LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

Les Sept Rayons et le Rituel

Les Sept Rayons et le Rituel

Il serait bon ici d'élucider quelque peu ce qu'on entend par cérémonial et rituel. Il y a beaucoup d'opposition à notre époque contre le cérémonial et beaucoup de braves gens bien-pensants se considèrent comme ayant dépassé et transcendé le rituel. Ils s'enorgueillissent d'avoir atteint une soi-disant "libération", oubliant que c'est uniquement le sens de l'individualité qui permet cette attitude, et aussi, qu'aucun travail de groupe n'est jamais possible sans une certaine forme de rituel. C'est pourquoi ce refus de participer à l'uniformité d'action n'est pas le signe d'une âme libérée.

La Grande Fraternité Blanche a ses rituels, mais ce sont des rituels qui ont pour objectif l'inauguration et l'aide aux divers aspects du Plan et aux différentes activités cycliques de ce Plan. Là où des rituels existent, mais où leur signification inhérente demeure cachée et non réalisée, la conséquence est un esprit de mort, d'inutilité, une absence d'intérêt dans les formes et les cérémonies. Mais où il se démontre que le rituel et les cérémonies organisées sont le témoignage d'un ensemble de forces et d'énergies, l'idée est constructive dans ses effets, la coopération avec le Plan devient possible et le but de tout le service divin commence à apparaître. Tout service est gouverné par un rituel. 

L'une des premières leçons que l'humanité apprendra, sous la puissante influence du septième rayon, est que l'âme contrôle son instrument, la personnalité, au moyen du rituel ou par l'imposition d'un rythme régulier, attendu que le rythme, est réellement ce que désigne un rituel. Lorsque des aspirants à l'état de disciple imposent un rythme à leur vie, ils appellent cela une discipline et s'en trouvent bien. Ce que des groupes font, lorsqu'ils s'assemblent pour la célébration d'un rituel quelconque et de quelque cérémonie (rituel d'église, travail maçonnique, manoeuvre de l'armée ou de la marine, organisation d'une affaire, d'une maison, d'un hôpital ou entraînement etc.), est de la même nature parce que cela impose aux participants une action simultanée, une entreprise identique, ou un rituel. Personne au monde ne peut échapper au rituel ou au cérémonial, parce que le lever et le coucher du soleil imposent un rituel ; le passage cyclique des années, les puissants mouvements des grands centres de population, l'allée et venue des trains, des bateaux, des courriers, les émissions régulières de la radio, tout cela impose un rythme sur l'humanité, que cela soit reconnu ou non. Une autre expression de ces rythmes est la grande expérience de standardisation nationale et d'enrégimentement qui se poursuit sur les masses de tous les pays.

Il n'y a pas d'échappatoire possible au processus du cérémonial de la vie. Ce dernier est inconsciemment reconnu, aveuglément suivi, et constitue la grande discipline de respiration rythmique de la vie elle-même. La Déité travaille rituellement et elle est soumise aux cérémonials de l'univers. Les sept rayons entrent en activité et cessent leur activité sous l'impulsion rythmique et rituelle de la Vie divine.