaires seront désignés, qui pourront travailler dans les différents pays en tant que points focaux du grand réseau de lumière qui se forme partout sous l'inspiration des disciples et des aspirants mondiaux en tous pays travaillant selon les instructions de la Hiérarchie. Vous en connaissez certains. Beaucoup d'entre eux ne sont connus d'aucun de vous. Mais ils représentent les groupes de travail des Maîtres ; c'est sur leurs épaules que repose le travail de reconstruction, aidé par des milliers et des milliers d'hommes de bonne volonté dans le monde entier.
La rencontre sur l'océan, de deux hommes d'Etat et disciples mondiaux a marqué une crise dans les affaires du monde. Les huit Points (voir page anglaise 318) qu'ils ont formulés constituent la base du futur ordre mondial. Il
s'agit nécessairement de grandes lignes, sans détails d'application. Ce sera à l'humanité libérée de préciser ces détails, de faire les adaptations nécessaires, de réorganiser la vie humaine de telle manière que les valeurs spirituelles y soient dominantes, qu'un mode de vie plus simple soit instauré, qu'une plus grande liberté soit établie et que chaque homme endosse une plus grande responsabilité. Ceci prendra du temps. Certains d'entre vous ne vivrons peut-être pas pour voir la complète clarification de la voie que doit suivre l'humanité (le "Chemin de Lumière" de l'avenir), mais vous pouvez tous aider efficacement au travail important de préparation, d'indication des principes mondiaux nécessaires, de diffusion de l'évangile de bonne volonté et d'établissement de justes relations humaines. Le travail fait en pensée, en amour et en activité consacrée pendant les trois prochaines années est d'importance primordiale et engendrera la stabilisation qui doit avoir lieu dans les deux dernières des cinq années que j'ai mentionnées plus haut, comme étant la période immédiate de votre coopération.
Vous, qui travaillez au milieu du chaos et du conflit, ne pouvez pas et ne pourrez pas juger la mesure exacte de la réussite. Seuls les membres de la Hiérarchie (les Maîtres, les initiés et les disciples actuellement hors
d'incarnation) peuvent avoir une juste perspective. Les disciples qui travaillent et se battent en première ligne doivent poursuivre leur tâche dans le chaos, le tumulte, le doute, la douleur et la désolation. Ils ne peuvent donc pas voir la situation dans son ensemble. Certains des plus avancés qui savent vivre simultanément "sur les hauteurs, dans la vallée et dans les profondeurs" parviennent à voir clair, mais leur nombre est réduit, et le Christ a dit vrai à son disciple abasourdi : "Bénis sont ceux qui n'ont pas vu et qui pourtant ont cru."
Observer la méditation, se conformer aux instructions données, persévérer face à la difficulté, croire fermement à la beauté de l'esprit humain, à l'amour de Dieu, à la victoire des Forces de Lumière et à l'approche de Celui qui doit venir – voici les attitudes que nous, les travailleurs du côté intérieur, demandons à ceux que nous choisissons pour exécuter notre travail sur le plan extérieur.
Cette lettre traite de la formation du groupe qui doit exécuter les plans pour les années 1942 à 1945. Cette formation s'effectue au plus sombre de l'année, au nadir de la détresse humaine, au moment le plus difficile dans l'histoire de l'humanité, à un point de crise et – pour beaucoup d'entre vous, en tant qu'individus – au moment des difficultés personnelles les plus profondes.
Je vous affirme que tous, ensemble, vous êtes à la hauteur de cette tâche.
Je vous écrirai à nouveau, et vous indiquerai les aspects pratiques du travail. En attendant, réfléchissez sur ce que je vous dis dans cette lettre ; commencez la méditation et efforcez-vous de renforcer les liens avec votre
âme et vos liens réciproques. Que l'amour – non l'émotion et non le sentiment – domine vos pensées, vos paroles, vos actes. Je vous demande d'étudier soigneusement les indications que j'ai données dans le passé quant au travail devant être accompli ; je vous demande aussi d'étudier avec soin les huit Points indiqués dans leurs grandes lignes, en plein océan ainsi que les Quatre Libertés, si souvent débattues dans le monde entier.
Que votre vie intérieure soit calme et profonde.


LES HUIT POINTS DE LA CHARTE DE L'ATLANTIQUE

Le 14 août 1941
Le Président des Etats-Unis d'Amérique, Franklin D. Roosevelt, et le Premier Ministre. Winston Churchill, représentant le gouvernement de Sa Majesté pour le Royaume-Uni, s'étant rencontrés, estiment judicieux de communiquer certains principes communs de la politique nationale de leur pays respectifs, sur lesquels ils fondent l'espoir d'un avenir meilleur pour le monde.
Premièrement, leurs pays ne cherchent aucune expansion, territoriale ou autre.
Deuxièmement, ils ne souhaitent aucun changement territorial qui ne serait pas en accord avec les voeux librement exprimés des populations en cause.
Troisièmement, ils respectent le droit des peuples à choisir la forme de gouvernement sous laquelle ils vivront ; ils souhaitent voir des droits souverains et leur propre gouvernement rendus à ceux qui en ont été privés par la force.
Quatrièmement, ils essaieront, en respectant dûment leurs obligations existantes, de favoriser pour tous les Etats, grands ou petits, vainqueurs ou vaincus, la possibilité d'accès, en termes égaux, au commerce et aux matières premières du monde entier, nécessaire à leur prospérité économique.
Cinquièmement, ils désirent promouvoir la plus complète coopération entre toutes les nations dans le domaine de l'économie, afin d'assurer à tous des conditions de travail meilleures, le progrès économique et la sécurité sociale.
Sixièmement, après la destruction définitive de la tyrannie nazie, ils espèrent voir s'établir une paix qui offrira à toutes les nations les moyens de demeurer en sécurité à l'intérieur de leurs propres frontières, et garantira à tous les hommes de tous les pays une existence affranchie de la peur et du besoin.
Septièmement, une telle paix devrait permettre aux hommes de traverser sans entraves mers et océans.
Huitièmement, ils ont la conviction que toutes les nations, tant pour des raisons d'ordre pratique que d'ordre spirituel, devront finalement renoncer à l'usage de la force. Du moment qu'il est impossible de sauvegarder la paix future tant que certaines nations qui la menacent – ou pourraient la menacer – possèdent des armements terrestres, navals ou aériens, ils considèrent qu'en attendant de pouvoir établir un système étendu et permanent de sécurité générale, le désarmement de ces nations s'impose.
De même ils aideront et encourageront toutes autres mesures pratiques propres à alléger le fardeau des armements qui accable les peuples pacifiques.

LES QUATRE LIBERTES


le 6 janvier 1941
Pour l'avenir, dont nous cherchons à assurer la sécurité, nous souhaitons un monde basé sur quatre libertés essentielles.
La première est la liberté de parole et d'expression, partout dans le monde.
La deuxième est la liberté de chacun d'adorer Dieu à sa manière, partout dans le monde.
La troisième est l'affranchissement du besoin, ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie une entente économique qui assurera à toute nation, pour tous ses habitants, une vie saine dans la paix, partout dans le monde.
La quatrième est l'affranchissement de la peur, ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie réduction mondiale des armements, à tel point et de manière si complète qu'aucune nation ne sera plus en mesure de perpétrer une agression physique sur aucun de ses voisins, où que ce soit dans le monde.